Jusqu'en 1885
Paris
Arles
La fin d'une vie
 Après sa mort
Oeuvres expliquées
Autoportraits
Définitions
    Vincent est arrivé à Paris en mars 1886, à la meilleure époque qu’il soit, puisqu'elle était l’une des plus intéressante de la peinture française. A ce moment-là, il cesse sa correspondance avec son frère  puisqu’il vit avec lui  près de la butte Montmartre. Théo vend des tableaux. Il est heureux et  va y rester un an. C’est là que Vincent a, par l’intermédiaire de son frère, l’occasion de rencontrer de nombreux peintres impressionnistes. Vincent adore, car il y découvre les couleurs claires, qu'il n'avait encore  jamais utilisées vu que l’environnement dans lequel il vivait ne s’y prêtait pas. Là, à Paris, ça prenait du sens. Il peint alors à la manière impressionniste pour apprendre. Ces derniers vont beaucoup influencer Vincent, si bien que son style va changer.
Au cours de ses premières semaines à Paris, Vincent est impressionné par leurs œuvres. Il a l’occasion de rencontrer un grand nombre d’artistes et pas des moins fameux : Pissaro, Cézanne, ou encore Monet. Ces derniers passent des heures à discuter de l’avenir de l’art. 
Vincent, influencé, abandonna sa palette de couleurs sombres qu’il utilisait jusque-là pour lui préférer une palette de couleurs vives et lumineuses. Il commença à peindre des scènes de rue, des cafés ou encore des parcs fleuris. Ci contre Le Restaurant de la Sirène à Asnières.
En juin, il s’installe avec Théo rue Lepic à Montmartre, où il dispose d’un atelier. Il peint des vues de Paris de style pointilliste. Pendant l’hiver, il se lie d’amitié avec Paul Gauguin et Bernard. Lors de discussion avec eux, Vincent se refuse à considérer l’impressionnisme comme une étape finale dans l’évolution de la peinture. Il achète des estampes japonaises à la Galerie Bing.

Les impressionnistes avaient bien sûr bouleversé la peinture de Vincent, mais celui-ci recherchait toujours un style personnel. Il était continuellement à l’affût de nouvelles idées et techniques et les utilisaient dans son œuvre.
 
Vers la fin de son séjour à Paris, il s’intéresse aux estampes japonaises et introduit ainsi, en s’en inspirant, encore plus de vie dans son art. Il s'essaye alors au style japonais et paint le Portrait du père Tanguy en hiver 1887. 
Vincent aime les couleurs simples et la sérénité de l’art japonais qui évoque pour lui davantage la conception d’un tableau comme un ensemble. 
Et cela se voit car ses coups de pinceau s’intensifient et sont donnés avec plus d’assurance. 
A 34 ans, Vincent commençait à trouver son propre style de peinture.
Le champs aux alouettes est la plus grande toile de Vincent à Paris. 
On y voit déjà les quatre couleurs de base de Vincent : le jaune, le rouge, le bleu et le vert. Il se dit à ce moment-là qu’il faut quitter Paris pour apprendre et décide d’aller dans le sud pour trouver la couleur pure et le jaune. 
De plus, en raison du caractère difficile de Vincent, ses relations avec Théo deviennent houleuses et les disputes de plus en plus nombreuses. Vincent a un très fort caractère et il n’est guère simple de vivre avec. Heureusement, le respect que Théo a pour Vincent, son intelligence, sa passion ont pris le dessus.

En Février 1888, après un séjour de deux ans pendant lesquels il a exécuté plus de deux cents toiles, Vincent quitte Paris pour Arles où commence son périple vers le sud, attiré par la clarté du Midi et la chaleur des couleurs. Il emporte avec lui les découvertes qu'il a faites au sujet de la couleur et la lumière.