...Schneider
TECFA, School of Psychology and Educational Sciences University of Geneva, <schneide@divsun.unige.ch>

...Préface
Ce travail a été écrit au Massachusetts Institute of Technology, Department of Political Science, et soumis en Août 1983 au Département de Science Politique, Université de Genève.

...texte,
Dans la littérature germanophone et anglophone le terme "texte" englobe aussi le terme "discours" de la littérature francophone. Cf. par exemple Schmidt (76), Beaugrande (80 et 81), van Dijk (72), Dressler (77).

...politique.
Une telle théorie n'existe pas encore, mais elle pourrait être crée comme combinaison de théories d'action (cf. Weber 81, Parsons 51, Habermas 81), de théories de système (cf. Deutsch 66, Maturana 75) et de modèles d'intelligence artificielle et de science cognitive (cf. Simon 69, Schank 82, Norman 81, Wilensky 83, Carbonell 81). Pour une première discussion de cette possibilité cf. Alker (74) et Alker (81).

...politique.
cf. aussi Alker (83) qui présente des idées sur l'analyse du récit en science politique à un niveau plus théorique.

...germanisant
Toutefois certains passages et sections n'ont jamais été retouchés. Je prie le lecteur d'user de clémence.

...croissant.
Ce travail c'est inspiré d'une grande multitude de travaux. Ainsi je pense avoir vu presque toute la littérature anglo-saxonne moderne sur l'analyse du récit. Ces dernières années il y a eu un énorme boom de recherches dans ce domaine qui à mon plaisir ont ouvert des grands débats entre chercheurs à orientation différente. Une partie sensible des publications dont je parlerai sont contenues dans un numéro spécial du journal of pragmatics (1982, no 6) et de poetics (1980 no 9).

..."cognitiviste"
J'utiliserai le terme "cognitiviste" pour désigner les théories et modèles du langage et du texte qui s'intéressent aussi à des problèmes de traitement de texte. Il s'agit par exemple des théories venant de l'intelligence artificielle ou de la psychologie cognitive.

...autopoiétique.
cf. Maturana (75) pour une explication de concept. Certains chercheurs proposent même que le récit (interprété) lui-même est un système auto-organisateur (auto-poiétique).

...monde.
Une première restriction serait par exemple notre capacité cognitive. D'autres découleraient des caractéristiques du langage et de notre culture en général. Ainsi déjà Bartlett (32) a montré que traitons une histoire de la culture d'Eskimo différamment des indigènes.

...politique.
Ainsi beaucoup de textes-exemples d'analyse de l'école d'intelligence artificielle et de science cognitive de Yale sont des textes du domaine politique. Il existe par exemple un programme - IPS - qui est capable de comprendre certains types dévennements comme les visites diplomatiques qui viennet directment du telex UPI.

...Plan
J'utilise les conventions suivantes pour me référer à l'organisation de ce travail. Un "chapitre" est une section principaled numérotée (par exemple 1 ou 2) etc.. Les sous-sections (par exemple 1.3) sont appelées "section". J'appelle "paragraphe" une section non-numérotée comme "plan". "Section suivante" veut dire section numérotée (par exemple 4.5) suivante.

...politique.
Pour le lecteur curieux: J'arriverai à la conclusion qu'il faut investir beaucoup plus de travail dans ce domaine de recherche, mais qu'on dispose déjà de quelques éléments théoriques, méthodologiques et même techniques qui permettent l'accomplissement de certaines analyses empiriques intéressantes.

...formel,
Le terme "analyse formelle" dans ce travail ne désigne pas les analyses strictements formelles; ici c'est une notion plus ouverte qui englobe les langages qui donnent une définition des formes et de leur relations en termes systématiques.

...exemple.
Cette comparaison est superficielle, car l'analyse du récit se propose d'analyser des structures de sens par des méthodes formelles, ce qui n'est pas le cas pour le séries temporelles.

...entretiens.
Voir texte IIa dans l'annexe.

...recherche.
Souvent, pour analyser des événements, on lit d'abord les journaux et d'autres sources, on fait ensuite un résumé des événements et on complète l'information par des entretiens.

...récit
Pour des raisons de simplicité je utiliserai souvent que le mot "récit" dans ce travail. Comme les distinctions précises des textes narratifs ne sont pas faciles à utiliser en pratique, je utiliserai le terme "récit" pour désigner tout texte, qui comprend une intrigue, c'est-a-dire une structure d'action globale. La plupart des rapports mentionnés ci-dessous seront donc inclus dans la catégorie de récit. Si j'utilise ce mot différemment, ce ne le sera que dans des contextes particuliers. Cette confusion n'est pas personelle, elle reflète le conflit entre la théorie du texte et les théories du récit. La théorie de texte et plus rigoureuse sur ce plan que les théories du récit, qui appliquent ce mot à tout ce qui peut être saisi dans leur cadre et par leurs méthodes.

...cognitives
Ceci est un nouveau domaine de recherche issu de l'intelligence artificielle et de la psychologie cognitive. Cf. par exemple Simon (79).

...secondaire.
Dans ce travail j'évite la discussion plus technique de ce que constitue un type de texte et comment on peut le décomposer. Cela se fera dans un travail plus général sur la théorie et l'analyse de texte que je suis en train de préparer.

...narratif.
Comme il s'agit plutôt de convaincre la nécessité de ce travail je n'éliminerai pas certains points rédondants ayant trait aux mêmes problèmes d'analyse. En effet beaucoup de problèmes d'analyse seront communs à plusieurs types de recherche, mais ils se présentent parfois sous un angle différent qui mérite d'être exposé. J'utiliserai la discussion suivante pour soulever quelques questions à différent niveaux d'analyse qui se poseront pour nous lors de l'analyse de narrations. En conséquence cette section est préparatoire et ne sert qu'à ouvrir "l'appetit" pour la lecture de ce travail primairement méthodologique.

...80:170)
Je cite un passage de Alker (80:194) qui resume d'une facon pertinante l'argument qu'on n'aura pas l'occasion de bien développer dans ce travail. "We label this subproject "narrative modeling" to underscore the primacy of what we feel to be the generic unit of political reasoning and calculation: practically interpreted and re-interpreted sequences of actions. Read from the past, or read into the past, and reposited in institutional memory, these (re-)interpreted action sequences constitute "histories"; fabricated within the contingent world of the present and used to anticipate conceivable futures, they comprise strategies, plans and utopias. The idea of narrative conveniently captures several of the characteristics of those sytems we most want to exhibit in simulation. "Narrative" draws attention to a process of structuring information or imposing an intelligibility, while the act of "narrating" points to the scenario-building and justificatory activities which drive and focus the process of policy making. In a situation of actual or potential conflict, information is sought out and used to the extent that it can be assembled into hypothetical courses of action in which roles, capacities, propensities, and constraints are joined into plausible wholes."

...mapping"
Cf. George (79), Holsti (77) pour le "operational coding", et Axelrod (76) pour le "cognitive mapping".

...manière.
On peut par ailleurs faire le même reproche aux méthodes d'analyse de contenu quantitatifs qui ne seront pas discutées dans ce travail.

...récit.
Une question tout à fait voisine est de définir ce qui est récit et ce qui ne l'est pas. Toutefois cette question n'est pas si utile, car elle peut être résolue par des décisions pragmatiques.

...mass-média
Ici nous allons nous concentrer sur la presse écrite. Toutefois nos réflexions pourraient légèrement modifiés s'appliquer aussi à d'autres média.

...montagnes.
En réalité les raisons formaient un amalgame qu'on n'arrive pas à identifier proprement (cf. Delley 82).

...récit.
cf. Ricoeur (83) qui bâtit une philosophie de la production de l'Histoire sur le récit.

...difficile.
Cf. Abelson (73) et Carbonell (79 et 81) qui présentent des premiers modèles simulant la composante idéologique d'un tel système.

...politique.
Toutefois ces textes très primaires n'ont aucune prétention. Leur contenu parfois simpliste et inintéressant permet la concentration sur la discussion des principes théoriques et méthodologiques.

...dit.
Une fois ce travail écrit (et revisé) je pourrais en effet le reécrire complètement dans un format qui tiendra directement compte des besoins de la science politique.

...Survol
Dans ce paragraphe méthodologique on ne discutera que les approches qui ont dévelopé une technique d'analyse au sens étroit du terme. Ainsi certains efforts de la critique ou de l'Histoire littéraire ne seront pas considéres.

...reécriture
Cette technique sera introduite dans les sections 5.1 et 5.2.

...récemment.
cf. DeBeaugrande/Dressler 81

...récit.
Ce travail est comparable à celui du statitisticien qui essayer de développer des techniques nouvelles d'analyse de données de sondage. Il en voit quelques applications en science politique, mais il ne s'y intéresse pas encore. Par contre, comme on le verra, on doit se poser plus de questions sur la réalité empirique que le statisticien, car on travaille avec des structures qui témoignent de comportement intentionel et qui sont interprétées.

...narrative.
cf. par exemple Lévi-Strauss (55), Barthes (66), Greimas (66), Todorov (67), Bremond (73). D'autres travaux comme celles de Kristeva (70) dépassent ce cadre.

...active).
Prince developpe une petite grammaire qui permet de mieux spécifier la règle une. Bien qu'il utilise le langage des grammaires génératrices, elle n'est pas une grammaire au sens linguistique. D'abord au lieu de décomposer un symbole elle ne fait que le spécifier mieux dans les règles qui suivent la règle ici montrée. La règle suivante définit le fait qu'un évenement devient statique, si c'est le premier élément de l'histoire: "EVENNEMENT -> evennment statif /si l'évennement est ou bien le premier ou le dernier". En consequence les catégories qu'il utilise ne sont pas très syntaxiques (vides de contenu), mais très sémantiques (décrivant des éléments élémentaires du texte narratif).

...sociolinguistes.
cf. par exemple Lakoff (72), Resch (73), Colby (73).

...etc.
Pour une introduction à cette terminologie et à son utilisation voir la section sur les grammaires du récit.

...récits.
cf. par exemple Rummelhart (75) Thorndyke (77), Mandler et Johnson (77) ,Stein et Glenn (79).

...elles.
Dans le cas du récit Ia, la macrostructure équivaut à la la structure narrative et est le seul principe d'organisation au niveau du texte entier.

...utiliser.
Ainsi il existe par exemple le programme d'ordinateur TALE-SPIN (cf. Meehan dans Schank 81) qui est capable de générer des récits simples sur la base d'un mécansime de resolution de problème et de planification. Le but derrière ce pogramme était de formuler une théorie sur le savoir-faire nécessaire pour créer un récit intéressant. Ce programme (très long et très complexe montre bien, où sont en ce moment (1979) les capacité de l'intelligence artificielle. Il offre une bonne théorie du récit, mais ne peut pas générer des textes vraiment intéressants.

...récit.
Dans cette section je ne peux pas éviter une certaine rédondance par rapport à d'autres parties de ce travail. En outre, le caractère superficiel de certains paragraphes n'est pas un hasard. Ou bien ces thèmes sortent du cadre de ce travail, ou il seront traités dans une des chapitres suivants.

...importantes.
L'analyse des obligations sociales du raconteur et du récipient en question, et l'analyse des présuppositions culturelles dans les sociétés modernes a surtout été effectué par la discipline de l'analyse conversationnelle dans la tradition de Sacks. Ce travail-ci s'inspire surtout des travaux de Livia Polani (78, 82). En ce qui concerne les expectations plus cognitives je m'inspire plutôt de la science cognitive et de l'intelligence artificielle.

...divertissement.
C.f. les recherches de Polani (82) ou encore de Wilensky (82) sur "What's the point".

...producteur
Ce thème est élaboré par exemple dans théorie de l'acte de parole sous le terme de force illocutoire.

...l'histoire
La première version de l'histoire sur l'acquistion des immeubles par des étrangers n'est présentable que sur demande explicite, tandis que la version peut être présentée à n'importe qui qui est intéressé à la politique Suisse et ses mécanismes.

...groupe.
Par exemple en tant que politologue il faut s'intéresser à certaines histoires politiques et universitaires même si on n'y trouve pas d'intérêt personnel.

...personnelles.
Ces phénomènes continnent un avertissement important contre la sur évaluation de l'analyse des la structure globale du texte, tel quelle est effectué par les structuralistes et les chercheurs utilisant des grammaires génératrices. Une grammaire de récit n'explique pas la situation ou le fait que X porte un robe transparente rend l'histoire intéressante et fait perdre l'intérêt pour le reste. Je ne vais pas tellement revenir dans ce chapitre sur ce phénome que j'appelle "hot cognition" en matière politique.

...sous-unités.
Kintsch utilise le paragraph comme unité. Toutefois il admet que ce n'est qu'une unité hypothétique qu'il faut préciser lors de l'analyse concrète. Ceci est assez difficile comme on va le voir, mais ce n'est pas d'importance pour nos réflexion théoriques.

...l'ecouteur.
L'importance de ce principe est surtout souligné par des auteurs américains. Cela pourrait traduire un peu cette culture activiste qui fonctionne suivant le principe "d'être en faisant", et qui voit du monde comme "ce qui se passe". Je ne propose pas de refuser ce concept, mais de lui prendre un peu sa nature volontariste. Ainsi si on sent du suspense dans une histoire de james bond, ce n'est pas le résultat de l'intrique ultra-simple, mais simplement de la jouissance de l'action elle-même (cf. eco 77:230ff.). ces expectations n'ont donc pas forcement une nature très réfléchie du genre "maintenant a ou b doit se passer", mais une nature plus passive comme le sentiment qu'il y a danger, ou plaisir dans l'air.

...tout.
"the part must have its place in the whole" (kintsch 80:89).

...récit?
Je ne vais pas disuter le concept de littérature ici. Ceci est très difficile et dans ce contexte le lecteur peut utiliser la sienne.

...narratif.
Dans les chapitres suivantes on expliquer plus en détail la notion de top-down processing, la compréhension, où on applique un schéma général pour déterminer le sens des phrases, et celle du "botton-up" processing, où le sens de texte est surtout dérivé de la compréhension des phrases individuelles et de leur interaction.

...récit.
Cf. les grammaires génératrices et structuralistes présentées plus loin.

...cognitives.
cf. La discussion de ce thème dans les chapitres 5 et 7.

...thématique.
Cf. la section 7.2 sur l'approche de Yale.

...politique.
Ainsi Schank (82) propose aussi que la mémoire épisodique ne conserve pas des récits en entier, mais qu'elle a des capacités pour les réorganiser d'une facon plus efficace.

...culturelles
Mon concept de culture est discuté dans un autre travail en préparation, il n'est pas possible de traiter ce sujet en quelques pages.

...récits.
cf. Polani 79, Polani 82, Polani 80.

...générale,
La littérature moderne semble faire exeption à ce principe.

...grammaticalité.
Cette forme peut être définie par des schémas génératrices discutés dans ce chapitre 5 Plus généralement on peut constater que les récits de notre culture occidentale ont une organisation temporelle avec une certaine structure déscriptive et évaluative imbriquée du récit. Ceci n'est pas le cas dans d'autres cultures, qui connaissent par exemple le principe d'organisation spaciale.

...récits.
Polani (79:213) fait même la remarque que l'enonciation des présuppostions de notre propre culture a l'air cliché, simplifié et tout à fait évident.

...concepts.
Sur la nature cognitive de ces concepts constructives il y a des grands débats. Certains chercheurs proposent que la struture profonde de savoir qui résulte d'un processus de traitement de texte est fondalementalment non-linguistique. Un texte serait d'abord traduit dans une structure linguistique profonde et ensuite mis en rapport avec un structure non-linguistique, qui elle serait mémorisée plus que la première.

...racontée
Le concept de phrase est en effet pas très bon. Ce qu'il faut entendre dans ce cas est un ensemble de mots qui a un niveau de signification assez élémentaire. On peut le remplacer par le mot enoncé ou mieux par l'Anglais "clause".

...fonction.
Dans ce travail on se concentrera sur la discussion de la simulation des structures qui sont plus particulièrement crées par le traitement de récits.

...l'Histoire,
A ce sujet on peut se référer aux recherches sur les images qu'on les jeunes allemands sur la période nazi. Les résultats sont intéressants au point d'être chocants.

..."patterns"
J'utilise le terme Anglais "pattern", parcequ'il est util, mais difficile à traduire. Il signifie "entité structuré", ou encore "structure + contenu".

...sublimaux.
cf. Bettelheim sur l'importance du récit pour l'evolution de l'enfant qui apparamment a besoin de contes de fés pout former certains mécanismes de la sousconscience.

...rôles.
Comme l'ouvrage de Propp est très connu, je ne reproduirai pas les él'ements de sa morphologie.

..."motive").
Ainsi le méchant ou le donateur peut etre un roi, l'acte de vaincre peut être "tuer quelqu'un" etc. Dans les termes Jackobsonien, le motif qui peut jouer plusieurs rôles vient de l'axe paradigmatique (cf. substitution, métaphore,etc.), tandis que les fonctions abstraites qui se suivent constituent l'axe syntagmatique (contiguité, combinaison, etc.).

...restrainte.
Cf. le catalogue des processus d'action de Bremond ou encore des travaux dans le domaine de la classification des actes de parôle comme Ballmer (81).

...textes.
Par exemple un récit peut être défini très géneralement comme une sequence où il y a problème, tentatives de resolution par un protagoniste, tentatives d'empêchement par l'antagoniste, et résolution du problème.

...Paris
Ce cercle a été formé en 1969 par des chercherus comme Barthes, Bénéviste, Greimas, Lévi-Strauss.

...prophondes.
L'exemple le plus connu de ce type d'analyse est certes le troc de Lévi-Strauss qui "signifie" le maintien de relation entre villages.

...elles.
Cette vision du récit est plus centrée sur le syntagme que la tradition structuraliste le laisse supposer, et tend à remplacer les chaines horizontales (syntagmatiques) qui ne possèderaient pas de sens autonome, par un système vertical (paradigmatique). Toutefois cette tradition est encore transparente chez Bremond qui commence par construire un système sémiotique logique de rôles avant de s'intéresser à la "vraie" logique du récit.

...mots.
L'argument pour cette dimension de signification autonome gagne plus de poids si on s'imagine que le raconté peut être transposé d'un texte dans un autre, ou même d'un medium dans d'autres comme du texte au film. Le récit change en apparence mais il conserve le contenu de son intrigue.

...réclame.
Cette critique est bien sûr un peu sommaire, et elle néglige des courants plus marginaux et plus modernes dans la sémiotique francaise. Il me semble qu' au sein du structuralisme francais des chercheurs comme Kristeva, et même Greimas (76) ont commencé à chercher ailleurs. Mais ce travail ayant écrit aux Etats-Unis les sources d'information étaient loin d'être abondantes et ne font donc pas l'objet de référence.

...autonome.
Le grand débat de la critique littéraire s'il est légitime d'analyser les intentions de l'auteur ou des récepteurs, se trouve à un autre niveau et ne concerne pas mon argumentation.

...élaboré.
Une autre raison pour se concentrer sur un seul auteur vient du fait que la terminologie est souvent très fluctuante parmi les chercheurs. En ce qui concerne la définition des concepts je me suis surtout inspiré de Hamon (74) qui présente un lexique de l'analyse de récit qui à son tour s'inpire surtout du "Sens" de Greimas (70), et des critiques de Greimas par Grosse (78) ou Bremond (73)

...contexte,
Par ailleurs, cette dernière est définie d'une manières très différente suivant les auteurs.

...société.
La discussion de ce paragraphe montre bien qu'il y a va et vient entre théorie et analyse de corpus. Certains concepts sont très abstraits, mais d'autres n'ont pu être dégagées que d'une analyse empirique. De même un concept qui peut apparaitre trivial lors de l'analyse pratique d'un récit à une nécessité théorique plus large qu'il faut connaitre.

...rôle,
Curieusement on ne trouve pas de distincion entre fonction-type et fonction (fonctème). Comme la fonction est le prédicat élémentaire du récit on préfère le définir sur un seul plan assez abstrait; ceci est une tendance qui se trouve aussi chez d'autres sémioticiens.

...récit.
Cette discussion porte presque entièrement sur "la logique du récit" de 1973. Les travaux plus récents n'ont pas pu être consultés pour des raisons d'accessibilité. Notamment en ce qui concerne les schémas et figures je me suis inspiré de Gülich (77:204-217). Toutefois j'ai traduit ses schémas, tirés de Bremond (73), dans un langage plus formel plus près d'une grammaire génératrice. Cet auteur a aussi confirmé mon impression que beaucoup de choses ne sont pas très claires chez Bremond. Son interprétation de certains éléments de la théorie de Bremond diffèrent d'ailleurs totalement de la mienne.

...rôles
Un de ses arguments (qu'on ne va pas discuter ici) est que les rôles ne sont intersubjectivement saisissables qu'à travers le langage.

...d'action:
Ce schéma peut également être représenté de la manière suivante:

Pour des raisons d'homogénité je présenterai ce typte d'arbre dans une sorte d'écriture de grammaire génératice.

...narratif.
Je renonce à une présentation approfondie de ces rôles pour des raisons d'espace mais aussi parce que le détail de cette typologie n'a pas d'incidence sur la discussion de la grammaire que je me propose de faire dans la suite.

...choix.
Une telle grammaire est déjà implicitement proposée par Bremond (73:313-14). Je n'ai pas apporté de changements majeurs aux catégories initiales. Ce réseau de discrimination est très rédondant d'un point de vue technique. Il pourrait être raccourci au risque toutefois de perdre certains angles analytiques, comme le montre l'exemple suivant: Un acteur a des caractéristiques comme "l'aptitude a être affecté dans son devenir" (patient). Cette caractéristique d'être un patient est spécifié par des caractéristiques de "valeur" et de "subjectivité" qui sont définies par des processus d'action-type. Un schéma plus "rationnel" perdrait ce type d'information. Ce schéma ne rend pas compte de la signification totale de ses éléments. Il peut servir de guide de lecture de la discussion volumineuse dans Bremond (73).

...d'action.
Ce que l'auteur entend par proposition narrative élémentaire et ambigu. On peut le comprendre dans un sens large comme unité de sens, une sorte de "phrase narrative", ou bien comme une simple "ligne" (cf. la figure ci-dessus) déterminé par un processus narratif. Pour des raisons de clarté je vais utiliser la deuxième acceptation, bien qu'elle semble moins juste. En tout cas il faut distinguer entre (a) le nom de l'action ou de l'événement seulement, (b) toute la ligne, c'est à dire les arguments qui la qualifie, (c) un processus complet, les trois phases si elles existent dans le récit, (d) le rôle qui est un peu plus mystérieux dans ce contexte.

...codification.
Rappelons que dans un premier temps il s'agit de traduire une partie d'un résumé d'un texte (qui ne comprend que l'intrigue) dans une liste de déscriptions des propositions narratives élémentaires. Dans un deuxième temps il faut mettre ces propositions en relation à l'aide de connecteurs syntaxiques. Toutefois le codeur s'appercevra que ce processus est itératif. Il se rendra compte éventuellement qu'il a intérêt à codifier quelque chose différamment. Ceci vient aussi du fait que certaines propositions du texte surface n'ont pas une signifcation immédiate, mais fonctionnelle par rapport à la structure de l'intrigue.

...d'action.
Pour rendre justice à Bremond il faut toutefois noter que le but principal de l'ouvrage était de trouver un système de rôles narratifs universels, dans les termes de l'auteur d'effectuer un précodage. Ce système de codagé inspiré de Todorov n'occupe qu'une douzaine de pages à la fin du livre. Il parait que Bremond a effectivement codé des recits plus longs, mais je n'ai pas encore eu accès à ces derniers. Au cas, où ce nouveau matériel changerait mon opinion, je serais guilte pour modifier ce passage.

...rôles
Comme je l'ai déjà mentionné, le passage entre les processus d'action et les rôles se fait facilement dans cette grammaire. Les processus d'action ne sont rien d'autre que des rôles en action. Dans la plupart des cas il y a un rôle actif et un rôle passif, l'agent et le patient.

...bénéficiaire).
Implicitement il peut y avoir plus de rôles qui se groupent autour d'une amélioration. Il existe une logique de rôles qui pourrait être présentée à mon avis sous forme d'une grammaire d' enchainements possibles de processus narratifs.

...villes.
A ce point on pourra se demander s'il faut coder aussi le fait qu'il y eu achat dans la perpective des étrangers. Un tel codage serait peut-être utile pour le codage de l'obstruction des gens des villes. Mais comme ce codage n'apporte rien à l'intrigue je l'ai laissé de côté.

...(=I).
Ceci n'est probablement pas le cas pour les étrangers qui ne jouent plus de rôle en ce moment. Ceci montre une des différences avec les paradigmes inspirés de l'intelligence artificielle, où on aurait plutôt tendance à inclure cette constation.

...syntaxiques.
Implicitement j'ai montré qu'il est plus pratique de codifier d'abord tout le reste, bien que souvent le codage des liens syntagmatiques entraine des modifications de celui des processus narratifs isolés déjà effectué. Pour des raisons de clarté je me suis abstenu de montrer ces vas et viens. Cette "politique de présentation" sera aussi valable pour la discussion d'autres grammaires.

...B).
Une notation logique qu'on ne trouve pas chez Bremond "(SIMUL A B)" est introduite ici. "SIMUL" est un prédicat relationel qui lie les deux arguments, le processus narratif A et le processus narratif B. Cette notation permet la formalisation et la définition de graphes.

...notation.
Les termes devant le ":" dénotent la catégorie d'un argument. Par exemple "satisfaction" est le prédicat pour tout ce qui suit, mais il est un argument de type "ante" pour le prédicat relationel "simul". Il serait possible de laisser ces catégories de côté, si les arguments correspondent à des catégories fixes et uniques comme chez Bremond.

...récit.
Comme la grammaire de Bremond n'a pas été développée dans cette optique je m'abstiens de faire cette demonstration, et je réfère à la section sur les techniques de l'intelligence artificielle.

...textes.
On pourrait par exemple exiger qu'un état de satisfaction devrait précéder un état de dégradation, et que la dégradation devrait avoir une relation causale avec un processus suivant. A un autre niveau on pourrait par exemple exiger d'une tragédie qu'elle se termine par un état d'insatisfaction.

...syntaxiques".
On renoncera dans ce chapitre à montrer plus en détail de telles améliorations. La critique suivante le montrera qu'il existe d'autres problèmes dont il faudra également s'occuper. Finalement on présentera des grammaires capables de représenter la structure dans la section sur les techniques-AI.

...incertain.
Dans la littérature on trouve déjà des suggestions pour formaliser un peu ce processus de mise en résumé. Ainsi Hendricks (73) (cf. Gülich 77:236) propose une méthode à deux étapes pour établir un résumé narratif codé. Mais comme il est également pas très opérationel je me limite à indiquer les principes: (1) L'étape première, appelée "normalisation" est la plus intéressante (ici) et prépare le texte pour la codification proprement dite: (a) Tout d'abord toutes les expressions anaphoriques dans le texte sont remplacées par leurs référents. (b) Ensuite toutes les clauses descriptives, c'est-à-dire ne pas contenant d'action) sont éliminées du texte. (c) Puis toutes les propositions sont mises dans une forme standardisée qui permettra (d) de les reécrire d'une facon à ce qu'elles contiennent si possible une action, un agent et un patient. (2) La mise en résumé, la deuxième étape, consisterait en un codage proprement dit. Hendricks distigue un résumé paradigmatique (qui regroupe les personnes d'une faccon à ce qu'elles sont en opposition) d'un résumé syntagmatique qui ressemble à celui de Todorov ou de Bremond (dans le sens où connecte des propositions individuelles par des prédicats à deux places). D'autres auteurs comme Van Dijk (77) ou comme Rummelhart (75) proposent également des solutions plus formalisées que je ne reproduirai pas ici comme elles n'ont pas de rapports avec le problème structuraliste.

...exacte.
Toutefois ceci est une entreprise très difficile comme l'ont montré les efforts de l'analyse de contenu quantitatif (cf. The general inquirer, the Harvard Inquirer de Stone, etc.), où on a essayé de construire d'enormes dictionaires de "desambiguisation" pour pouvoir coder un texte dans un "langage" objectif.

...général.
Le grand sociologue Parsons a rencontré les mêmes difficultés lors de l'analyse de l'action et du système. Au fur et à mesure que son système conceptuel s'était différencié plus, il est devenu moins flexible et plus difficile à utiliser. Le cas le plus frappant est celui des tableaux croisés concptuels dans sa théorie générale de l'action dans Parsons 51).

...percoit.
J'utilise le terme "réalité onthologique" dans un sens un peu imprécis. Il ne s'agit pas de prétendre qu'on a un accès directe à la réalité. Mais on a quand-même une idée sur ce qui se passe dans le monde au niveau des actions, même si c'est médiatisé symboliquement. Voir notre discussion des modèles AI partiels dans le chapitre 6.

...réalité.
Les tentatives de Bremond pour analyser ces connections ne sont pas suffisants comme elles collent trop près de la discussion des rôles eux-mêmes.

...apporter.
Pour commencer on pourra questionner l'utilité d'analyser des systèmes de signification indépendemment de leur porter et transmetteur, de l'Homme. Toutefois dans le cadre de la conclusion de cette section je vais respecter ce paradigme (auquel je ne crois pas pour des raisons que j'explique en détail ailleurs dans ce travail).

...exemples.
Il faut aussi rappeler que l'approche des structuralistes est la plus vielle des approches ici étudiées, et que les autres ont pu profiter (au moins en principe) de ses problèmes.

...formel
Pour une définition plus exacte du concept de grammaire, cf. mon annexe sur le concept de grammaire. Toutefois une lecture soigneuse des titres, où je discute des grammaires donnent une introduction intuitive suffisante.

...structuralistes.
cf. Chomski (59) pour une définition accesible de ses idées de base. Il convient de noter à cette place que Chomski se voyait comme poste-structuraliste. Le succès de ses théories ont surtout fait des ravages contre les théories behavioristes de l'acquisition du langage.

...Thorndike").
Lors de de la discussion de ces grammaires j'utiliserai une forme standardisée de notation: "->" signifie "l'élément à gauche de la flêche peut être remplacé par ce qui est à droite de la flêche. Cela peut être un seul élément (ou symbol) ou une chaîne d'éléments. S'il y a plusieures flêches qui partent d'un élément, cela veut dire qu'on peut le remplacer au choix par ce qui est à droite. Des éléments écrites en majuscules sont des éléments non-terminaux. Ils doivent être reécrites en éléments terminaux écrits en minuscules. "*" signifie qu'un élément peut être utilisé plus qu'une fois de suite. Le signe "+" est en fait inutile. Il dit simplement que des éléments dans une chaine doivent se suivre. "|" signifie "ou"; je l'utilise parfois à la place de multiple flêches.

...l'intrigue.
Par exemple "le récit comme propagande", ou "le récit comme lieu de resolution de problème" sont des thèmes qui doivent être exploré par d'autre moyens selon ces auteurs

...fournissent
cf. Bock (78:130), van Dijk (77). L'approche de Van Dijk est discuté un peu plus en détail dans le chapitre 8.

...réproduction.
Comme je l'ai mentionné plus haut, l'intérêt pour les récits est partiellement justifié par l'argument que le récit est l'objet textuel le plus approprié pour tester des hypothèses non-triviales sur la mémoire: Un récit populaire a été reproduit oralement pendant de nombreuses générations, et devrait se réduire, au bout du compte, aux seules informations qui ont su résister aux longs processus de sélection. Cette hypothèse bien que plausible, est difficile à corroborer, comme toute hyptothèse sur nos capacités cognitives complexes. Toutefois des très nombreux espériments ont confirmé sa raison d'être.

...reproduction.
Rappelons que toutes ces recherches se concentrent sur la forme du récit, et non pas sur le thème. Si on incluérait toute la dimension du traitment du récit on aura des multiples schémas "au travail". Ainsi il en aura un qui "travaille" sur la structure du récit. D'autres sur la structures des plans et buts des acteurs, d'autres sur l'évaluation. du récit, etc. Dans cette section je ne discute (comme je l'ai déjà mentionné) que la première catégorie qui est une structure de savoir sur la construction conventionnelle des récits.

...cognitives.
Rummelhart (77) a présenté un formalisme-AI comme modèle très général de compréhension de récits. Ce modèle tout en incorporant une grammaire de récits génératrice, essaye d'y incorporer plusieurs types de raisonnement cognitives. Il constitue un modèle de l'ésprit "parallel", c'est à dire pour chaque type d'operation, comme la reconnaissance de la structure du récit, ou encore l'analyse syntaxique des phrases il existe une agence qui sait s'en occuper tout en communicant avec les autres agents.

...différente.
Thorndyke (77:83 ff.) a présenté par exemple quatre versions d'un récit aux sujets expérimentaux: (1) Un récit "complet", (2) un récit, où l'intrigue est présenté avant le thème, (3) un récit ou manque le thème, et (4) une récit, où manquent les connecteurs causaux et temporelles. La compréhension et la mémorisation était bien meilleur pour (1), mais meilleur pour (2) et (3) que pour (4). Les résumés pour (1) étaient plus courts. Dans la même serie de testes des versions hierarchisées avaient plus de succès que les versions non-hierarchisées.

...politique.
La notion d'intertextualité crée par Kristéva réfère au fait qu'on peut voir un texte comme étant le produit et le producteur d'autres textes.

...événéments.
Ceci peut très bien être observé dans certains articles des journaux qui par exemple couvrent un événement singulier sans donner l'information "background" nécésaire à sa compréhension. (d'un thème qui dure par exemple pendant au moins deux semaines et qui est tout le temps actuel)

...grammaires.
Dorénavent je vais utiliser en règle générale le mot grammaire comme concept technique capable de décrire une structure symbolique. Le terme "schéma" désigne ou bien la capactié d'utiliser une telle grammaire, ou bien plus directement la capacité de produire, de mémoriser ou de comprendre un texte, qui peut être partiellment décrite par une grammaire.

...politique.
Il s'agit d'une histoire inventée par Thorndyke appelée Circle Island Story qui à été présentée sous de formes variés à des sujets pour des testes psychologiques. L'histoire agit d'une petit île dans l'ocean qui a un gouvernement,etc., et des paysans habitant au centre qui voudraient irriger leurs terrain à l'aide d'un canal. Le canal est construit trop petit pour des raisons écologiques. Les paysans se fâchent et une guerre civile semble inévitable.

...bas".
Ceci est une traduction de l'Anglais "top-down", une notion crée en informatique théorique qui dit, exprimé d'une manière un peu trop brève, qu'on applique d'abord des catégories très généraux à un objet avant de les raffiner.

..."state".
En principe le statut théorique des ces "event" et "state" n'est pas très claire. Déjà "Subgoal, GOAL, CHARACTER, LOCATION, TIME" sont des éléments terminaux. Les règles de reécriture associés comme "GOAL -> state" sont en fait des spécification sur des valeurs que ces éléments peuvent prendre. La même chose est aussi vrai dans une moindre mesure pour "OUTCOME" et "RESOLUTION".

...terminal.
La situation peut en fait être beaucoup plus compliqué comme le lecteur qui essayra d'appliquer ces grammaires peut découvrir.

...2
Le lecteur est prié d'étudier la fig.9 qui contient la grammaire. Le résultat de l'analyse est montré dans la fig.10

...(7).
Comme l'histoire est raconté ces phrases 4-8 définissent d'une manière claire un thème. Si on avait par contre inlcut une phrase 3b qui indique que les montagnards voudraient être plus riches, la défition du thème aura été radicalement changé.

...épisodes.
A ce titre on peut constater que je j'aurai pu codifier cette histoire d'une manière différente, plus hiérarchisé. J'ai choisi la version la plus simple pour des raisons évidentes. On outre, c'est celle qui possède un mimimun d'éléments manquants.

...reécriture.
Les raison pour avoir présenté la grammaire de Thorndyke auparavant était de rendre le lecteur plus familier avec ce type d'analyse formel. Cette grammaire-ci est plus difficile à utiliser. Comme je la traiterai plus rapidement, il est nécessaire que le lecteur essaye de comprendre au moins le principe de l'utilisation d'une grammaire, qu'il soit capable de suivre les règles durant mon codage et qu'il se réfère aux figures 11 et 12 pour comprendre mon texte. J'ai marqué les règles génératrices avec un G, les règles de restrictions avec un R, et les règles de transformation avec un T.

..."POST".
Ceci par exemple quant le héro prend des vaccances.

...épisode.
Comme c'était le cas pour la grammaire de Thorndyke, on peut constater qu'il y a plusieures possibilités de codification, bien que les autres soient moins bonnes. Ainsi j'aurais pu "voir" une structure "DEVELOPMENT (Cause DEVELOPMENT)* à la place de nos episodes imbriqués, où la deuxième EPISODE devient le résultat du développment de la première. Dans cette structure alternative, les gens de villes auraient le but implicite de limiter la vente des immeubles sans trop fâcher les gens de la montagne, but qui n'est atteint que lors de la deuxième tentative. Je considère ma solution présentée comme meilleure, parcequ'elle reflète l'ambiguité rélle qui existe autour du rôle des protagonistes. Elle est égalment meilleure parcequ'elle ne manque pas d'éléments prévus par la grammaire.

...précedente.
Cette information sur l'application des règles de transformation n'est pas montrée dans la fig.11. Je renvoie à Johnson (80) et à ma discussion du récit Ib.

...villes.
Selon la grammaire il est possible d'écarter un "ENDING" d'un épisode, s'il est déjà contenu dans le "ENDING" de l'épisode précédent (qui doit être imbriqué). Un tel fin se trouve en effet dans la phrase (11c). J'aurai pu remplacer le "Ending Event" (11) par tout un "EPISODE" (contenant 11 et 12), ce qui aurait donné une structure plus séquenctielle au récit.

...récit.
En ce qui concerne notre récit Ia, j'aurai pu coder en effet le fait d'avoir proposé un compromis comme "EPISODE" complexe, où la "COMPLEX-REACTION (vouloir préserver la paix) manque.

...traditionelle.
Cf. mon commentaire dans l'appendice

...sens.
Ceci est beaucoup moins valable en ce qui concerne les histoires écrites (s'il ne s'agit pas de transcriptions d'histoires de la tradition orale). Ces textes ont en règle général une forme qui exige beaucoup plus de traitment bottom-up. Autrement dit: Lors de la lecture d'un texte pareil il faut plus de réflexion pour attribuer un sens à un élément, il y a donc moins de certitude "garantie" par un schéma dans la communication.

...identifiée.
En général on pense que la mémoire de travail ne peut travailler avec plus que 6-8 unités quelconques.

...l'ambiguité.
Ainsi si quelqu'un tue quelqu'un dans un récit c'est bon ou mauvais, si c'est le protagoniste ou l'antagoniste. Un autre exemple est la fonction des éléments narratives: Ce qui peut être une tentative dans un récit, peut devenir le début dans un autre.

...hiérarchique.
Dans les termes de Johnson et Mandler (80:58): Our representation of the base structure of stories from the oral tradition is intended to characterize a speaker or listener's conventional knowledge about the plot of a story that can be used to provide the basic framework or organizing the set of statements composing the surface structure. By conventional knowledge we mean a basic set of basic categories into which the various states and events expressed in the story can be divided and the connections between theses categories.

...schémas.
A ce titre je mentionne le problème disctuté ailleurs dans ce travail de la possibilité de construire des grammaires plus thématiques qui décrivent certains types d'événnements politiques.

...génératrices
Pour ne pas trop compliquer la discussion je me concentrerai à discuter seulement les questions qui concernent des approches voisines de Thorndyke, et Johnson et Mandler. La variété dans le champs est en effet déjà impressionnante. Ainsi De Beaugrande (82:390ff.) énumère six perspectives (qui peuvent se superposer) pour définir le statut des grammaires.

  • "(1) The rules are stipulated solely by the formal constant of the grammar.
  • (2) The rules are analytical techniques to be applied by the investigator.
  • (3) The rules represent human operations carried out when producing or comprehending a story.
  • (4) The rules stipulate not all human processes, but only those dealing with the order of story constituents.
  • (5) The rules do not account for the processing of stories, nor for the sequencing of stories, but only for abstract expectations about stories.
  • (6) The rules stipulate the ideal toward which stories evolve in repeated tellings."

...compréhension.
cf.la discussion dans Johnson (80:77 ff.), Thorndyke (80:39f.), Black (79), Frisch (81), etc.

...différentes.
Toutefois les grammaires génératrices existants rencontreraient des grandes difficultées pour maîtriser des structures parallèles complexes ayant lieu dans le monde raconté.

...perlocutoire.
La question de ce qu'est une histoire politique devient bien plus difficile lorsqu'il s'agit d'un texte comme "Une histoire de vente d'immeubles 3". Elle et en fait une argumentation ou il faut extraire des parties du texte pour former une texte narratif.

...grammaires.
C'est question va traité plus loin dans la section sur l'influence de l'intelligence artificielle.

...compris.
Je reviendrai brièvement sur cette question dans le chapitre 8.

...AI
"AI" est une abbréviation pour Anglais "Artificial Intelligence", un nouveau champ de recherche né dans les années cinquante aux Etats-Unis. Pour une introcution non-technique, cf. Boden (78).

...récit.
La "technologie" utilisée dans un modèle de compréhension de récit par une personne pourrait également permettre la simulation (et donc la compréhension) d'autre phénomènes où on peut parler de communication, de traitement et de transfert d'information à structure narrative. Un tel cas serait par exemple la simulation de la représentation qu'à une administration sur certains événements.

...approches.
Certains chercheurs en AI comme Wilensky (83) et Black (80), ou des "sympathisants" comme De Beaugrande (82) ont vivement attaqué toute recherche faisant des modèles cognitifs non-AI, donnant lieu à des débats intéressants dont les effets commencent à se faire sentir.

...disposition.
Il est de nouveau utile de mentionner que l'intérêt du politologue est légèrement différent de celui des linguistes et psychologues travaillant sur ce phénomène. Parfois il n'a aucun intérêt à savoir comment un texte est traité effectivement par un récepteur humain. Mais comme on le verra plus loin, ces mêmes techniques AI qui servent à construire des modèles cognitifs peuvent être utilisés pour faire des simples analyses de contenu. Comme moi-même je m'intéresse à élaborer des modèles de simulation de l'action discursive, il est absolument nécessaire d'avoir des modèles précis de production et de réception de texte, même si leur signification est sociologique et non pas psychologique.

...narratif.
Ce phénomène est une des principales raisons qui ont poussé des linguistes à s'intéresser aux modèles AI d'utilisation du langage. En effet, les systèmes statiques de classification ne leur permettaient pas de monter pourquoi certaines structures textuelles apparaissent et comment par exemple le savoir sémantique peut être organisé.

...constructifs.
Certain chercheurs avancent même que la structure profonde de savoir - qu'elle soit le resultat d'un processus de compréhension ou à l'origine de la production d'un texte - est fondamentalement non-linguistique. Ainsi il y aura les trois nivaux de représentation de texte: une structure linguistique de surface, une structure profonde, et une structure de savoir non-linguistique qu'il faut considérer dans l'analyse.

...phrase
Quand j'utilise le terme phrase, je pense plutôt à une sorte de phrase minimale qui peut faire partie d'une phrase plus longue, appelée parfois enoncé, ou en Anglais "clause".

..."problem-solving"
La résolution de problème a été exploré par l'intelligence artificielle à partir des années cinquantes. A l'époque on avait l'intention (échouée) de créer des modèles généraaux de résolution de problème qui seraient voisins de nos capacités cognitives. Cf. Simon (72).

...actes.
Dans ce travail je ne peux pas vraiement entrer dans le domaine de la réolution de problème. J'en donnerai juste une idée synthétique. Mes plans pour ma thèse de doctorat contiennent une discussion plus approfondie du concept de resolution de problème sur un plan plus général.

...réductionistes.
La présentation de ces approches nous permet également d'évaluer dans le chapitre 7 la possibilité de construire des unités conceptuelles plus complexes que l'état, l'événement, le lien causal et les structures composées. On se penchera alors brièvement sur les notions de caractère, de script et de structures de buts. On pourra enfin esquisser les éléments d'une théorie du récit de l'"avenir" à la lumière d'une discussion d'analyse du récit en science politique.

...problème
Plusieurs auteurs ont déjà présenté des travaux exploratoires sur cet aspect. J'ai tiré des idées principalement des travaux de Black (80) et de De Beaugrande (79). D'autres sources étaient De Beaugrande (82), Wilensky (81), Wilensky (78), Wilensky (82), De Beaugrande (82b), Bruce (80) et Graesser (81).

...narratif.
Il est un peu facile d'utiliser ce terme très général de "monde narratif". Il est clair qu'un tel monde bien organisé n'existe pas. Toutefois il est légitime de postuler certaines constantes qu'on peut rencontrer dans la plupart des récits d'un certain domaine. Le domaine le plus analysé est certes celui du conte de fées mais on dispose quand-même d'un certain savoir sur le domaine politique.

...contre-planification:
La littérature parle aussi de "goal-competition", "antiplanning". Les ouvrages les plus importants à ce sujet sont Carbonell (79) et Wilensky (83).

...récits.
Ainsi un modèle AI proprement dit contiendrait aussi un modèle générale de compréhension de texte.

...réaliste.
Nous allons examiner plus en détail cette fonction des règles de production du récit dans l'exemple du modèle de DeBeaugrande discuté plus loin.

...réflexion.
Par exemple si dans un conpte de fées un Dragon enlève une fille, un enfant saura que c'est dangéreux pour la fille et qu'il faut la libérer. Mais l'enfant ne se demande pas ce que le dragon va faire avec la fille. Il classe l'événement simplement dans le schéma "dragon - enlève - fille" à qui va suivre un schéma "heros - libère - la - fille", où il y aurait peut-être plus d'activité de résolution de problème proprement dite.

...connection.
Répétons qu'il s'agit de montrer d'une manière simple comment on peut définir un langage qui permettrait de représenter partiellement le résultat d'un processus de compréhension. Un modèle complet devrait rajouter d'autres niveaux de représentation, ou mieux les intégrer dans un système de représentation plus complexe.

...raconté.
Cette affirmation est un peu floue et incomplète. En réalité une personne doit disposer un savoir général sur le monde du récit et il crée d'autres états à discretion. Certains états sont aggrégés consciamment ou automatiquement, certains autres sont potentiellement prêts à être invoqués. On a vu ce principe un peu lors de la discussion du "problem solving".

...MéCHANT).
Nous n'allons pas nous arrêter sur la question de la représentation formelle de texte, en effet les modèles simples qu'on discutera n'auront pas besoin de ce degré de formalisation.

...etc.
Comme ce travail n'a pas pour but de développer une logique de l'action qui nécessiterait pas seulement une representation symbolique de la forme d'une action, mais aussi de son contenu, nous nous arreterons pas plus en détail sur ce thème.

...noeud
Un noeud de réseau est parfois aussi appelé état de réseau. Pour éviter toute ambiguité je n'utilisierai pas ce terme ici.

...fin.
Le lecteur est prié de regarder la fig.16 "le réseau de transition pour le récit Ib" pour avoir une idée graphique de cette notion.

...générale.
On se rapelle qu'on a déjà fait cette suggestion en ce qui concerne la grammaire Bremondienne.

...libre.
Il existe également plusieurs versions légèrement différentes de leur mécanisme de représentation. Ici j'utiliserai un amalgame qui s'inspire principalement de DeBeaugrande (79).

...suivant.
Avant d'examiner les processus de traitement de texte les plus importants, j'aimerais encore dire que cette discussion ne veut que présenter les concepts, mais qu'il ne s'agit pas de montrer en détail comment le récit est effectivement traité. Je ne vais pas montrer comment un tel récit aurait pu être produit, mais je discuterai marginalement la perception que le récepteur a des règles de production de récit. En outre je pense que la distinction de neuf processus cognitifs est assez arbitraire. Il s'agit en fait d'une multitude de processus que les auteurs ont regroupé. Mais à ce niveau de recherche non-formalisée les questions aggrégation ne sont pas si importantes.

...récit.
Je les ai également déjà présentées dans la fig.14 ("Des règles simples pour la production d'un récit"). Comme il s'agit d'un récit "normal" et relativement simple, ce seront surout les règles 1a - 7a de cette figure qui s'appliquent. Les règles 1-7 traitent de récits sans antagoniste, et les régles 4.1.a - 9 sont de règles s'appliquant à des récits plus compliqués.

...l'autre.
Un lecteur du récit Ic sera probalement plus partisan. Il identifierait les milieux populaires comme protagonistes qui malheureusement ont raté leur but.

...éléments.
Si la description suivante parait trop abstrait pour le lecteur, il peut examiner la fig.16 ("le réseau de transition pour le récit Ib"), où je présente le résultat d'analyse de notre récit standard.

..."+".
Cette information plus qualificatrice pourrait aussi être incluse dans un représentation plus formelle du contenu d'un noeud. Mais comme ce derinier est exprimé en langage naturel pour le moment il n'y a pas de raison.

...complexes.
cf. Lehnert (83)

...Lehnert.
Si cet exposé parait trop abstrait au lecteur, il pourra se référer au codage du récit qu'il trouvera un peu plus loin.

...cinquantaine.
Des raisons d'espace ne permettent pas une présentation de ces unités. Une relativement bonne version du lexique est publiée dans Lehnert (81).

..."I".
Actuellement on travaille sur la création de règles et heuristiques de codage plus strictes. Des telles règles seraient peut-être même formalisées le jour où le codage se ferait par ordinateur pour des textes simples. (cf. Lehnert 81:326ff.)

...codeur.
Ainsi le codage d'un récit sur Jesus a été effectué très différemment par deux protestants d'un côté et un juif d'autre part. Il serait également possible d'utiliser ce codage dans des recherches-action, où un sujet code sa propre histoire pour ensuite pouvoir la transformer (cf. Finger 82).

..."Ia"
Le résultat du codage est présenté dans la fig.18 ("le réseau des états affectifs du récit Ia").

...problème.
Un exemple de ce type de codage serait l'analyse du "Christus patiens" de Toynbee par Lehnert, Alker, Schneider (83). Dans une des versions du codage on a obtenu 148 "M", 108 "+" et 56 "-".

...justifiée.
Toutefois l'utilisation fréquente de ces connecteurs crée une structure affective beaucoup plus dense, et parfois plus difficile à résumer.

...acteur.
Je renonce à donner une définition plus précise, car a) notre analyse aurait également abordé sans ces nouveautés, et b) il ne s'agit que d'un exemple.

...unités.
Souvent il faut faire plusieurs tentatives pour faire un bon dessin de ce graphe de connectivité. Il faut s'efforcer de garder une trace temporelle, ce qui n'est toutefois pas toujours possible en raison de la multiplicité des unités complexes. Il faut egalement essayer de dessiner la structure la plus simple sans liens trop longs ou trop entre-croisés. Ces derniers principes aussi sont parfois contradictoires. Pour l'interprétaton il est également avantageux de garder le noeud appartenant au même acteur du même côté.

...noeuds.
Toutefois les "vrais" modèles AI qui ont inspiré ces recherches en possèdent une formalisation complète. (cf. par exemple Schank:75). Mais comme on le sait leur désavantage est qu'ils n'arrivent à traiter que de petits récits d'un domaine limité.

...primaire.
Comme ce travail se concentre surtout sur l'analyse de ce message premier, cet aspect est négligé dans ce travail, et sera repris dans un autre sur l'argumentation.

...texte.
Cette section n'a pas pour but de développer une théorie sociologique ou psychologique de l'acteur. Il s'agit plutôt de cerner les idées développées dans les sciences du texte.

...récit
En ce qui concerne ce paragraphe je me suis beaucoup inspiré de Rorty (76), mes idées ne sont en conséquence pas très originales. Dans ce paragraph nous allons passer en revue quelques conceptions purs de l'acteur qui ont été distigués à la fois dans la littérature (les récits) et dans les différents paradigmes d'analyse. Ces deux perspectives ont une signification épistémologuque différente, toutefois pous nous il ne s'agit pas de faire une analyse de la littérature ou encore de la critique littéraire, mais de gagner des concepts "d'acteur textuel" qu'on pourrait utiliser dans un modèle d'analyse.

...Droit.
Dans les sciences sociales cet acteur émerge surtout de la sociologie de l'action Weberienne ou Parsonienne (cf. par exemple Parsons 51).

...choisir.
Entre parenthèse, ceci fait que le crétien peut distinguer entre moralité et vie pratique, entre ce qu'il est au fond et ce qu'il doit faire dans sa vie professionelle.

...artificielle
Toutefois l'acteur tel qu'il est défini implicitement par les modèles AI partiels qu'on vient de voir, ressemble plutôt à la personne.

...phénomène.
En ce qui concerne la discussion suivant je me suis surtout laissé inspirer de Chatman (78:107-138), de..

...l'action,
Le principe de mimesis ne peut pas être discuté dans ce travail. Cf. Ricoeur (83) qui élabore un modèle que j'approuve beacoup. Ici on ne retient que le fait que Aristote est surtout un théoricien normatif du récit, et que la tragédie (une forme de récit) est la forme supérieure de poétique, qui elle est encore plus noble que la rhétorique.

...personne.
Toutefois ceci ne vient pas de sa conception générale de l'acteur, mais du fait qu'elle isolent l'analyse de l'intrigue de celle d'autres aspects.

...constitution.
La distinction "figure"-"forme" a été développée dans la psychologie de la forme, c.f mon papier sur le concept de l'acteur et en psychologie et en sociologie que je suis en train de préparer.

...situation
Je me réfère à notre discussion des modèles AI partiels, notamment notre discussion de DeBeaugrande (79).

...ici.
On a fait allusion à cette problématique dans le chapitre 3.

...cognitive,
c.f. notre discussion des mécanismes de compréhension (insertion dans des structures connues, prédictions, etc.) dans les sections traitant de l'intelligence artificielle.

...intéressante.
Si les descriptions, explications, etc., dépassent leur niveau de fonctionalité pour l'intrigue, ils s'agit d'un texte mixte comme le "récit" Ic. L'analyse de telles textes n'est pas examiné dans le contexte de ce travail.

...politiques.
La raison pour le choix de ce domaine de discours toutefois réside plutôt dans le fait que le chercheurs ont voulu montrer au gouvernement (le financeur principal des recherches) qu'il faisaient quelque chose d'utile. Mais il existe des exceptions comme les programmes de Carbonell (81) et de Birnbaum (81) et al. qui sont d'un intérêt directe pour le politogue. Comme ils m'intéressent pour d'autres raisons (les systèmes de croyance et l'argumentation), je les discuterai dans un autre travail.

...développement.
Voici les six majeurs stages du développement du paradigme Yale, entre parenthèses les programmes et publications): 1. traduction automatique (fin des années soixante); 2. "Computational semantics" (début des années soixante-dix); 3. Inférence conceptuelle programmé (MARGIE) (cf. Schank 1975); 4. Structures de savoir supérieur (PAM, SAM) (cf. Schank 1977); 5. Compréhension intégrée (POLITICS) (CYFR) (cf. Carbonell 81); 6. "Memory organisation packages" (IPP, BORIS) (cf. Schank 1982);

...action.
Pour préciser, ce ne seraient pas les définitions des DC d'action seulement, mais leur expansion dans des DCs plus larges contentant par exemple des restrictions sur les possibles arguments.

...aujourd'hui.
Le programme POLITICS (cf. Carbonell 81) a montré qu'il faut d'autres primitifs pour bien représenter le monde politique.

..."cas"
"Cas" est une très mauvaise traduction de "slot", mais comme "fente" semble être incompréhensible, je garde le mot anglais.

...narratifs.
Comme le script a été documenté dans n'importante quel introcution à l'AI je m'abstient à donner un exemple plus concret.

...sousbuts.
Pour justifier de nouveau cette présentation plus que courte ces notions de planification, je renvoie encore une fois à mes futurs travaux.

...81).
Un autre programme très intéssant qu'on ne discutera pas ici est TALE-SPIN qui permet de générer des récits sur la base du savoir de résolution de problème.

...complexes.
Paralèllement, le développement d'ordinateurs "personels" de haute capacité va permettre le traitement intensif de textes de plusieurs dixaines de pages en temps très raisonable, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

...exercices.
J'ai déjà indiqué au début de ce travail qu'il n'est pas possible de discuter cette question dans le cadre limité de ce travail.

..."instantiation"
Il est possible de traduire ce terme technique par occurence, mais cela lui prendrait sa connotation précise qui veut dire qu'un concept symbolique dont le système a connaissance a été utilisé dans un texte.

..."frames";
c.f Minsky 75 qui a créé ce terme, Le terme de "frame" porte aujourd'hui toutefois des multiples significations, allant du schema, au script et aux DC.

...politologues
cf. MALLERY,John,C., Narrative models of politics: prospects and problems, M.I.T., Dept of pol. science, draft, May, 1982; et DUFFY,Gavan, LEX: an object oriented parser for the LISP machine, M.I.T. Dept. of pol. science, draft, August, 1983.

...simple.
Le fait qu'un même récit peut être transmis par des multiples médias montre la justesse de cette affirmation.

...connectées.
Cette représentation ne va pas être discutée ici. Elle pourrait par exemple avoir la forme qu'on a présenté dans le paragraphe sur l'amélioration du langage de Bremond

...réunir.
Certaines tentatives d'unification simples ont déjà eu lieu, comme celle de Black (80) qui présente une grammaire génératrice qui permet la représentation d'un récit en termes de résolution de problème.

...présent.
Ceci fait un peu injustice à aux travaux des disciplines comme l'anthropologie et à l'éthno-méthodologie. Toutefois leur apport n'est souvent pas très systématiques ou n'a pas de rapports directs avec l'analyse du récit proprement dite.

...récit.
Il y aura certaines rédondances par rapport à la dernière section, mais ceci perment de voir un même phénomène sous des différents angles.

...culturelle.
Une question importante que cela soulève est la "mesure" de l'effet d'un récit. Négligé dans ce travail, cet aspect doit être traité dans une théorie ou bien de l'interaction discursive ou bien d'acceptation de texte.

...dramatisation,
Dramatisation au sens simple du terme. La notion de Kenneth Burke par exemple couvre un phénomène plus complexe.

...récit.
Ceci ne veut pas dire que toute analyse doit étudier la production et le traitement de récit. L'analyse de l'Histoire toute courte exige en effet seulement que l'analyste soit conscient des conditions de production du récit.

...d'emploi".
Cette critique s'applique aussi aux modèles que je n'ai pas discutés dans ce travail. Je pense même, que j'ai présenté les approches les plus prometteuses des différentes écoles.

...explorés.
A ce sujet, on peut s'inspirer par exemple de certains travaux AI qui ont des connecteurs et des règles de connection plus sophistiqués. Toutefois pour pouvoir analyser des longs textes provenant de domaines variés, et pour pouvoir effectuer le travail sans ordinateur, on a intérêt à ne pas trop compliquer ces modèles simples qui donnent déjà de bons résultats.

...plan.
P.ex notre récit Ia contient une "instantiation" d'un script simple pour un conflit "à la Suisse". Ce script "concrétisé" peut être comparé à d'autre récits pour gagner plus de signification. Dans ce récit le fait, qu'il faut deux participants qui ont des buts conflictuels, un évènement qui plait à l'un et qui dérange l'autre, une action négative de l'un, les plaintes de l'autre, et le compromis offert et accepté, semble à mon avis être une variante mineure du script de décision politique suisse, variante qu'on retrouve aussi sous le nom d'approche "trial-and-error" à la décision politique.

...formelle
Le terme "formel" est de nouveau utilisé dans un sens très large et non pas comme par la logique mathématique. Il veut seulement dit que les objets, relations ou fonctions ont une signification qui est unique et définie dans un système fermé.

...connues.
Par exemple la procédure de résumé de Lehnert ne peut plus être effectuée à la main pour des récits plus grands que le notre. Une longue version de l'analyse d'un graphe sur Jesus a pris plus d'une heure de temps de calcul sur une DEC-20.

...détail.
Le développement d'une théorie AI sur même un petit domaine du récit dure en règle générale plusieurs années.

...naturel.
En outre la plupart des ordinateurs actuels ne sont pas aptes à traiter un long texte d'une facon efficace. Ceci est une situation qui va changer assez rapidement toutefois. Les machines personelles AI courrantes avec une "megabyte" de mémoire interne et plus de dix mégabytes de mémoire virtuelle arrivent en effet déjà à représenter plus d'une centaine de pages de texte.

...automatique.
Ce travail incluerait la transformation de longues phrases compliqués en plusieures petites phrases, le remplacement de pronoms et d'autre mots ambigues par des références claires.

...suffisantes.
L'investissement de travail reste important toutefois. Le développement d'un majeur système AI dure au moins 2 ans, et nécéssite 5 Hommes/années, étant donné qu'au moins un des chercheur soit un programmeur/analyste très compétant.

...discuter.
En plus il faut rappeler que d'autres textes que des narrations sont plus importants pour ce type d'analyse.

...dit.
J'ai l'intention de produire un jour un modèle de l'action discursive qui traitera mieux de tous ces problèmes qui relèvent de l'intelligence artificielle.

...Furgler
J'ai construit ces histoires moi-même, toutefois elles reflètent un peu mes connaissances acquises sur ce thème dans le cadre d'une recherche (cf. Delley 82). En bref j'ai du comprendre que même certains gens directement touchés par cette législation n'ont pas une connaissance très élaboré de l'histoire de cette dernière.

Daniel K. Schneider
Fri Jul 14 16:25:37 MET DST 1995