Période II Exercice 2 : Création d'images fixes et animées

Texte extrait de Deseck P. : Météorologie, Editions de Toulon, 1980, p. 72

	"Une masse d'air peut être plus chaude ou plus froide que la surface au sol sur laquelle elle se déplace. Une masse d'air qui est plus chaude que la surface sur laquelle elle se déplace, est une masse d'air chaud. Cet air est stable.Une masse d'air qui est plus froide que la surface sur laquelle elle se déplace, est une masse d'air froid. cet air est instable.L'air chaud a un poids spécifique (densité) plus faible que l'air froid, ce qui signifie que l'air chaud est moins lourd que l'air froid. En comparaison avec l'air froid, l'air chaud aura donc tendance à monter tandis que l'air froid aura tendance à descendre."
Air chaud sur sol froid	"Lorsque l'air chaud rentre en contact avec la terre plus froide, la couche d'air plus basse se refroidira. Celle-ci deviendra donc plus dense et aura donc tendance à se maintenir en position la plus basse. Si elle est soulevée, elle retombera dans sa position initiale. Cet air est donc stable."
Air froid sur sol chaud	"Par contre lorsque la couche inférieure d'une masse d'air froid se laisse réchauffer par la terre plus chaude, cette couche deviendra plus légère et va s'élever au travers des couches plus froide, tandis que ces dernières vont tomber. L'air est donc instable."

Commentaires

Le texte se laisse facilement découper en 3 parties : la première indique les propriétés des masses d'air, la seconde décrit le phénomène qui en découle si l'on se place dans le cas "air chaud en contact avec terre froide", enfin la troisième décrit le phénomène inverse "air froid en contact avec terre chaude". Il faudra par conséquent illustrer les 2 dynamiques en créant 2 images animées, les informations définitionnelles, elles, peuvent faire l'objet d'un shéma explicatif.

Traitement des informations textuelles

• Le caractère chaud/froid d'une masse d'air se définit par rapport à la température initiale du sol.
• L'air chaud est "léger", stable, peu dense, il a tendance à monter
• l'air froid est "lourd", instable, dense, il a tendance a descendre
• Si l'air chaud entre en contact avec la terre plus froide, la couche d'air plus basse se refroidira, deviendra donc plus dense et se maintiendra dans sa position initiale. Si elle est soulevée elle retombera dans sa position initiale
• Si l'air froid entre en contact avec la terre plus chaude, la couche inférieure de cette masse d'air va se réchauffer, devenir plus légère et s'élever à travers l'air froid qui lui restera stable.

Du langage à la représentation visuelle

Je préfère ne pas représenter visuellement les informations "caractère chaud/froid d'une masse d'air, défini en fonction de la température du sol" et le fait que l'air chaud aura tendance à monter, l'air froid à descendre. Je pense que le texte est ici tout-à-fait explicite et suffisant; car c'est la bien la complémentarité image/texte propre à notre situation (didactique) de communication qui est en jeu ici pour la construction du sens. De même, exprimer clairement et simplement la densité et la stabilité me paraît bien difficile. Texte et image ont finalement chacun leurs avantages et leurs limites. S'il est besoin ici d'une image qui complèterait à profit le texte, je choisis de fixer l'attention en résumant les propriétés énoncées.(cf shéma 1). En revanche, les animations permettent de visualiser les phénomènes décrits, aident à rendre plus concrêt le contenu du discours et par conséquent à illustrent efficacement le texte.

Choix des variables visuelles

Conventionnellement le rouge et le bleu sont utilisés pour désigner le chaud et le froid. J'ai repris ce code dans les mentions "sol chaud", "sol froid" des animations parce-que je voulais qu'elles attirent l'oeil : il s'agit d'une information importante pour bien comprendre les phénomènes décrits. Le sol est quant à lui symbolisé par une bande brune.

J'ai imaginé les légendes comme devant autant présenter les images que titrer les 3 parties du texte. Créer des légendes pertinentes est chose bien délicate...

J'ai utilisé une option de flou (Photoshop) pour symboliser l'air, cette variable mais n'a pas grande valeur informative mais elle peut aider dans la compréhension globale des images.

Réalisation technique

J'ai utilisé Photoshop pour la création de l'image fixe et des séries d'images (certaines d'entre elles ont pu être "recyclées"), puis le presse-papier. Les animations ont été réalisées dans Microsoft Gif Animator dont l'interface est très simple et agréable (téléchargeable depuis Microsoft). C'est surtout la création des images qui est assez difficile dans un outil comme Photoshop. Mais il est aujourd'hui une référence en matière de graphisme, alors perséverance ! Pas de sérieux problèmes toutefois.

Conclusions

Si l'on se réfère aux principes donnés au chapitre Quelques principes essentiels de visualisation, le principe du moindre coût est respecté par l'utilisation de 2 outils et du presse-papier, je pense que les symboles utilisés et l'ensemble des codes sont familiers à tous, il n'y a pas d'effet proportionnel arbitraire ou dont les variations seraient indépendantes des valeurs propres des données.

Enfin, les images animées sont un peu petites, comparées à l'image fixe, mais si je réduis le shéma il n'est plus assez lisible, si j'agrandis les images animées la page est trop longue à charger...