home ¦ travaux ¦ staf 14
Présence dans le
cyberspace
Ce rapport résume l'évolution de mon travail fournit
pour le cours staf 14 lors de la première période. Il
comprend la réalisation de ma page personnelle (en format
html), de ma page "travaux" (en format xml) et de mon personnage MOO.
Ces différents points seront seront abordés selon 3
axes: aspects conceptuels, aspects techniques et
démarche personnelle. L'écriture devra
être concise et directe.
page personnelle
- aspects conceptuels - j'avais déjà
réalisé une page personnelle pour le cours de P.
Mendelsohn. J'y avais passé des heures pour un
résultat graphique, mais le tout avait été
réalisé avec l'éditeur Claris. Le code source
était donc pitoyable. L'ergonomie du site était
déjà pour moi un souci majeur. Or, j'ai pu noter de
sérieux défauts: utilisation de "frames", abus de
multimédia (animation, photo, son, etc.), information
difficile à trouver. Bref, trop d'images et pas assez de
contenu. Tout ceci a pu être corrigé pour ma nouvelle
homepage: un background unique pour toutes les pages, quelques
images et surtout l'utilisation d'une barre de menu des plus
minimalistes. Les options sont peu nombreuses: une
bibliographie des livres lus dans le cadre de ma formation
STAF, un lien sur l'unité TECFA (permettant d'aller
sur la page travaux), un lien sur mon cv, un lien sur ma
formation en psychologie et sur les différents
projets en cours de réalisation et une page de "bookmarks".
Le résultat devait être ergonomique et simple dans
l'utilisation, tout en respectant l'adage: "the less is more..."
- aspects techniques - le premier jet fut
réalisé sur Claris, avec des frames, des
idées d'animations en flash,
de menus
déroulants et tout le bazaar qui sert à rien.
Puis, j'ai découvert Webexpert que je trouvais bien plus
convivial que Claris, en ayant une vue à la fois sur le
code source et sur le browser. C'est ici que je me suis vraiment
aventuré dans les aspects plus techniques de la
création d'une page web (html, css, javascript, etc.).
David Touvet m'a du reste bien aidé pour l'architecture des
menus en javascript. Pour finir, j'ai découvert les
avantages de l'éditeur Xemacs, dont j'apprécie le
"buffers"... je buffe, tu buffes, nous buffons!
- démarche personnelle - j'ai eu des moments de
découragement, puisqu'avant je fuyais devant un code
source. Maintenant que la chose a du sens, je me sens plus
à l'aise. C'est même assez grisant de pouvoir faire
un peu de programmation, en tous les cas de comprendre la logique.
En conclusion, et pour reprendre les conseils de J. Nielsen
(2000), voici la base de la base pour tous ceux qui
désirent appliquer certains concepts d'ergonomie à
leur site internet: fixer la taille des images ou des tables en
pourcentage (for a resolution-independent design), peu ou pas du
tout de graphisme (à moins que la chose soit
nécessaire, car ça ralentit le chargement de la
page... "people like speddy downloads"), utiliser un format
standard (html), une page d'accueil épurée, une
écriture simplifiée (l'anglais s'y prête
mieux!), un contraste fort entre le texte et le background, une
couleur de liens par défaut (bleu pour les liens non
visités, rouge pour les liens visités), un seul type
de caractère (de préférence Verdana,
Helvetica ou Arial), préciser par qui et quand le site a
été retouché. Bref, le contenu est roi dans
une page internet: Simplicity, Usability, Content &
Scannability...
page travaux
- aspects conceptuels - que dire de plus, si ce n'est que
la page travaux se devait de respecter le design de ma page
personnelle. Pour cette raison, j'ai gardé le même
background (bg.gif) tout en remodelant l'apect global de la page.
Pour plus de cohésion, j'ai rajouté deux liens
permettant à l'utilisateur de revenir soit à la page
d'accueil de ma homepage (home), soit de revenir à la page
tecfa.html (back).
- aspects techniques - puisque j'ai passé beaucoup
de temps à assimiler les bases de la programmation html sur
Xemacs, j'ai eu l'impression de mieux comprendre les principes
fondamentaux du format xml que lors de la semaine de cours. En
gros, la page dtd fixe la grammaire propre au document sxml, alors
que le xsl représente la feuille de style
(équivalent des fichiers css). Le plus grand avantage du
format xml est qu'il permet une plus grande organisation et une
meilleure description du contenu du document. De plus, xsl permet
de classer des données dans un tableau, alors que ce n'est
pas le cas avec css. Bref, le xml est une norme qui devra
s'imposer dans la continuité de html, puisque ce sera le
seul moyen de permettre aux moteurs de recherche de trouver avec
plus de finesse l'information désirée par
l'utilisateur. Le problème est qu'il existe encore peu de
browsers qui peuvent afficher du xml (à part les derniers
naviguateurs Netscape et IE). De plus, le xml ne permet pas encore
de concevoir des pages, mais plutôt la structure du
document. C'est pour cette raison que le format html a encore de
l'avenir devant lui. Dans l'article de "competencemicro", on
comprend mieux l'avantage du format xhtml, qui se définit
comme du "[...] HTML, d'après les règles du
XML." (p. 7). D'où l'importance d'une bonne connaissance de
HTML. Pour finir, je voudrais soutenir Nicolas dans sa remarque sur la faiblesse de la feuille de style. Le résultat n'était en effet pas très ergonomique. Mieux vaut permettre à chacun de grouper l'ensemble des travaux d'une période sur une même ligne. On gagne de la place, ainsi qu'un peu d'esthétique au passage. Je milite donc avec Nicolas pour une modification du fichier dtd... révolution!... Ou peut-être l'illusion d'une révolution puisque la dernière version de ma page travaux ressemble à celle des autres, pour des raisons pratiques... finalement, l'informatique nous apprend à être docile, à se fondre dans le moule. C'est le phénomène d'homogénéisation numérique dont il faudra se méfier!
- démarche personnelle - je croyais pouvoir sabrer
certaines compétences techniques en évitant la
difficulté, mais je me rends compte de la
nécessité de connaître l'organisation du code
source. Avant de commencer TECFA, j'avais la croyance de pouvoir
m'en sortir sans jamais toucher à la programmation. Genre
je branche l'ordinateur, j'ouvre un éditeur convivial, je
clic, tu clic pour finir par s'extasier du résultat. C'est
joli, ça bouge mais je n'ai rien compris de ce qui se passe
en coulisse! Je m'avoue donc vaincu... je me suis résolu
à comprendre le langage quelque peu sectaire de
l'informaticien, mais Ô combien universel!... et finalement,
c'est d'une logique implacable.
personnage et bureau MOO
- aspects conceptuels - j'apprécie l'idée
du Moo, même si je n'ai pas vraiment eu l'occasion d'y
consacrer du temps. Mais je me réjouis d'utiliser la
plupart des fonctions disponibles (email, salle de
conférence: staf gina, échange d'informations, de
fichiers, etc.). Il est vrai que l'interface reste un peu froide,
une vision en 3D serait sans doute plus ludique... mais plus
complexe à réaliser. "Time will tell..." De ce fait,
je trouve que la new
gate de Brouze permet une meilleure visualisation des
possibilités du Moo. Son approche est plus ergonomique et
un peu plus accessible.
- aspects techniques - les commandes du Moo sont
nombreuses, je ne me suis donc aventuré à les
connaître toutes. Mais j'ai pu me familiariser avec la
naviguation, la communication, la création d'objets. Par
conséquent, je me suis créer un bureau que j'ai
nommé "Blade Runner's House" et qui communique avec la
salle de travail staf gina, mon personnage Moo s'appelle donc
BladeRunner (alias yves). Dans mon espace, on peut trouver un
bureau, une grande table, un tableau noir, un set TV, un
magnéto (pour les moments détente!...) et un
réplicant que je tâcherai de programmer au fur et
à mesure. Il est évident que je continuerai à
personnaliser cet espace tout au long de l'année. Par
exemple en créant une bibliothèque sur laquelle je
pourrai ranger mes fichiers de travail, ainsi que toutes
informations utiles (carnet d'adresses, etc.)
- démarche personnelle - j'étais un peu
effrayé au départ, surtout en voyant le nombre de
possibilités et d'actions dans le Moo. Mais je ne me suis
pas fait souffrance. J'y vais vraiment tranquille, par
étapes. Et ça marche!... je suis confiant pour la
suite des aventures de BladeRunner.
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copyright © yves grassioulet
last modified: 22/11/2000