Aspect pratique :
Les principaux avantages de webct, si on le compare aux possibilités qu'offre le net pour développer des cours, résident dans les outils qu'il propose, quiz, index, calendrier etc... qui sont relativement conviviaux une fois maîtrisés les principes d'utilisation. L'aspect gestion administrative des élèves, bien qu'il me soit moins familier, semble également proposer des possibilités notoires.
Les principaux inconvénients de cette interface sont à
mon avis :
- La rigidité de sa structure. Il est en effet central
de comprendre et respecter le protocole de construction lié à
l'interface. Il faut ainsi appeler les quiz depuis le bon endroit, de même
pour le glossaire et il appert parfois difficile de déplacer une
UI d'un endroit à l'autre. (ex : impossibilité de faire fonctionner
le conditionnel, malgré plusieurs phases de construction, déconstruction.)
- La faiblesse de son système d'aide. Bien qu'il existe
une aide en ligne, celle-ci ne permet pas de résoudre les problèmes
complexes que peut poser l'interface. Elle se limite à expliquer
les actions les plus simples.
- L'absence de signaux en cas d'erreur importante. Ce signal
existe dans certains cas (êtes vous certains de vouloir détruire
cette question) mais pas de façon systématique. (Ex : perte
des self test en copiant des chapitres)
- Économiquement le fait que le contenu non dynamique
d'un cours se trouve sur le net sans être "downloadable", force à
travailler en direct, avec les inconvénients inhérents (prix
de la communication, temps...). Un cours que les élèves pourraient
charger sur leur propre machine permettrait de contourner ces problèmes
(plus de connexion permanente, accès direct et rapide sur un disque
local...).
Aspect conceptuel :
Le principal avantage de webct est d'autoriser une vaste gamme de scénarii pédagogiques. Le lien avec le web permet de compenser facilement les limites de webct. Ces limites sont principalement liées à la faiblesse de l'interaction simultanée entre l'enseignant et les apprenants. La communication paraverbal et l'ajustement des pratiques expositives aux individus devient difficile, voire impossible. L'enseignant tend à se virtualiser totalement, remplacé par des structures logiques conditionnelles qui lient au passage d'un test l'accès à la poursuite de l'étude.
De façon très personnelle, j'ai trouvé que l'effort
nécessaire à la maîtrise de l'outil a primé
sur les questions
théoriques et que le temps consacré à ce premier
aspect a parfois voilé les questions conceptuelles. Ces
critiques deviennent obsolètes si l'on s'attache à webct
pour en faire un usage prolongé et professionnel, dans ce
cas, passer un ou deux mois à maîtriser l'outil n'apparaît
plus disproportionné.
Rapport entre différentes unité d'information (UI) :
Comme nous le verrons par la suite, les scénarii choisis intègrent
des UI textuelles et non textuelles.
Le premier chapitre est purement textuel, il se propose, sur le mode
de la réception, de familiariser l'apprenant avec les
principes généraux de la vinification (fermentation alcoolique,
malolactique etc...). Il s'agit donc d'une UI simple sans légende.
Les second et troisième chapitres proposent comme UI non textuel,
un schéma (dessin analogique ou simili), que l'apprenant doit pouvoir
comprendre s'il a assimilé la première leçon. Ces
schéma sont localisés à l'extérieur du document,
ce qui favorise l'ergonomie de la présentation. Ils représentent
une fonction d'information principale, dont l'accès est assuré
par des liens externes. Les UI textuelle qui accompagnent les schémas
ne les explicitent pas directement, mais amènent des informations
complémentaires. (par ex : la fermentation alcoolique doit être
contrôlée en jouant sur les températures, en sélectionnant
les levures.), des quiz permettent également de se replier
sur une pratique de l'exercitation, bien qu'il ne s'agisse pas là
d'un scénario central. Dans ce chapitre ces trois UI se retrouvent
donc dans un rôle de complément, et forme une UI complexe
à deux niveaux de structuration..
Les deux derniers chapitres présentent également des
UI complexes à deux niveaux de structuration qui s'articulent sur
une dépendance plus profondes des unités d'informations simples.
Leur mode de référenciation est inféré. Les
UI liées incorporent certaines