Artificial Intelligence and Tutoring Systems (E., Wenger)
Résumé du chapitre 1: Knowledge communication systems



Dans une situation d'enseignement dans un système tutoriel ou entre un enseignant et un élève, l'objet de la communication est la connaissance ou
l'expertise d'un certain domaine. C'est pourquoi l'auteur parle de "knowledge communication systems" puisque dans les systèmes d'intelligence
artificelle il s'agit bien de communiquer des connaissances.
Dans ce chapitre Wenger cherche à délimiter le champs des "knowledge communication systems" en abordant leurs buts, leurs méthodologies et leur relations avec d'autres domaines.

Il commence donc par faire la distinction entre les CAI (Computer-Aided Instruction) et les ITS (Intelligent tutoring systems). Dans les premiers,
il s'agit de traduire en code dans un programme, les décisions pédagogiques d'un enseignant ou d'un expert pour réaliser une situation d'apprentissage
interactive.
Pour ce qui est des systèmes d'intelligence artificielle, le but est de capturer la connaissance même d'un expert, ou d'un enseignant pour qu'ils puissent construire  d'eux mêmes des situations d'apprentissage interactives dynamiques.
En fait on retrouve d'un côté un système pré-programmé, dans lequel les décisions prises par l'ordinateur sont le résultat des connaissances d'un individu et de l'autre un système autonome, dans lequel la connaissance est explicitement représentée de manière à ce que l'ordinateur soit lui même capable de prendre des décisions en se référant aux connaissances dont il dispose. Dans les ITS, on assiste au transfert de cette notion d'expertise et plus seulement au transfert des
décisions d'experts.
L'auteur précise bien que la distinction entre CAI et ITS n'est pas toujours évidente puisque d'une part l'on peut avoir des CAI plus ou moins sophistiqués qui génèrent, par exemple, de manière autonome des exercices tandis que d'autre part les ITS ne sont pas encore tout à fait au point et certains toujours en phase expérimentale.

Ensuite il explique que ce passage d'une programmation de décisions à une programmation de connaissances pour rendre idéalement autonome le système a
des implications dans la création des softwares qui doit être pluridisciplinaire. En effet, parallèlement aux recherches et développements technologiques, le "knowledge communication" doit être considéré comme un thème de recherche plutôt que comme une application. Dans cette idée il faut intégrer, définir et mettre en relation des notions venant de la psychologie, de l'anthropologie ou encore de la linguistique permettant d'offire une multitude de perspectives.


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(N.G.G.  04.07.00)