Résumé de texte

                                        VISUAL COMMUNICATING
                                                                        Wileman
 

Ce texte est divisé en trois parties. L'auteur s'attache dans un premier temps à nous aider à comprendre le type d'éléments graphiques que l'on peut utiliser, puis les différents degrés de visualisation que l'on peut employer, pour enfin nous exposer les facteurs qui peuvent influencer un concepteur de cours dans le choix  du degré de visualisation qu'il donnera à ses représentations.

1. Types d'éléments visuels.
Pour représenter des objets, des actions ou des concepts, on utilise des symboles. Ces symboles peuvent être de trois types :
1. Les symboles picturaux : photos, illustrations, dessins, qui permettent de représenter quelque chose de manière réaliste et facilement identifiable.
2. les symboles graphiques, en rapport avec le concept sous-tendant la chose représentée et qui se situent sur une échelle allant de la version stylisée d'un objet au symbole abstrait.
3. Les symboles verbaux, qui sont de simples mots ou des phrases entières et peuvent décrire un objet ou une action.

Le choix de ces symboles est directement lié à l' objectif du concepteur, qui est de communiquer une information spécifique adaptée aux capacités et aux intérêts du public.
Il est important de mélanger les différents types de symboles pour rendre ces messages plus efficaces.
Une fois le symbole créé, il faut se demander si le symbole communique, si on comprend le message, et s'il est bien fait.

Si l'on demande à plusieurs personnes de donner leur avis, il faut s'attendre à différents types de réactions, qui peuvent être logiques, ou émotionnelles. Dans le premier cas, on peut essayer de redessiner le symbole mais pas dans le deuxième, puisque trop de subjectivité entre en jeu dans l'évaluation.
D'autre part, les symboles abstraits doivent être uniques et impossibles à confondre avec des symboles connus.

Degrés de visualisation.
On se retrouve souvent dans des situations complexes mélant représentations verbales et visuelles.
les degrés de visualisation se situent sur une échelle allant du purement verbal au purement visuel. D'aprés l'auteur,  une aide visuelle digne d'être projetée sur un écran devant un public doit comprendre plus d'éléments graphiques que de mots.
On peut décrire les degrés de visualisation comme suit :

Type 1 : Cadres de lecture.
Il s'agit là de titres, en-têtes et listes de mots servant à résumer ou revoir ou souligner ce qui a été dit précédemment.

Type 2 : Cadres de lecture réhaussés.
Les mots sont "décorés", ce qui peut aider à attirer l'attention.

Type 3 : Cadres de lecture avec quelques indices visuels.
il s'agit encore de représentations verbales mais on ajoute des symboles graphiques qui aident à transmettre le message, ce qui permet de souligner le sens et diriger l'attention du public.

Type 4 : Cadres comprenant les deux types d'éléments en quantité équivalente.
Il s'agit là de choisir judicieusement les mots et les éléments graphiques afin d'intriguer et d'inviter le public à se poser des questions.

Type 5 : Graphiques symboliques ou imagés comprenant quelques éléments verbaux.
La visualisation du message prédomine ici, et les mots ne sont plus que des marqueurs rares servant à orienter ou à clarifier le message.

Type 6 : Cadre graphique symbolique réhaussé.
Ici, pas de mots mais des éléments tels que des flèches pour signaler une direction.

Type 7 : Cadre graphique ou imagé.
On est ici dans le purement visuel. Il peut s'agir de photographies, de graphiques simples, ou encore de formes géométriques utilisés pour communiquer un message.
 

Pour terminer, l'auteur expose un certain nombre de facteurs, qui affectent le type d'éléments visuels et le degré de visualisation que l'on peut choisir d'exposer :

Les objectifs éducatifs
On peut par exemple, dans un premier temps, montrer des images assorties de mots pour ne plus montrer que les images afin de vérifier si le message a été transmis avec succés.

Les caractéristiques du public
On ne choisira pas de montrer le même type de représentation à des enfants ou a des adultes, par exemple.

L'analyse du contenu
On ne représentera pas une théorie de la même manière que des sujets plus pratiques.

Les moyens employés
le type de représentation changera selon que l'on choisisse de projeter un film ou de représenter des objets en trois dimensions, par exemple.

Le temps et les ressources à disposition
Les contraintes pratiques ne sont pas à négliger.

La capacité de penser visuellement
Cette capacité est améliorable et il est important que le concepteur du cours soit capable de donner des instructions claires au graphiste, ce dernier n'etant pas abilité à décider quoi que ce soit d'un point de vue conceptuel.
 

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