Considérations liminaires
Le jeu d'îcones présentées dans le tableau ci-dessus
on été créées avec Michelangelo '98, le seul
outil permettant de travailler sur une interface capable, à l'origine,
de travailler pixel par pixel. Significatif et voulu, donc, le résultat
final des îcones qui laisse transparaître les carrés
typiques qui caractérisent le pixel. Quant aux choix pour le jeu
d'îcones lui-même, j'ai opté pour des réalisations
le plus possible monosémiques, permettant ainsi de remplir pleinement
leur fonction de marquage (une îcone ne doit surtout pas être
mal interprétée) d'une part et, dans le cadre de l'exercice
de l'îconomètre, permettre à l'utilisateur de ne pas
trop hésiter quant à l'individuation de l'îcone d'autre
part.
Le test
Lors de la création du jeu d'îcones proposées
ci-dessus on essaie toujours de produire quelque chose qui soit le plus
possible intuitif et facilement individuable. Pendant le travail on en
est convaincus, c'est vrai, d'autant plus que les îcones créées
ont vraiment l'air, en tout cas pour son créateur, de quelque chose
de très monosémique et par conséquent de facile interprétation.
En revanche, lorsqu'on on regarde de plus près le résultat
fournit par l'îconomètre, c'est-à-dire les analyses
fournies par les collègues de Staf 13, on se rend compte rapidement
que les problèmes commencent. L'îcone qui se voulait, d'un
point de vue sémique, très facile à juger est devenue
la plus difficile, et pour laquelle j'ai pu constater une plus grande
titubance devant sa catégorisation (cf. tableaux ci-dessous).
OUVRIR UN DOSSIER
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AGRANDIR
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EFFACER
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Si l'on jette un coup d'oeil attentif aux 3 tableau on remarquera sans
doute que la personne qui a analysé mon jeu d'îcones a émis
un verdict assez clair seulement pour la première et la dernière
îcone (2 catégorisations, ce qui laisse transparaître
un degrée monosémique de l'image assez intéressant)
alors que l'îcone du milieu - dans l'apparence la plus facile à
déceler - à posé quelques problèmes supplémentaires.
De plus, parmi les 3 îcones présentées seulement la
première a fait l'objet d'une caractérisation assez facile,
avec un degré de fréquence de 40 et 60% ce qui veut effectivement
dire que celui qui analyse est en fait assez certain de son évaluation.
Les réponses données par les utilisateurs de l'îconomètre
sont très souvent des synonymes, ce qui fait croire que si le dispositif
de l'îconomètre permettait, dans son traitement des données,
d'admettre les synonymes, le résultat de mon îconomètre
serait certainement plus fiable et représentatif.
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