1. TYPES DE CONNAISSANCES ET REPRESENTATIONS

1.Notion de représentation et formes de représenations (J-P Richard)

• Deux sens:

- Structure de connaissance stabilisée en mémoire à long terme (MLT). Elles sont nommées connaissances. Par rapport au fonctionnement cognitif: elles ont besoin d'être activées pour être efficientes.
- Construction circonstancielles élaborées dans un contexte particulier et à des fins
   spécifiques ( texte qu'on lit, problème à résoudre). Elles sont activées immédiatement.
• Les représentations élaborées prennent en compte  tous les éléments de la situation: elles sont trés particularisées, occasionnelles, précaires et transitoires ( la tâche terminée, remplacée par d'autres représentations liées à d'autres tâches) par nature.

b. Représentations imagées
Les codes imagés ont certaines caractérisitiques:

• Ils conservent les propriétés topologiques (forme de l'objet, position, caractère continu des déplacement et transformations)
• Ils servent à coder des info sur les dimensions abstaites et sur les dimensions physiques qui ont un support visuel.
• Ils ne sont pas décomposable en parties
• Grâce à ces propriétés spatiales, le codage imagé peut servir à organiser des info qui n'ont aucun caractère spatial.
• Codes imagés sont des représentations beaucoup plus abstaites que les images physiques.

c. Représentations liées à l'action (ou énactive selon Bruner (1966))

Font référence aux activités motrices, habilités cognitive de nature symbolique ( ne font intervenir que le langage mais ne sont pas automatisées).  Ex: les règles qui s'expliquent mieux en jouant (en montrant leurs application dans des situations concrètes).
Carctéristique: On n'a pas accès à ces représentations en dehors de l'exécution de l'activité qu'elle contrôle.

Ces représentations sont la base du contrôle de l'activité et permettent de reconnaître si une exécution est correcte ou pas. Elles sont très peu conceptualisées donc peu communicables.

2. Connaissances concernant les catégories naturelles

3. Connaissances concernant les procédures

b. Structure des procédures
Selon les auteurs, une procédure est un système d'opérations exécutables pour réaliser une tâche. On note trois opérations:
- transformations (transformer l'etat d'un environnement externe ou interne: texte sur editeur texte)
- identifications ( propriété pertinente de l'environnement  pour choisir l'opération adaptée)
- séléctions d'opération (opération suivante à exécuter)
Ex: Après avoir mangé (transformation) on paye (transformation)-mode de payement choisi (identification) orienté vers des procédures de payements (selections d'opérations).

c. Procédure et dispositif d'exécution
Certaines actions simple( tel que la frappe sur un clavier) constitue souvent un dispositif plus large (mécanismes sensori moteur qui contrôle les appuis de la touche).
Le but est souvent d'effectuer des transferts de dispositif familier (rédaction de texte manuscrit) sur un dispositif  nouveaux ( redaction de texte avec éditeur de texte)

4. Conceptions de l'environnement technique

Modéliser une connaissance opérationnelle qui permet d'utiliser une machine donnée.
On note deux distinctions dans cette notion entre:
- Modèle precritptif  (îcone qui renvoie  a des objets /opérations familières et  modèle descriptif (Décrit les connaissances mise en oeuvre par l'utilisateur. Peuvent servir de base pour le modèle precriptif qui sera plus facile a apprendre si ce modèle a déjà une certaine efficacité).
- Modèle qu'a l'utilisateur et modèles qu'a l'observateur

Dans la modélisation des connaissances de l'opérateur il y a pour le sujet:
- Les environnements statiques: ne change que sous l'effet du sujet. Ex: editeur de texte (le texte se modifie que sous l'action de l'utilisateur). La représentation qu'il a du dispositif  est presque complétement fondée sur la connaissance qu'il peut avoir des effets de ses actions et de ces buts.
- Les environnements dynamique: l'environnement peut évoluer sans que l'utilisateur intervienne. ( contrôle de processus: diagnostic médiacal, pilotage d'avion....)p.63

b. Représentations des environnements statiques

L'interaction homme machine nous fait utiliser un outil sémiotique à double face:
-l'expression ( face visible de la commande)
-Le contenu ( fonctionnement du dispositif en réponse à la commande)
Deux types de réprésentations du dispositif se retrouvent:

• Règles de fonctionnement du dispositif (contenu des langages d'interactions). Cela apporte une signification aux procédures.
• Règles d'utilisation (relation entre structure de la tâche et structure du contenu des langages). Si l'on présente au moment de l'apprentissage uniquement les règles d'utilisation il y a de moins bons résultats dans l'exécution des procédures et de la rétention à court et moyen terme. (cf p.62)

• Construction d'un modèle de l'activité dans une situation non conçue par l'observateur ( l'extraction proprement dite des connaissances ne se fait que dans ce type de situation)
• Définition d'une séquence didactique  en vue d'un enseignement ( construire un enseignement c'est modéliser l'activité et extraire les connaissances de l'expert d'un domaine mais diverses manières de le transmettre: explicitement-apprentissage par l'action....)
• Spécification d'aides ergonomiques à l'activité. (Condition de mise en oeuvre peuvent se traduire en fonction des aides à concevoir.)
• Développement d'un logiciel autonome. (S'interesser au modèle humain pour prendre les idées interessantes pour la conception de logiciel autonome.)

Selon les auteurs, les connaissances décaratives sont stockées sous forme plus propre à la communication que les connaissances procédurales.
Concernant les activités de résolution de problème, les connaissances décaratives peuvent aider dans l'élaboration de procédures nouvelles dans des situations nouvelles.
Filtrage des connaissances important si on veut atteindre les connaissances procédurales:

• Hypothèse préalable sur le mode de régulation de l'activité. De l'apprentissage jusqu'au stade expert, le mode de régulation change en fonction de l'automatisation.
• Confrontation des données obtenues par des méthodes différentes.
• Contextualisation  de la situation d'extraction. Elle est sous-jacente à la technique dite de "mémoire opérationnelle" (Spérandio, 80) qui signifie que après  une période d'exécution de l'activité il faut demander à l'élève d'exprimer ( verbalement ou graphiquement) tout ce qu'il a mémorisé de la situation. Les représentations évoquées  sont celles qui ont été le plus retenues et sont rappellées d'une forme plus proche de celle sous laquelle elles ont été utilisées.