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STAF 13
Note de lecture

 
"Multimédia et apprentissage: pratique et savoir faire des producteurs  européens"
Boder, A. Gardiol, Ch. (1991) 
Tiré à part d'un article à paraître dans la revue de la Société Suisse de Recherche en Education.
1. APERCU DE L'ARTICLE
2. RESUME
  • MISE EN CONTEXTE DU  PROJET
  • RESULTATS OBTENUS

  • a. Le multimédia avant les autre moyens d'apprentissage
    b. Quelques aspects de la productions du multimédia : 
         étapes, compétences requises, division de travail et gestion.
    c. Orientation pédagogiques les plus prometteuses
    d. Aspects technologiques et évaluations
    3. CONCLUSION


    PREAMBULE
    Cet article datant de 1991, certaines données ne me semblent plus pertientes, sachant qu'il s'agit d'un domaine qui évolue rapidement.

    1. APERCU DE L'ARTICLE

    EAO, EIAO, NTE, AMI, TBT, CBT, CAL, STI,... telles sont les nombreuses abréviations des nouvelles tehchnologies de l'information qui envahissent de nombreux secteurs, entre autre ceux de la formation et de l'éducation. C'est donc sous les dimensions technologiques, pédagogiques et économiques que ce projet aborde les nouvelles conceptions de l'éducation et la formation.

    2. RESUME

    2.1 MISE EN CONTEXTE DU  PROJET
    Lors du projet Start-up ( qui fait partie du programme Développement de l'apprentissage en Europe grâce aux moyens technologique: " DELTA" de la communauté européenne) tous les pays de la communauté europénne ont participés ansi que la Suède, la Norvège et la Suisse. Les objectifs de ce projet étaient les suivant:
    • Identification des organismes qui fabriquent des produits multimédias. ( pour la Suisse: 62/ 400 organismes ont été retenus, vu qu'ils étaient des producteurs actifs)
    • Comprendre comment les multimédias éducatifs étaient conçus en Europe, en d'autres terme les producteurs (qui comprend sociétés de service en informatique, éditeurs, contres de formations internes à une entreprise ou indépendantes, écoles, universités et laboratoires de recherche.)
    2.2 RESULTATS OBTENUS

    a.Le multimédia avant les autres moyens d'apprentissage

    De manière générale pour les producteurs, le multimédia:
    -favorise un apprentissage actif 
    -permert la mise en jeu de plusieurs stratégies didactiques
    -est parfois le seul moyen de former des apprenants (domaines tel que l'informatique, les 
     technologies)
    -est plus motivant 
    -permet une mise à  jour plus facile de l'enseignement

    De manière plus spécifique, pour certains producteurs, le multimédia:
    -est systématique ( pour des grandes quantités de personne à former, cela permet de donner la même 
     formation)
    -offre une grande variété d'opportunités pédagogiques ( bases communes de connaissances- complément 
     d'information par les livres et les séminaires pour les aspects plus spécifiques)
    -permet une formation rapide d'un grand groupe d'employés

    b. Quelques aspects de la productions du multimédia : étapes, compétences requises, division 
            de travail et gestion.
    • Trois étapes peuvent être soulevées dans la production du multimédia: conception  ( on decide ce qui va se faire) - implémentation -diffusion. Pour chaque étape il y a certaines activités qui vont produire un résultat. Il d'agit d'un processus cyclique qui peut varier suivant le type de public, le secteur et la taille de l'entreprise, pour lequel il est destiné.
    • Des compétences pédagogiques, technologique et de marketing sont nécessaire pour la production de multimédia. Il en ressort des producteurs, un problème majeur de coordination entre toutes ces activités.
    • Par rapport à la division du travail pour les petites équipe, des profils multidisciplinaires sont développés à travers une discussion avec tous les participants. Pour les plus grandes équipes, les fonctions sont plus précises et rigides bien que certains soient revenus à des méthodes plus souple suite à des problèmes de communication, et pour laisser libre cours à la créativité.
    • L'organisateur prend une place de plus en plus importante dans la gestion de la production. Coordination et communication telles sont ses activités qui visent à favoriser "l'éclosion des  bonnes idées" et les mener à terme. Les stratégies suivantes en sont sorties :Chaque membre doit connaître ses tâches et son rôle tout au cours de la production ( transparence des idées et des stratégies),formaliser le  projet par écrit permet de limiter les conflits ( formalisation), avoir une structure organisationnelle pour permettre la libre expression de chacun ( protocoles de communication), impliquer plus rapidement le client dans la phase de décision ( communication entre le client et le producteur), et enfin enrichissement des idées par confrontation ( définition du public, def des objectifs pedagogiques, accords sur une table de matières, aspects organisationnels, décisions contractuels)
    • L'étape de décision réunis toutes les personnes impliquées dans la productions, c'est à se moment là que sont mis en place les stratégies pédagogiques, les médias utilisés, l'équipe de production, le budjet,...la définition des apprenants ( besoins, niveau, objectifs de formation), l'analyse de marché, l'organisation de l'équipe de production, le choix des outils. Il en est ressorti qu'aucune méthodologie particulière peut être mise en valeur, si ce n'est que beaucoup de producteurs passent du temps sur les modalités initiales ainsi qu'en communication et sur les accords entre les différents partenaires....étapes indispensable selon la majorités des producteurs.
    c.Orientation pédagogiques les plus prometteuses

    Trois orientations sont a retenir:
    - orientation contenu:la plus classique, même logique que l'on peut trouver dans les livres ou dans un cours 
       ex-catedra. ( situation éducative et besoins de l'apprenant pas/ peu pris en compte, rôle passif)
    - orientation apprenant ( contenu et moyens technologiques s'organisent autour de l'apprenant)
    - orientation média ( plus rare- produire pour tester une nouvelle technologie: centre de recherche)

    Les producteurs  européens les plus prometteurs favorisent l'approche apprenant. Selon eux, il faut plusieurs statégies didactiques en même temps, à savoir: tutorat, simulation, activités d'exploration.
    Une situation d'apprentissage entraîne ->une stratégie didactique et ->un objectif pédagogique
    L'apprenant est actif et il gère lui meme son processus d'apprentissage (modifie ses représenations inadéquates- recherche personnelle). Ceci étant toujours basé sur le fait que l'apprentissage est conçu  sur  ce qu'il sait déjà, sur ses expériences de vie, et sur ses représentions mentales)
    Voici les tendances de réalisation  de trois catégories de producteurs les plus représentatifs: ( article p.12)
     
    Société de services en informatique Institutions éducatives Centre de formation en entreprise
    Types d'experts pour la réalisation connaissances pratiques connaissances théoriques expert du domaine avec pratique prédagogique
    Formalisation beaucoup très peu moyennement
    Type d'analyse des besoins analyse du marché pas d'analyse du marché prise en compte des caractéristiques des apprenants
    Orientations prédagogiques orientés domaine orientés apprenant orienté domaine
    Statut convivialité, image de marque, interface apprentissage par la découverte tutoriel
    d. Aspects technologiques et évaluations
    Les buts en matières de technologies pour les producteurs sont:
    -diminuer la crainte que peuvent avoir certaines personnes face à l'ordinateur
    -faciliter l'accès aux nouvelles technologies, en intégrant un manuel par exemple
    -adapter le média par rapport à l'objectif d'apprentissage

    Par rapport à la réalisation proprement dite, il y a un dilemme entre l'utilisation de technique spécifique à l'éducation ou l'utilisation d'outil conventionnel.
    Points forts et faibles des types de langage utilisés:

    Langage auteur
    POINTS FORTS POINTS FAIBLES
    Petite équipe
    Pas besoins d'expert en  informatique 
    Capacité graphique et vidéo faible
    Formats préetablis
    idées pédagogiques doivent s'adapter aux carctéristiques du langage.

    Langage de programmation standards

    POINTS FORTS POINTS FAIBLES
    Projets pédagogiques plus ambitieux
    Performant lors de l'intégration de média et technologies sophistiquées
    Grand décalage entre l'équipe de conception et l'équipe d'implémentation.
    Recous à la sous traitance
    Augmentation des coûts
    Trop d'effort pour la phase d'implémentation par rapport aux phases de décisions et de conception.

    Les probèmes majeurs au niveau de l'évaluation sont:
    Pas de méthodologies standards trouvées chez les différents producteurs. Une navigation adéquate semble satisfaire les producteurs.
    Pour certains centre de formation interne d'entreprise: on mesure le produit par  la performance au niveau de son travail. 
    L'évaluation est considérée comme une étape du processus de production plus qu'un principe.
    Manque d'utilisateurs testeurs
    Problème au niveau des modifications du multimédia: certains structure dès le début pour permettre des modifications, d'autres voient à travers la modularité la possibilité d'introduire des modifications.

    3. Conclusion

    Le début du marché multi média  a démarré entre 1984 et 1988. D'un point de vue des tendances générales, on peut dire que a plupart des producteurs:
    - hors marché passent au marché ouvert.
    - changent d'orientation en passant de l'éducation à la formation
    - conçoivent  le multimédia comme un service ( politique sur du long terme) plutot qu'un produit isolé
    La politique " multimédia" varie suivant les pays, on peut voir deux grandes catégorie:
     

    Suisse - Dannemark -Belgique Grande-Bretagne - France
    Petites entreprises
    Instabilité du marché
    Grandes entreprises
    Aspect institutionnel marqué
    Plus spécifiquement, les types de producteurs recencés en Suisse et en Angleterre sont:
     
    Producteurs Suisse Angleterre
    Service en informatique
    Centre de formation
    Unité de production  d'institutions éducatives
    Editeur (s)
    22
    17
    22

    1

    44
    20
    16

    11

    Le probème souvelvé pour la Suisse  est surtout de l'ordre politique, vu qu'il y a une absence de politique nationale pour la formation et pour l'éducation. De plus il y le problème du multilinguisme, de ce fait elle est obligées d'attaquer d'autres marchés avec la même langue. Une des chose interessante qui fait surface timidement est le fait d'utiliser ce bilinguisme en s'adaptant une nouvelle structure organisationnelle ( qui élève les coût dans un premier temps) mais qui offre par la suite un savoir faire riche pour demain: celui d'être capable d'adapter un produit en d'autres langues et cultures.

     

    Vanessa Scribante/ 15.05.99