Les anciens Égyptiens ne se sont
pas préoccupés de compter le nombre d'hiéroglyphes
qu'ils employaient, et ont dû parfois en créer de
nouveaux (ainsi le cheval qu'il ne connurent que tardivement et
qui fait son "entrée" dans le système
graphique égyptien qu'après 1 500 av. J.-C.).
À certaines époques (périodes ptolémaïque
et romaine), les scribes ont aussi voulu montrer la créativité
de leur système en inventant des milliers de signes. On
peut résumer en disant qu'aux époques classiques
(Ancien, Moyen ou Nouvel Empire), les scribes égyptiens
n'utilisaient pas plus de 700 signes, alors qu'ils en employaient
entre 10 et 20 fois plus à la fin de leur civilisation.