Pour conclure notre travail,
nous commencerons par une synthèse réunissant des points communs et
divergents entre les deux pays. Puis nous finirons par une réflexion sur les
points positifs et négatifs sur notre collaboration à longue distance.
Tout d’abord,
nous constatons que dans les deux pays, la Suisse et la Belgique, le niveau en
informatique varie entre les élèves. Nous pouvons penser que cela dépend de
la possession ou non d’un ordinateur au domicile de l’apprenant.
En Suisse,
le niveau socioculturel dépend du statut de l’institution. S’il
s’agit d’une école privée, le milieu des élèves semble élevé. Alors
que dans les écoles publiques, le milieu est très variable. Quant à la
Belgique, le niveau socioéconomique dépend également de l’établissement ;
en effet, en raison de la liberté dont dispose le chef de famille dans le choix
de l’école, il peut se produire un effet d’établissement assez important.
Il apparaît que les deux écoles où des enseignants ont été interviewés
sont fréquentées par des jeunes d’origine socioéconomique relativement défavorisée,
souvent immigrants de la deuxième ou de la troisième génération.
Le matériel utilisé est
satisfaisant dans les deux pays, mais l’accessibilité semble plutôt limitée
pour les apprenants. Donc, l’usage du système informatique se limite souvent
aux heures de cours. Par conséquent, la communication par l’ordinateur ne
tient que très peu place en dehors des cours.
Les TICs utilisés sont
semblables entre les deux pays. On retrouve Internet, les outils bureautiques,
le CD Rom qui sont les trois outils les plus fréquents.
Pour les professeurs
d’informatique, les objectifs se rejoignent sur le plan de l’autonomie.
C’est-à-dire pouvoir se débrouiller dans l’utilisation de ces différentes
applications. Les objectifs des formateurs de formateurs se regroupent également
vers un apprentissage technique
utile pédagogiquement, même si les exploitations pédagogiques des TICs ne
sont pas toujours abordées.
Pour atteindre ces objectifs,
les stratégies sont semblables : un minimum de théorie pour un maximum de
pratique. Nous pensons également que c’est la meilleure solution pour
apprendre l’usage des TICs.
Pour la Belgique comme pour
la Suisse, l’efficacité se traduit par un gain de temps, grâce à la
rapidité de communication à longue distance liée à l’Internet. Par
contre, l’usage des ordinateurs peut être entravé par la panne. De plus la
préparation pour des cours utilisant les TICs demande un investissement de
temps considérable pour l’enseignant, causée par l’évolution incessante
de l’informatique.
L’aspect ludique et de découverte
que procure la maîtrise des TICs est une source de motivation tant pour les élèves
que pour les adultes. Donc la motivation est liée directement à l’outil informatique. Malgré cela, une culture des TICs
dans les établissements n’est pas encore très développée. L’informatique
reste perçue comme une option plutôt qu’un outil.
Intéressons-nous à présent
à notre collaboration. Le travail fut moins complexe à réaliser que ce à
quoi nous nous attendions. En effet, travailler à travers les outils de
communication nous semblait une tâche très compliquée, alors qu’en fait,
avec un peu de pratique, ce n’est pas si difficile.
Nous avons pu constater que
le travail à longue distance permet de changer les modes de pensée et d’élargir
notre vision.
Par contre, on constate que
la prise de décision prend quand même du temps à se mettre en place. En
effet, nous sommes contraints de nous donner régulièrement des rendez-vous sur
le Moo, ce qui, à la contrainte de disponibilité inhérente à tout travail de
groupe, ajoute une contrainte de maîtrise technique…