SavoirsDidabioF09

imprimer pdf

Du savoir savant au savoir enseigné


Fadi Hamdan et Guillaume Saggio


DidabioProjetHamdamSaggio09 | DispositifDidabioF09 -->


Savoir savant (Inspecteur cantonal de la faune, G.Dandliker)


- Problème de cohabitation entre l'Homme et le Sanglier

- Le sanglier reste l'espèce la plus chère à gérer au niveau cantonal (80.000fr de dégâts, 100.000fr de prévention, deux postes de gardes faunes pour la régulation)

- Les principales techniques pour réguler: l'abattage, l'agrainage dissuasif, les clôtures électriques, les passages-à-faune

- Pourquoi y a-t-il autant de sangliers?



Savoir à enseigner d'après l'inspecteur cantonal de la faune


- Il trouve effarant qu'un animal de plus de 100kg vit à quelques kilomètres de la ville. Cet animal a ses propres règles sociales, son quotidien et peu de monde s'en rend compte. Il s'adapte bien aux activités de l'Homme. Nos activités (route, autoroute etc) influencent son mode de vie et les siennes (destruction d'un champ) influencent les nôtres.



Savoir enseigné


Objectifs:


- en terme de notions/connaissance scientifique (alimentation, milieu de vie, adaptation, structure sociale et reproduction)

- en terme de connaissances transversales (rechercher des informations, synthétiser, collaborer, expliquer, communiquer)





Gestion du sanglier à Genève d'après G. Dandliker

http://www.gaio.cn/~fadi/gestion_du_sanglier_a_geneve_2007.ppt


Questions préparées à l'inspecteur cantonal de la faune



Groupe de recherche direction Générale de la Nature et du Paysage de l'Etat de Genève

Gottlieb Dandliker* Tél +41 22 388 55 32 gottlieb.dandliker@etat.ge.ch

Retour de l'interview




L'essentiel que les élèves devraient retenir d'après M. Dandliker




Objectifs en termes de notions/connaissances scientifiques





Objectifs en termes de capacités transversales




Objectifs en termes de formulation par les élèves


Le sanglier recherche une végétation assez haute pour pouvoir se cacher, comme les forêts de feuillus. Pour le pister, il suffit de chercher des boutis (terre retournée par le sanglier à la recherche de nourriture dans le sol) et des souilles (bain de boue). Comme le sanglier ne transpire pas, il a besoin de se rafraîchir quotidiennement dans ces souilles.
Si on veut le voir, une possibilité est de se poster en hauteur, au dessus d'une souille et surtout sous le vent, sinon il risque de nous sentir et de s'enfuir. La meilleure saison est la fin de l'hiver car les arbres ont perdu leurs feuilles.

Les sangliers sont très nombreux en Suisse, car l'environnement des forêts de chêne et les champs agricoles fournissent de la nourriture facile pour ces animaux qui mangent tout ce qu'ils trouvent. Les sangliers se nourrissent essentiellement de glands, de champignons, d'invertébrés et de maïs.
En second lieu, en Suisse, il y a moins de chasse que par le passé et dans certains cantons comme à Genève, la chasse est même interdite.
Ensuite, l'absence de prédateurs pour attaquer le sanglier comme le loup et le lynx (qui s'attaquent aux marcassins)favorise également la croissance de la population.
Enfin, le sanglier se reproduit rapidement, 5 à 6 marcassins par laie.

Les sangliers provoquent beaucoup de dégâts aux cultures et accidents (routes, promenades etc). Cela coûte cher à l'état qui doit rembourser les paysans et aux assurances.

Normalement les forêts ont suffisamment de nourriture pour les sangliers. Malheureusement, les sangliers ne peuvent pas toujours se déplacer de forêts en forêts car des autoroutes leur barrent souvent le chemin. Une des solution serait donc de construire plus de passages-à-faunes au-dessus des routes et autoroutes.

Quand ils n'ont pas assez de nourriture dans la forêt, les sangliers vont se nourrir dans les champs de maïs. Pour les protéger leurs cultures, les agriculteurs mettent des barrières électriques. Afin de rendre cette technique plus efficace, il faut mettre du maïs dans les forêts qui sont aux alentour. On appelle ça de l'agrainage dissuasif.

Afin de contrôler la population, des gardes faunes sont obligés d'en tuer quelques uns afin de conserver un nombre raisonnable d'individus par rapport à ce que le milieu peut supporter. La plupart du temps, les gardes faunes tuent les adolescents. Pour cela, ils attendent le soir, lorsque les sangliers viennent manger dans les champs. Là, ils les abattent au fusil infra-rouge, sans faire de bruit, sinon les sangliers sont effrayés et ne reviennent pas la nuit suivante. Il ne faut jamais tué la femelle meneuse de la compagnie sinon le groupe sera désorganisé et difficile à contrôler.












Retour à la page DidaBioloProjets09
Retour à la page DidaBiolo