DispositifDidabioD09

Construction du projet Didabiolo d'un maître en formation FORENSEC Malterre David


Le dispositif d'enseignement : la Biologie enseignée en classe



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But:
-Répercutions citoyennes, sur le long terme.
-Importance du préservatif et conséquences de leurs actes sur le long terme.
-Pourquoi une telle importance? (référence au cycle viral).

Comment? plan de la séquence:
-mise en place de repères théoriques
-jeu de rôle
-mise en commun
-complément en rapport avec le H.I.V.

Rôle de l'enseignant: choix des repères théoriques + maître du temps
Rôle de l'élève: compréhension / création / écoute


Ce cours est destiné à une classe de 9èmeB.

Le but est de leurs donner suffisamment d'informations pour que le jour "J", ils sentent suffisamment l'importance de mettre un préservatif (même si c'est "gênant", au delà du "quand dira-t-on").

Les objectifs d'apprentissage sont d'amener les élèves à prendre conscience de l'importance de prendre le H.I.V. au sérieux, de leurs faire prendre conscience qu'ils sont aux portes de l'âge adulte et que leurs actes peuvent avoir de graves répercussions sur eux-mêmes et sur les autres, sur le long terme.

A la fin du cours l'élève doit être capable de schématiser le cycle de vie d'un virus, et de proposer des actions concrètes permettant d'éviter ou de limiter une épidémie (sans entrer dans les détails: Quelles sont les comportements qu'il faudrait promouvoir ou éviter).

Le format pédagogique choisie est d'inspiration socio-constructiviste:
les élèves travailleront par groupe et interagiront pour élaborer, trouver de nouvelles connaissances ou au moins réussir à trouver, comprendre et définir les questions qui leurs semblent utiles, essentielles pour répondre à la problématique qui leur est posée, et qui correspondra finalement à l'essentiel du résumé qui servira de cours.
L'élève sera immergé, en se positionnant successivement dans la position d'un chercheur pour l'armée, désirant élaborer un nouvelle arme, non pas bactériologique, mais virologique. Puis de tenter d'élaborer un antidote contre les virus ennemis produis par ses camarades.

Les cours précédents :
Même s'ils ne font pas parties de la séquence proprement dite, les cours précédents ont tout de même leur importance, ainsi, les élèves auront passé 6 semaines à préparer, par 2, des exposés concernant une maladie en particulier (virale, bactérienne etc...)dans lesquels ils devaient développer des thèmes types: "mode de dispersion", "déroulement de l'infection", "thérapie possible" ...

Concrètement le plan du cours sera le suivant:
Suite à ces exposés, la séquence proprement dite a put commencer: je ai d'abord exposé aux élèves, très succinctement, les différentes étapes du cycle virale (transmission, infection, multiplication, libération), puis leurs ai de nouveau demandés de se mettre par 2 et d'inventer le "meilleur" virus (le plus efficace), pour soumettre leurs travaux à un autre groupe sensé trouver une thérapie ou du moins une stratégie de thérapie. Finalement, après une mise en commun des meilleures idées, j'entamerai un complément d'informations ou une comparaison avec les caractéristiques du H.I.V..

Dans cette activité, les élèves, par groupe de 2, doivent mobiliser les connaissances acquises lors des précédents cours, mais également faire preuve de créativité et d'inventivité pour l'élaboration de leurs armes virales, pour réussir à les formuler (le plus précisément et correctement possible) afin d'être compréhensible par le groupe de médecins qui prendra le relais.

De plus, ils doivent également mobiliser leurs connaissances et une certaine logique pour comprendre les caractéristiques des virus ennemis et en trouver les points faibles. L'élève aura donc un rôle d'acteur dans 70% de l'activité; dans l'idéal mon rôle devrait se cantonner à fournir quelques données, explications complémentaires (comme le vocabulaire spécifique) ou corriger certaines imperfections.

Le rôle du maître est principalement de présenter les différentes phases de la séquence, et de gérer le timing. Lors de la phase "armée", il doit passer dans les rangs, recarder les élèves débordant d'imagination (un virus se répliquant 1'000'000'000 de fois en 1 seconde est physiquement impossible...), pousser d'autres à plus de précisions, et combler les approximations, certaines lacunes concernant le cours.
Lors de la mise en commun, il fera office d'arbitre sur la validité des propositions, et pourra expliquer aux élèves pourquoi telle proposition serait plus efficace que telle autre si on se fixe tel but....
Le maître terminera son cours par l'exposition des connaissances spécifiques au Sida et répondra aux questions que les élèves n'hésiteront pas à lui poser.

Pour l'élève, le rôle des ressources (l'introduction au cours, le cycle viral) est de donner un cadre limitant son imagination au domaine du possible (pour qu'il n'invente pas un virus qui phagocyte un macrophage...),de placer des références communes, non seulement pour cet exercice, non seulement pour avoir un ensemble de notions essentielles concernant le Sida, mais également une base de compétence, d'analyse d'autres maladies virales , un « back-ground » pour son esprit critique.

Le rôle de l'élève passe successivement du rôle d'acteur pour les activités de groupe, à intervenant lors de la mise en commun, à celui d'auditeur lors de la phase "théorique" et enfin de nouveau à celui d'intervenant. Il passe ainsi tout son temps à apprendre, mais pas les mêmes éléments: dans sa phase de recherche (virale ou thérapeutique) il mémorisera les différentes étapes d'un cycle virale (d'abord par leurs répétitions, puis par leurs caractérisations lors du passage à l'écrit), alors que dans la phase théorique il apprendra les spécificités d'un virus en particulier (il sera d'autant plus motivé à connaître ces spécificités qu'elles répondront à des questions qu'il s'est lui-même posé).



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