L'analyse de l'activité en classe et des effets des choix pédagogiques et sur les savoirs
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Si d'après Goigoux, connaître 80% du vocabulaire est nécessaire pour s'approprier le contenu d'un texte nouveau, voilà ce que nous avons retiré de nos observations :
* Le contexte différent de celui décrit par Goigoux indique qu'un glossaire n'est pas indispensable au départ
* Lorsque l'apprentissage est focalisé sur un mécanisme conjointement avec l'emploi d'une illustration, l'emploi d'un vocabulaire non-scientifique est parfaitement admissible
* La participation des élèves et leurs interactions permet un feedback sur le niveau de progression
* Causes de progression non identifiées : attention accrue, meilleur niveau de compréhension ?
* Un apport progressif des termes du glossaire et la répétition (ancrage) permettent une progression par paliers plus abordable pour les élèves
Si on étudie les mécanismes, l'apport d'un glossaire ne nous parait pas indispensable, si toutefois:
- Les nouveaux termes rencontrés par l'élève sont amenés de manière séquentielle à travers des métaphores ou des modèles (voire films, imagerie ou texte vulgarisés...)
- Les nouveaux termes vus sont régulièrement répétés (ancrage) dans de nouvelles phrases ou questions
Il n'est pas nécessaire d'inclure un glossaire dès le départ si on a pour but d'étudier des mécanismes d'un organe. Le cas du cerveau (un organe complexe et malgré tout abstrait pour les élèves) est pour cela un bon exemple.Au contraire:
Le temps (un paramètre important) dédié pour atteindre les objectifs étant le même pour les 2 classes (1A et 1B) nous encourageons plutôt la méthode sans glossaire. (BILAN)
Cl. A (avec glossaire):
Nous n'avons pas pu réellement extraire d'avantages concernant la cl. A, si ce n'est pour certains. Néanmoins, nous avons déterminé certains pièges à éviter (ex: perte de temps à chercher la définition, l'élève se contente de lire la définition sans forcément la comprendre (mauvais lecteurs)? Manque de vocabulaire? Difficulté à "décontextualiser"...
Cl. B (sans glossaire)
- Utilisation de mot simples et de métaphores subtiles permet de rentrer plu facilement dans le sujet et d'obtenir les résultats suivants:
- L'intérêt des élèves semble plus important
- Plus grande curiosité (recherche spontanée dans le livre)
- Questions et dialogue (certains élèves répondent aux questions d'autres élèves)
- Avancée plus rapide dans l'étude des mécanismes (si textes vulgarisés, vidéos et modèles).
Général (les deux classes):
Elaboration de posters sur une drogue à choix avec un compte-rendu (1 page A4 R/V), plus une présentation orale (10 min) devant la classe (notés).
- Encouragement à focaliser l'enseignement sur la compréhension des mécanismes plutôt que sur l'apprentissage d'un terme.
- Il est intéressant de noter que l'utilisation de mots simples ou de subtiles métaphores au départ permettent non seulement d'amener un intérêt plus grand pour la matière (curiosité, questionnement, confrontation de point de vues etc....) 2 exemples a) l'élève recherche le terme dans son livre <<Monsieur le message c'est le neurotranmetteur?>> et b) certains élèves répondent aux questions d'autres élèves>>
avancer plus vite dans l'étude des mécanisme (lecture de textes/vidéos/modèles)*
- Déstabilisation des élèves lorsque le mot précis n'est pas donné immédiatement par l'enseignant.
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