Projet YRE

Résumé de l'analyse de l'interview du Dr Corvi,

chimiste cantonal de Genève,

par Mélanie, Sébastien et Ronald.
Projet YRE.

En ce qui concerne l'étiquetage, la loi est très simple, toute présence d'un aliment génétiquement modifié (OGM) doit être indiqué sur l'emballage du produit. Cette loi découle de l'ODAI (l'Ordonnance sur les denrées alimentaire). Mais actuellement, il y a des projets de modification de cette Ordonnance pour ce qui relève des OGM, pour ne pas avoir à formuler la présence d'OGM, en dessous d'une certaine concentration.

L'OFSP (Office Fédérale de la Santé) a donc fait une consultation informelle qui prévoyait de ne pas indiquer les OGM au-dessous d'une concentration de 2%. Il y a eu des réactions assez fortes des consommateurs à ce projet de modification de l'ordonnance visant à ne pas étiqueter les OGM pour une concentration inférieure à 2%. Aujourd'hui, nous n'avons pas de texte de loi formel sur cette absence de déclaration en dessous d'une certaine concentration. Mais il semble que l'on s'oriente sur une non-déclaration des OGM quand la concentration sera inférieure à 1%; donc au-dessus de cette concentration, l'aliment génétiquement modifié devra être étiqueté.

Cette concentration de 1% a donc été retenue comme principe de non-déclaration, il faut savoir que cette concentration n'a pas d'objectif, lié à la santé, mais un objectif d'information du consommateur. Car dans l'état actuel des connaissances, les OGM ne sont pas toxiques pour la santé. Car si L'OFSP a autorisé ces produits, c'est qu'il n'y a aucun risque pour notre santé.

 

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