Remarque : ceci est un travail scolaire.
Il n'a pas de caution scientifique, médicale ou autre, et, bien que cet élève ait fait un travail qui a été accepté dans le contexte scolaire, il ne peut prétendre être une source fiable d'informations !

Projet YRE 99-2000 à Genève


Daniele Allali, Philippe Botteron, Muriel Thevenaz 3Sb, 3Sc

Collège Calvin, mars 2000

Travail de Biologie dans le cadre de YRE


Résumé du rapport

Actuellement, alors que l'incidence du cancer du sein est en constante progression, il nous a semblé intéressant de mettre en lumière les différentes conceptions du cancer du sein ainsi que les moyens de le guérir. Pour cela, nous nous sommes basés sur une série d'articles tirés d'Internet, sur l'interview d'un oncologue (le Docteur Dietrich) et avons examiné les connaissances des collégiens et des médecins au sujet du cancer.

Pour commencer, il faut définir le cancer du sein : il s'agit d'une mutation anarchique et rapide des cellules des canaux galactophores (situés dans le sein). On dénombre plusieurs facteurs de risques : l'hérédité (avec la récente découverte des gènes BRCA1 et BRCA2), la vie hormonale de la femme (premières menstruations, âge de la première grossesse, nombre d'enfants, etc.), les facteurs viraux, l'alimentation, l'âge et l'environnement. En fonction de ces facteurs de risques, il existe des moyens de prévention comme une vie saine ou un médicament encore controversé appelé Tamoxifène.

Une fois la tumeur déclarée, un bon diagnostique peut permettre une meilleure guérison. Les méthodes d'investigation sont diverses. Sur les bases de ces diagnostiques, plusieurs traitements peuvent être effectués en parallèle afin d'être plus efficaces. Le plus ancien est la chirurgie ; viennent ensuite la chimiothérapie, l'hormonothérapie, la radiothérapie, l'immunothérapie. La dernière en date (et la moins expérimentée) est la biotechnologie, qui soulève de nombreuses polémiques sur le plan éthique.

Ces données tirées d'Internet sont parfois en opposition avec l'avis du praticien questionné. Ainsi, il ne met pas du tout en évidence le facteur environnemental dans l'apparition d'un cancer. Il relève le caractère utopique d'un vaccin contre le cancer et met particulièrement la chimiothérapie en évidence comme le traitement le plus approprié actuellement. En outre, il précise que la biotechnologie ne présente aucunes contre indications et est un peu critique face aux lourdeurs administratives qui s'y attachent. Quant au test de dépistage génétique, ils présentent l'avantage de cibler une population à risques. Les problèmes éthiques des médecins diffèrent aussi en partie de ceux évoqués dans les articles.

En troisième lieu, nous avons recueilli des questionnaires adressés à quelques collégiens et à trois médecins. La synthèse de ces résultats ont révélés que les collégiens connaissaient peu de choses sur le cancer et que les médecins non spécialisés en oncologie étaient peu au courant des nouvelles découvertes.

En définitive, les nouveaux traitements offrent beaucoup d'espoirs pour le futur, même si un vaccin universel reste illusoire et que différents problèmes éthiques ralentissent l'avancée des recherches.

D. Allali, Ph. Botteron, M. Thevenaz

back to YRE 99 page