Remarque : ceci est un travail scolaire.
Il n'a pas de caution scientifique, médicale ou autre, et, bien que cet élève ait fait un travail qui a été accepté dans le contexte scolaire, il ne peut prétendre être une source fiable d'informations !

Paolo Locci

Jérôme Gauthey

3sc

 

Travail de recherche de biologie:

La transmission de gènes de plantes transgéniques à des plantes naturelles : est-elle possible ? Si oui, dans quelles conditions, si non pour quelles raisons ?

Une transmission d'un gène d'une plante à une autre est chose courante. Depuis des siècles, les hommes ont sélectionné leurs plantes afin de garder les meilleures en les croisant entre elles. Par ce même procédé* (pollinisation), mais sans la main de l'homme, les plantes génétiquement modifiées peuvent passer à leurs "súurs" dans la nature des gènes. Ce qui poserait, vous vous en doutez, quelques problèmes dans le cas d'un gène procurant une résistance aux insecticides, par exemple. Pour certaines plantes le problème ne se pose pas car elles n'ont pas de plantes sauvages de même "espèce" (ne venant pas du continent sur lequel elles sont cultivées). Exemple pour l'Europe de plantes ne risquant pas de telles transmissions: le soja qui vient d'Asie; la pomme de terre, le tabac et le maïs qui viennent d'Amérique du sud et d'Amérique centrale. Mais pour la betterave sucrière, il y a la betterave sauvage (adventice des cultures = plante non désirée poussant dans les cultures) et pour le colza il y a des crucifères sauvages comme: la ravenelle, la roquette bâtarde et la moutarde des champs. Pour toutes ces "petites súurs", de récentes études ont montré que cette transmission de gènes était possible mais que les futures plantes seraient en majorité non viable et stérile. Cette stérilité disparaîtrait à la quatrième génération les plantes seraient alors aussi fécondes qu'à leurs états sauvages. Les réponses à cette question ne sont pas complètes. Les études sont très récentes (le résultat à moyen et long terme n'étant pas connu). Et les réponses étant spécifiques à chaque plante.

Conditions pour qu'une telle transmission soit possible:

il doit y avoir fécondation entre le pollen (mâle) génétiquement modifié et le stigmate. Pour cela il faut donc une certaine proximité entre les deux plantes. Mais aussi que leur allogamie (capacité de croisement avec d'autres espèces) soit très forte. Ou que le maïs transformé de x passe son gène au maïs de y par le même procédé.

 

Constatations à ce jour des chercheurs

 

 

*Procédé qui consistait à féconder une plante avec le pollen d'une plante de même espèce qui avait les caractères que l'on recherchait; en obtenant ainsi quelques graines de futurs plantes ayant le caractère en question.