Remarque : ceci est un travail scolaire.
Il n'a pas de caution scientifique, médicale ou autre, et, bien que cet élève ait fait un travail qui a été accepté dans le contexte scolaire, il ne peut prétendre être une source fiable d'informations !

Date de rédition: jeudi 5 octobre 1998

Rapport de Biologie

Les aliments transgéniques

Rédigé par:

Jan Grossetête, Mathieu Duc et Sébastien Flaccavento

Élèves de 3ème Scientifique

TABLE DES MATIERES

p.3 1ère partie: Introduction aux aliments transgéniques

p.4 2ème partie: Questions en rapports avec les aliments transgéniques

p.5 - 11 3ème partie: Réponses aux questions à l'aide d'articles

 

p.12 - 25 4ème partie: Cette partie est purement informative: il y a plusieurs tableaux à propos des aliments transgéniques (Donc informations supplémentaires pages 17 -18 et page.25)

 

p.26 - 29 5ème partie: Conclusion de plusieurs documentaires, articles

p.29 - 30 6ème partie: Conclusion personnelle

p.31 7ème partie: Bibliographie avec toutes les adresses URL

Les aliments transgéniques 1ère partie

INTRODUCTION

Nous allons vous parler des aliments transgéniques. Mais avant de se pencher sur les aliments génétiquement modifiés, il faut savoir ce que signifie, une modification génétique : c'est le fait de transférer artificiellement l'information fondamentale unique à une sorte d'organisme, à autre organisme.

Par exemple, des laboratoires ont transféré des gènes d'un poisson résistant au gel, à des pommes de terre, dans le but de rendre ces dernières plus résistantes au gel. C'est en effet pour transférer d'un organisme à un autre des qualités désirables que les scientifiques développent ces manipulations.

D'autres applications du génie génétique concernent, pour l'homme, différentes maladies génétiques que l'on pourrait théoriquement soigner en manipulant les gènes du patient.

Les aliments transgéniques sont donc un problème actuel, qui prendra plus d'ampleur dans le futur à venir. C'est pour cela que longtemps considérées comme des curiosités de laboratoire, les plantes génétiquement modifiées arrivent de plus en plus du côté de nos assiettes. Monstres ou remèdes aux problèmes de l'alimentation dans le monde ? La question ne cesse de tracasser les experts. Le consommateur, lui, demande une chose simple : être informé et choisir en connaissance de cause. En aura-t-il les moyens ?

Elles seront bientôt dans nos assiettes et pourtant 80 % des Suisses disent ne pas vouloir de plantes génétiquement modifiées. Nul doute, que la peur domine. Les modifications génétiques peuvent-elles se transmettre à d'autres organismes ? Faut-il se méfier de ces aliments, sont-ils toxiques ? Allons-nous développer plus d'allergie ou de cancer ? A ces questions, la majorité des scientifiques répondent que les risques sont pratiquement nuls mais qu'il faut rester vigilant. Mais le consommateur ne l'entend pas de cette oreille car il ne comprend tout simplement pas ce qu'il mange ! Tous ces bidouillages génétiques ne lui semblent qu'un pas supplémentaire vers une alimentation artificielle dont le consommateur ne veut pas.

En ce qui concerne la nourriture, nous pouvons montrer clairement, à l'aide d'articles, que les motifs derrière les modifications génétiques sont principalement financières et politiques. Ils sont sans rapport avec la santé et l'alimentation, il est clair que suffisamment de nourriture parfaitement satisfaisante peut être produite sans devoir créer en laboratoire des aliments que la nature n'a jamais envisagés.

Pouvons-nous aussi penser que la principale motivation d'une société comme Novartis, est d'amasser le plus possible d'argent sans se préoccuper des consommateurs ?

Les aliments transgéniques 2ème partie

 

LES QUESTIONS PRINCIPALES

1.- Faut-il se méfier des aliments génétiquement modifiés , sont-ils toxiques ?

- Allons-nous développer plus d'allergie ou de cancer ? Quelles seront les conséquences pour notre santé ?

- Les modifications génétiques peuvent-elles se transmettre à d'autres organismes ?

- Pouvons-nous aussi penser que la principale motivation d'une société comme Novartis, par exemple, est d'amasser le plus possible d'argent sans se préoccuper des consommateurs ?

A toutes ces questions pertinentes, nous allons essayer d'y répondre brièvement, à l'aide de plusieurs articles ou documentaires puisés dans le monde d'Internet.

Les aliments transgéniques 3ème partie

REPONSE AUX QUESTIONS

1.- Faut-il dire ou affirmer que les aliments transgéniques, ou OGM (organisme génétiquement modifié), sont dangereux pour la santé ?

Donc, méfiance ou indifférence ? Une question que chaque consommateur se pose.

Rien à ce jour ne permet de l'affirmer. Pourtant, le doute subsiste. Ce qui n'empêche pas les OGM d'être d'ores et déjà dans nos assiettes, depuis les autorisations à l'importation accordée par l'union européenne concernant du maïs et du soja génétiquement modifié. Le maïs transgénique va désormais être cultivé sur le vieux continent. L'UE a donné son feu vert au maïs de Novartis, en juin dernier; la France a suivi le 27 novembre. Le Luxembourg l'Autriche et l'Italie, qui avaient interdit toute vente et utilisation du maïs Novartis sur leur territoire, soucieux de la santé des consommateurs, ont été sommés de se mettre en soumission avec la législation communautaire.

Les OGM sont donc parmi nous, que ça nous plaise ou non. Ils représentent même l'avenir de notre alimentation. Les consommateurs, peu, mal et surtout tardivement informés, se méfient de ces aliments-éprouvettes. Les politiques rassurent et promettent de consulter l'électorat, mais a posteriori ! Les scientifiques crient à la manipulation du grand public par les médias et dénoncent le mélange fait entre les affaires de vache folle, de sang contaminé et les OGM. Mais ces mêmes scientifiques approuvent que les risques sont difficile à évaluer, voire à formuler. Rien de bien grave, bien sûr. Il s'agit seulement de l'alimentation de la population mondiale, et donc de la santé de milliards de personnes.

Les OGM n'en représentent pas moins une formidable avancées scientifique. Ça, c'est une certitude. Leurs applications réelles et potentielles sont hors du commun. Outre les tomates qui possèdent une longévité améliorée, le café sans caféine, les organismes génétiquement modifiés promettent une véritable révolution. Les OGM pourrait en effet permettre de conjuguer réduction des dépenses énergétiques, protection de l'environnement et nouveau débouché agricole. Les OGM ouvrent aussi la voie à des biocarburants qui se substitueraient aux produits pétroliers ou encore é des plastiques biodégradables.

Mais les applications les plus extraordinaires de la transgenèse concernant la santé. Les scientifiques travaillent actuellement à rendre les plantes capables de produire des vaccins destinés à l'homme. Les OGM ouvrent également la voie à une agriculture intensive à fort rendement. Une nécessité face à la croissance de la population mondiale. Cette dernière aura doublé d'ici 2050 pour atteindre 11 milliards d'individus.

D'ici là, les risques pour la santé et l'environnement seront parfaitement connus. En attendant, on sait qu'il est impossible de délimiter un transgène dans une parcelle cultivée et que cela pourrait altérer l'environnement (transformation des micro-organismes du sol, insectes plus coriaces, nouveaux virus végétaux, appauvrissement génétique de la flore, empoisonnement des abeilles, etcÖ)

Les OGM commercialisés seraient sans danger sur la santé. Sans danger immédiat, c'est sûr.


- Allons-nous développer plus d'allergie ou de cancer ? Quelles seront les conséquences pour notre santé ?

Avec l'arrivée du soja, la situation est loin d'être aussi transparente. Commercialisé par la firme américaine Monsanto, le soja transgénique a été mélangé avec du soja traditionnel. Or, les dérivés de cette plante se retrouvent dans 60% des aliments que nous consommons. La farine de soja est en effet utilisée dans la panification industrielle, la fabrication de pâtisseries, d'entremets et de biscuits. Un de ses dérivés, la lécithine, est employée comme émulsifiant dans le chocolat, les glaces, la margarine, les céréales et les petits pots pour bébés.

D'un côté, les grandes firmes chimiques, productrices des plantes transgéniques, et bon nombre de scientifiques affirment qu'il n'y aucun risque pour l'environnement ni pour la santé. " Depuis dix ans, nous avons conduit des études très approfondies" explique Christiane Collet, ingénieur au Centre national de la recherche agronomique (CNRS). De même, pour Jean-Pierre Prunier, de l'institut national de la recherche agronomique (INRA). Il estime que la transgenèse végétale a bien des avantages: rendement agricole accru, amélioration des variétés, meilleure valeur nutritionnelle des aliments et baisse des prix.

Mais de l'autre côté, des protestations s'élèvent. Une cinquantaine de scientifiques européens on lancé un appel pour un contrôle du génie génétique. Ils soulignent que le fait de placer un gène dans un nouveau milieu peut entraîner une cascade d'événements imprévisibles, pouvant se révéler nocifs, notamment pour la santé humaine et les écosystèmes. Les aliments génétiquement modifiés pourraient ainsi provoquer des allergies. C'est d'ailleurs déjà arrivé sur le plan expérimental: un soja enrichi d'un gène de la noix du Brésil s'est révélé allergisant. (voire page )

Pour Arnaud Apotker, responsable de Greenpace, il faut interdire en Europe le soja transgénique tant qu'un protocole international, régissant la culture, le transport et l'autorisation de mise sur le marché des plantes transgéniques, n'est pas adopté. Président de l'Association pour la prévention médicale, le professeur Maurice Cloarec est du même avis: "Est-il utile d'avoir des aliments génétiquement modifiés ? Je ne le pense pas. S'il y a un accident imprévisible, par exemple une épidémie de crise d'asthme, on pourra jamais remonter à la source":

(Suite)

Notre nourriture provient de la nature. Si nous changeons la structure fondamentale d'un aliment, cela pourrait créer toutes sortes de maladies, comme cela a été le cas dans le passé avec l'introduction des pesticides. Selon les tenants de la biotechnologie, les aliments transgéniques ne sont pas plus dangereux que tout autre aliment. Mais l'expérience a montré que les modifications génétiques introduisent dans des aliments qui ont toujours été sains et sans risques de nouveaux allergènes et de nouvelles toxines.

Le soja modifié génétiquement a causé des allergies et a du être abandonné. A mesure que de tels aliments modifiés sont introduits à large échelle sur le marché, il est inévitable que de nouveaux accidents aient lieu, alors que la structure génétique naturelle des plantes nourrit l'homme sans risques depuis des millions d'années.

D'un point de vue scientifique comme d'un point de vue éthique, la modification rapide et irréversible de la structure génétique d'un grand nombre d'aliments ne peut aller sans menacer la vie de grands dangers. Nous savons que des maladies ont leur origine dans de minuscules imperfections infligés au code génétique. C'est pourquoi le génie génétique promet aussi, un peu naïvement selon le Dr. Fagan, de guérir différentes maladies. Mais selon ce principe, on comprend comment les modifications effectuées en ce moment sur les aliments peuvent déclencher dans les organismes modifiés, puis chez les humains qui les mangent, des modifications potentiellement très dangereuses dans la structure génétique.


- Les modifications génétiques peuvent-elles se transmettre à d'autres organismes ?

Le code génétique est extrêmement complexe, même chez des organismes très simples comme des bactéries. De ce fait, personne ne peut prétendre être à même de prédire les effets de l'introduction de nouveaux gènes dans un organisme ou une plante, ni les effets possibles sur la santé de la personne qui les absorbera.

Un certain professeur Fagan, grand scientifique, remarque que :

- un gène transposé réagira différemment de la normale en fonctionnant dans son nouvel organisme,

- les manipulations bouleversent l'intelligence génétique d'origine - la structure fondamentale - de l'organisme manipulé,

- la combinaison des gènes de l'organisme d'accueil et du gène transposé peut donner lieu à des effets tout à fait inconnus et imprévisibles.

Les transferts génétiques d'une espèce à l'autre sont contre nature et dangereux. Les manipulations génétiques ne peuvent pas, comme l'industrie biotechnologie ou certains scientifiques aimeraient le faire croire, être assimilées aux sélections que l'on fait depuis longtemps pour améliorer la qualité des plantes ou du bétail. Ces sélections se limitent à favoriser ce que la nature permet. Les transferts actuels de gènes d'une espèce à l'autre, par contre, sont résolument contre nature. Des transferts ont lieu entre cochons et plantes, entre poissons et tomates. Ces derniers ne pourraient pas avoir lieu naturellement et leurs conséquences sont inconnues.

De tels transferts pourraient permettre à des maladies et faiblesses de passer d'une espèce à l'autre et déboucher sur des résultats aussi désastreux que la maladie de la vache folle, transmise à l'homme à cause d'une autre pratique contre nature adoptée pour des raisons purement économiques : nourrir des ruminants herbivores avec des farines animales.

La pollution biologique est peut-être le plus grand danger des manipulations génétiques. On crée en laboratoire de nouveaux organismes, des bactéries et des virus dont on ne peut connaître les effets à long terme sur l'environnement et sur l'être humain. Ces organismes peuvent se répandre sur la terre entière et ne pourront jamais être éliminés. On peut "nettoyer" la pollution pétrolière ou chimique, et même nucléaire. Mais alors qu'on peut "rappeler" en usine une automobile défectueuse, on ne pourra jamais rappeler en laboratoire une bactérie ou un poisson modifié génétiquement. Par nature, les organismes vivants se reproduisent et se répandent partout.

Les multinationales de la biotechnologie affirment bien sûr que leurs méthodes sont sûres, précises et sophistiquées. Mais le génie génétique n'est pas une science exacte et il y a de nombreuses inconnues dans les méthodes expérimentales d'insertion de gènes. Rien dans la vie n'est sans effet, et des effets secondaires ainsi que des accidents sont inévitables. Le génie génétique peut ouvrir donc la porte à des bouleversements désastreux dans l'écosystème.

Le Dr. Fagan donne l'exemple de saumons modifiés pour devenir beaucoup plus gros, pour des raisons économiques évidentes. Ces saumons, auxquels on a ajouté un gène d'hormone de croissance supplémentaire, peuvent devenir de trois à quinze fois plus gros que normal, mais peuvent développer des faiblesses imprévisibles : cúur, respiration, etc. En essayant d'améliorer un aspect, la taille, on endommage d'autres aspects. Faudra-t-il alors les modifier encore pour éviter ces effets secondaires ? Lâchés dans l'environnement, un poisson monstrueux pourrait commencer à se nourrir d'espèces auparavant trop grosses pour lui, et ne pourrait plus être la proie de ses prédateurs habituels, d'où bouleversement potentiellement dangereux d'un équilibre naturel établi sur des millions d'années. En altérant les caractéristiques d'une espèce, nous introduisons en fait une nouvelle espèce dans l'environnement. Et lorsque l'introduction de ces saumons souvent dégénérés, qui bien sûr se reproduisent, aura fait suffisamment de dégâts, pourra-t-on les éliminer ? Bien sûr que non.

De plus, les instituts de recherche qui développent ces produits ne peuvent complètement les contenir même s'ils le désirent : des graines de plantes modifiées peuvent être emportées et répandues très rapidement et très loin par le vent ou par les oiseaux. De ce fait, personne ni aucun pays ne peut se protéger des dangers du génie génétique.

Commentaire sur cette article:

Il est évident que ce professeur Fagan est absolument opposé aux manipulations génétiques, le professeur Fagan, généticien, s'exprima les 4 et 5 juin 1996, à Paris puis à Genève dans le cadre d'une tournée européenne organisée par le Parti de la Loi Naturelle pour informer le public des graves dangers associés à l'arrivée imminente sur le marché d'aliments modifiés génétiquement. Une menace potentiellement très grave pour la santé publique, même si la plupart des gens sont encore très mal informés sur la question.


- Pouvons-nous aussi penser que la principale motivation d'une société comme Novartis, par exemple, est d'amasser le plus possible d'argent sans se préoccuper des consommateurs ?

Les méthodes culturales et les élevages se sont toujours appuyés sur la diversité biologique, en puisant dans la vaste réserve génétique qui leur était offerte, pour sélectionner et améliorer un " matériel " de plus en plus performant. De nombreux facteurs expliquent cette recherche incessante de l'optimisation des moyens de production. Sociaux et politiques d'abord, en réponse aux angoisses que soulève l'esprit de la faim dans le monde. Mais économiques aussi, pour les agriculteurs et les éleveurs qui sont soumis de plus en plus aux exigences et effets pervers de la mondialisation du marché. Car il ne suffit plus de produire, il faut surtout être compétitif. L'exemple récent des aliments transgéniques est l'illustration parfaite de la précipitation sur les marchés, d'aliments dont les méthodes de production sont sujettes à controverses. De l'avis de nombreux scientifiques, la décision des commissaires européens du 18 décembre a été prise sans le recul indispensable pour évaluer les répercutions que de tels bouleversements structurels pourraient impliquer tant pour la santé publique que pour l'environnement.
Quant aux consommateurs, on les spolie du droit élémentaire à choisir. Car sans étiquetage, comment établir la différence entre les produits que l'on veut réellement consommer et ceux que l'on nous impose ?
Ce ne serait pas la première fois que les commissaires européens cèdent aux pressions de lobby économiques. L'exemple récent du " Piège à mâchoire " oppose toujours Sir L.Brittan aux décisions prises par le Parlement Européen, et plus récemment par les Ministres de l'Environnement. Là encore, c'est le puissant lobby de la fourrure qui regroupe les Etats-Unis, le Canada, et la Russie qui semble dicter ses volontés à l 'Europe. Quelles qu'y soient les réalités culturelles. Dans un cas comme dans l'autre, les citoyens sont en droit de se demander quel sens on réserve encore à ses libertés fondamentales. Et à la démocratie qu'ils sous-tendent.
L'intensification des méthodes de production en usant et abusant de l'efficacité de l'amélioration génétique, a provoqué une lente dérive qui nous a conduit à un paradoxe étonnant. La diversité génétique a construit peu à peu le nid à une érosion génétique des " espèces domestiques ", qui n'a plus rien à envier à celle des milieux naturels.
Nous sommes entrés dans l'ère de la gestion des ressources génétiques et de l'uniformisation des souches et des cultivateurs. L'érosion génétique des plantes se retrouve à trois niveaux:
le nombre d'espèces cultivées, la diversité des gammes végétales au sein d'une même espèce et enfin la variabilité dans chaque variété. A chacun de ces niveaux, nous assistons à un appauvrissement sans précédent du potentiel génétique. L'introduction à grande échelle de variétés de graines hypersélectionnées a provoqué bien sûr dans un premier temps, de fabuleux bonds en avant dans la productivité alimentaire des dernières décennies.
Mais elle a aussi anéanti les méthodes culturales traditionnelles des pays en voie de développement, qui bien adaptées auraient pu trouver d'autres voies pour améliorer les rendements. Sans exposer les écosystèmes aux menaces actuelles. L'uniformité agricole dans les pays du Nord, comme du Sud d'ailleurs, n'aurait pas mené à de telles performances si elle ne s'était appuyée sur une trilogie bien contestée:
la modification profonde des paysages agricoles et, l'utilisation à grande échelle d'engrais et de pesticides. Les effets pervers de ces pratiques qui commencent à se faire ressentir depuis quelques années remettent en question le bien fondé de la voie empruntée depuis plus de quarante ans. Malgré les promesses des scientifiques et la satisfaction des premiers jours. Le souvenir de catastrophes inscrites dans l'histoire des peuples, ne manque pas de nous rappeler, combien l'étroitesse de la base génétique rend nos productions vulnérables. Aux insectes et aux maladies notamment :
- 1848: la famine en Irlande due à la maladie des pommes de terre (mildiou),
 
- 1970: l'épidémie dans les cultures de maïs aux Etats-Unis due à un champignon (Helminthosporium maydis)
- 1991: l'épidémie de cancer du citron au Brésil.
Quoiqu'il en soit, on ne parle plus, à présent, qu'en termes de ressources génétiques, dont la gestion est confiée à différents organismes privés ou publics. Les agriculteurs ne sont plus qu'un des maillons manipulés par l'industrie agro-alimentaire, dont les intérêts colossaux noyautent de plus en plus les possibilités de choix individuels. Et collectifs.
Il est évident que nous atteignons petit à petit les capacités de charge de la planète, quel que soit le compartiment que l'on analyse: surfaces cultivables de qualité, pâturages ou même réserves d'eau douce...
Les agricultures des pays développés, tout comme celles des pays en voie de développement, ont de moins en moins d'espoir de voir de nouvelles révolutions technologiques, il faut donc leur venir en aide. Nous devons réapprendre d'abord à gérer ce que nous avons, dans la perspective d'un développement durable. Pour y arriver, il faut éduquer, voire rééduquer les populations. Les associations de défense des consommateurs montrent sans ambiguïté leur préférence pour les produits du terroir. C'est le retours aux productions de qualité.
 
La demande en aliments transgéniques ne se situe pas dans le camp des consommateurs. Européens en tout cas. Ni le besoin, au niveau mondial.
La " Marche du Siècle " le 15/01/97 a eu le mérite de clarifier ce débat en France, en situant clairement les enjeux et les acteurs.
Il faut bien sûr encourager et développer la recherche, mais il faut encore et surtout s'arrêter, et prendre le temps de la réflexion.
Est-ce que nous faisons est bien ? Ne peut-on pas corriger certaines erreurs et gagner sur ce que l'on a déjà ?
Au vu des certitudes et des promesses, non toujours tenues, dans le passé par d'autres scientifiques, le génie génétique sur lequel repose tant d'espoirs doit être abordé avec la plus grande sagesse. Un terme qui peut paraître bien désuet. Pourtant la science touche en ce domaine, le centre de toute chose. Elle s'attaque à l'ADN, au langage universel de la nature, de la plus petite bactérie à la cellule nerveuse hyperspécialisée du cerveau humain.
Toute l'évolution des espèces, échelonnée sur plusieurs milliards d'années, s'est déroulée dans une voie minime. Celle de la multiplication et de la complexification. Pour construire un tout cohérent et profondément interdépendant. La mémoire de ces expériences se trouve accumulée dans une seule banque de donnée, ADN ou ARN, à partir de laquelle, de bifurcations en bifurcations, s'est progressivement construit l'arbre de la vie. Il serait bien prétentieux de croire que la Nature ne nous réserve pas quelque nouvelle surprise, si l'on touche à ce qu'elle a si patiemment élaboré. Et testé.
Qu'adviendrait-il du résultat des manipulations génétiques une fois lâchées en pleine nature, si des transferts indésirables s'opéraient bien malgré nous ?
Les plus optimistes ou les insouciants dénoncent : un nouveau scénario de film catastrophe. Mais l'Histoire est là pour nous rappeler d'autres mésaventures, où l'homme a payé de ses larmes, les frais pour sa curiosité.
Alors, pourquoi ne pas encourager enfin un principe élémentaire de précaution?

Les aliments transgéniques 4ème partie

POUR EN SAVOIR PLUS SUR CES ALIMENTS TRANSGENIQUES, VOICI DES EXPLICATIONS SUPPLEMENTAIRES ET DES ARTICLES AVEC PARFOIS, DES TABLEAUX:

Une plante transgénique est une plante dont le génome a été modifié par l'introduction d'un gène qui peut provenir d'une autre plante, d'une bactérie ou de tout autre organisme. Ce gène peut coder une nouvelle protéine, par exemple un composé toxique pour les insectes ravageurs, une enzyme qui intervient dans la maturation des fruits, une substance qui bloque la multiplication d'un virus...

 

Un OGM (Organisme Génétiquement Modifié) est un organisme vivant dont le génome a été modifié par génie génétique. Toutes les cellules de cet organisme possèdent le gène étranger. C'est pourquoi cette modification génétique est transmissible à sa descendance. Dans le cas d'une plante, l'OGM est la plante transgénique et, par extension, toutes ses parties capables de donner une nouvelle plante (fruits, graines, organes de reproduction végétative).

 

Les produits dérivés des OGM, n'ayant aucune capacité de reproduction, ne sont pas des OGM, même s'ils peuvent éventuellement contenir le gène introduit ou la protéine codée par ce gène. Par exemple, des plants de colza transgénique résistant à un champignon pathogène sont des OGM, leurs graines aussi. En revanche, l'huile de colza destinée à l'alimentation humaine, ou le tourteau de colza destiné à l'alimentation animale, ne sont pas des OGM, mais des produits dérivés d'un OGM. Compte tenu des procédés de fabrication et de purification, il est probable que la plupart des huiles raffinées que nous consommons ne contiennent pas de protéines ou d'ADN. Le tourteau, obtenu à partir des résidus de fabrication de l'huile, contient des protéines et de l'ADN. Il peut donc contenir le gène de résistance au champignon pathogène et la protéine codée par ce gène.

- Les aliments transgéniques: du laboratoire à l'assiette...

1. Copie conforme: De visuel, rien ne distingue une plante génétiquement modifiée de son homologue traditionnel. La différence est logée au cúur des cellules, où sont introduits de nouveaux gènes, auparavant inconnus de la plante.

2. Controversé: Le maïs-Bt créé par Ciba (Novartis) a reçu trois gènes. Un qui lui permet de tuer la larve de la pyrale, un autre pour survivre à un insecticide et le troisième, de résistance à un antibiotique. Le risque d'un passage de cette dernière propriété à d'autres organismes est considéré comme très faible mais non nul.

3. Autorisé: Le soja créé par Monsanto a reçu un gène bactérien qui lui permet de survivre à un herbicide. C'est la seule plante autorisée dans les denrées alimentaires en Suisse.

4. Spectaculaire: Le maïs traditionnel semble bien démuni comparé à son homologue génétiquement modifié pour résister à la pyral.

5. Décevante: Créée par Calgene, la tomate "Flavr savr" a reçu un gène qui ralentit sa maturation. Lancée d'abord avec succès sur le marché américain en 1994, son goût et son rendement ne se révèlent pas à la hauteur des attentes.

 

Renseignements pratiques sur les aliments transgéniques

Aliments transgéniques déjà autorisés à la commercialisation:

Pour l'instant seuls les produits de l'agriculture biologique étiquetés comme tels (Logo AB) vous offrent une garantie réelle (si, bien sûr, 100 % de leurs ingrédients sont effectivement bio. Vérifiez les étiquettes). Certains fabriquants indiquent sur l'emballage "garanti sans ingrédients d'origine transgénique" ou "Garanti sans OGM".

Depuis le 1er septembre 1998 tout produit contenant des ingrédients transgéniques doit le mentionner sur l'emballage. Malheureusement les fabricants se contentent souvent de le mettre en petites lettres dans la liste des ingrédients. De plus certains dérivés de produits transgéniques, comme les huiles ou la lécithine,

échappent à cette obligation d'étiquetage. Un produit qui ne mentionne pas d'ingrédients

Liste des produits transgéniques autorisés, que vous pouvez trouver dans votre assiette:

- En Europe: aspartame, colza, levure, maïs, soja, tomates (sous forme de sauce).

- Dans d'autres pays (en particulier les Etats-Unis qui sont les plus avancés sur ce point, mais aussi des pays comme le Canada ou la Chine) : amylases, aspartame, colza, coton, crevettes, enzyme de fabrication du fromage, maïs, ormeaux, poisson-chat, pommes de terre, saumon, soja, tabac, tomates, et aussi l'hormone de croissance pour bovins (rBGH) dont on retrouve des traces dans la viande et le lait et qui fait actuellement l'objet d'un litige entre l'Europe et les Etats-Unis au sujet de l'importation de cette viande en Europe.

- En cours d'approbation : arachides, asperges, bananes, betteraves, blé, brocolis, carottes, chicorée, choux-fleurs, citrons, concombres, fraises, framboises, kiwis, laitue, luzerne, melons, noisettes, noix, orge, papayes, pastèques, patates douces, poivre, pommes, raisin, riz, sucre de canne, tournesol.

Les produits ci-dessus sont aussi utilisés par les industries agro-alimentaires. Vous les retrouvez dans les ingrédients de plats préparés.

Pour vous aider, voici une liste de produits qui peuvent contenir des ingrédients transgéniques :

 

Amylases : pain, farine, bière...

Aspartame : édulcorants (noms variés : Canderel, Holy Line, Nutrasweet, Sucrelle, Tutti Free,Equal, Spoonful, etc.), boissons et chewing gum dits "light", produits dits "allégés", produits "minceurs", produits laitiers "0 %", produits dits "sans sucre"... et plus généralement tous les produits sur lesquels figure la mention: "Attention contient de la phénylalanine". Selon la Food and Drug Administration américaine, l'aspartame aurait de nombreux effets secondaires négatifs dont des problèmes neurologiques.

Maïs : présent dans de nombreux produits sous forme directe ou sous la forme de farine, de semoule ou d'amidon de maïs : céréales du petit déjeuner, nombreux gâteaux, plats cuisinés... et aussi dans la viande dans la mesure où les animaux auront pu avoir été nourris au maïs transgénique.

Soja : à peu près 60 % de la nourriture industrielle en contient sous des formes diverses (huile de soja, matière grasse dite "végétale", souvent de soja, farine de soja, lécithine...) : plats cuisinés (surgelés ou non), gâteaux, pizzas, chocolat, hamburgers... et aussi la viande d'animaux nourris aux tourteaux de soja (pratique courante) qui peuvent donc être d'origine transgénique .

Les fabriquants suivants ont affirmé ne pas utiliser d'ingrédients d'origine transgénique :

 

Note : Cette liste est purement indicative. Elle a été constituée d'après les informations émises par les organismes cités. Elle ne prétend pas être exhaustive, ni non plus être une garantie (certains fabriquants pouvant changer d'optique et des accidents peuvent aussi se produire).

Bjorg

Boursin

Céréal (Du soja transgénique a été détecté dans un de leurs produits voir la revue " 60 millions de Consommateurs " d'avril 98.)

Danival

Demeter

Ducros

Evernat

Gerblé (Du soja transgénique a été détecté dans un de leurs produits voir la revue " 60 millions de Consommateurs " d'avril 98.)

Laiteries H. Triballat

Lima

Lindt-Sprüngli

Provamel

Ponroy-Santé

Sojasun

Sojinal

Liste de fabriquants ayant annoncé utiliser ou ne pas être opposés à l'utilisation d'ingrédients d'origine transgénique

Note : mêmes remarques que ci-dessus.

Astra-Calvé

Cadbury

Groupe Danone : Findus, Gayelord-Hauser, Heudebert, Panzani-William-Saurin...

Groupe Nestlé

Harry's (ne peut garantir, mais affirme vouloir remplacer la farine soja par un autre ingrédient)

Kellogg's (envisagé)

Kraft Jacob Suchard (envisagé)

Brossard (ne donne pas de garantie)

 

Liste de chaînes de magasins refusant les produits transgéniques ou mettant en garde les consommateurs

Note : mêmes remarques que ci-dessus.

Bio-Coop : agriculture biologique.

Bonneterre : agriculture biologique.

Carrefour : affirme donner une information transparente, déclarer l'absence d'ingrédients transgéniques dans les produits de sa gamme Carrefour, garantir sa gamme bio Carrefour exempte d'ingrédients transgéniques.

Casino : affirme refuser la présence d'ingrédients transgéniques dans les produits de sa marque Casino.

Fédération du Commerce et de la Distribution : recommande l'étiquetage et la traçabilité des produits.

La Vie Claire : agriculture biologique..

Leclerc : affirme exiger l'étiquetage et refuser les produits de ceux qui ne le feront pas.

Magasins U : affirme demander à leurs fournisseurs de supprimer les produits douteux.

Liste partielle d'industries ou organismes de biotechnologie utilisant le génie génétique pour la création d'aliments ou de semences transgéniques

Agritope

DNA Plant Tech.

Mycogen

Plant Genetic Systems

Asgrow

Dupont

Northrup King

Research Seeds

Biogemma

Ecogen

Novartis

Rhône-Mérieux

Calgene

Hoechst/AgrEvo

Pau-Euralis

Rhône-Poulenc

Ciba-Geigy

INRA

Paymaster

Sandoz

DeKalb

Limagrain

Petro Seed

Showa-Denko

Delta Pine Land

Monsanto

Pioneer-Hi-bred

Zeneca

Les deux méthodes principales d'amélioration génétique.

 

- De l'élevage aux OGM

Une tomate plus juteuse, des fruits enrichis en vitamines ou encore un lait contenant plus de protéines? Ö Depuis l'avènement de l'agriculture, les hommes rêvent d'améliorer les plantes et les animaux qui les entourent par le contrôle de leur reproduction.

Aujourd'hui nous distinguons deux méthodes principales d'amélioration génétique.

A l'origine de la recherche en biotechnologie, les scientifiques dépendaient entièrement des processus naturels de l'évolution pour sélectionner les plantes et les animaux dotés de propriétés les plus intéressantes. Ces processus naturels étaient liés soit à la méthode de fermentation (pain, fromage et brassage) ou la multiplication d'espèces par élevage. Pour ce dernier, les éleveurs retiennent les semences de leurs meilleures récoltes et de leurs meilleurs bêtes (p. ex. pour leur couleur ou leur résistance aux maladies) pour tenter de transmettre ces propriétés aux générations futures. Néanmoins, le succès de cette méthode dépend entièrement du hasard. Chaque plante, par exemple porte des dizaines de milliers de gènes différents. Ce n'est que par tâtonnements que l'on arrive à retenir les caractéristiques désirées dans la nouvelle génération.

La découverte de nouvelles méthodes d'amélioration génétique permet aujourd'hui de sélectionner un gène d'une espèce selon sa propriété spécifique et de l'insérer dans une autre espèce dans le but de l'améliorer. Contrairement à l'élevage qui ne permet que le croisement à l'intérieur d'une même espèce, on est désormais capable de créer ce que la nature ne peut pas créer : des propriétés génétiques peuvent être copiées et transférées entre plantes, micro-organismes et animaux. Ce processus porte le nom de ëmodification génétique' ou encore biotechnologie moderne.

C'est pour accélérer l'apparition de nouvelles variétés végétales que l'on a introduit pendant les années soixante de nouvelles techniques : irradier les semences ou les traiter avec des produits chimiques afin de modifier leur patrimoine héréditaire. L'exploitation des micro-organismes s'est étendue à la création d'agents conservateurs et autres additifs. Grâce au décodage du patrimoine héréditaire de différents organismes, le génie génétique a ouvert de nouveaux horizons dans le domaine de la production et la transformation des denrées alimentaires.

Dans le domaine végétal, l'amélioration génétique vise à renforcer la résistance aux insectes nuisibles, champignons, bactéries, virus; ainsi que de créer d'autres propriétés comme la tolérance à la sécheresse, au sel, ou aux herbicides.

Voici un lexique avec une énumération avec les principaux mois et années, de problème, causé par les aliments génétiquement modifiés:

Note: l'histoire des plantes génétiquement modifiées commencent il y a bien longtemps par l'observation de la nature. Chez certaines plantes, comme le tabac ou la pomme de terre, se forment parfois des galles (excroissances) entre la tige et la racine. C'est donc vers 1890, des botanistes identifièrent le responsable de cette curiosité: une bactérie pathologique du sol répondant au doux nom d'Agrobacterium tumefaciens. Ce qu'on ignorait alors et qu'on découvrit bien plus tard, c'est son mode d'action: la transgénèse. En transférant un de ses gènes à la plante, la bactérie est capable de provoquer la formation des cellules tumorales. Restait à imiter la nature. En 1983, des biologistes allemands et belges réussissent à fabriquer une plante de tabac qui contenait un gène étranger, en utilisant la bactérie Agrobacterium comme "outil" de transfert d'un nouveau gène vers la plante.

LEXIQUE:

En 1983: première plante transgénique: le tabac.

En 1989: 5000 personnes contaminées dont 1500 handicapées à vie et 37 morts aux Etats-Unis suite à l'ingestion d'un complément alimentaire transgénique (L-Tryptophan) fabriqué par la société japonaise Showa-Denko.

La société Pioneer Hi-bred retire son soja transgénique contenant un gène de noix du Brésil : le soja développait une allergie chez les personnes ne supportant pas la noix du Brésil.

En 1995: une étude montre qu'une levure manipulée génétiquement pour augmenter son niveau d'enzymes avait aussi produit 30 fois plus de méthyl gloxal, substance toxique issue du métabolisme des sucres. Les scientifiques en concluent que le transgène perturbe le métabolisme et provoque la production de cette substance toxique susceptible d'endommager l'ADN.

En avril 1997: la société Calgene abandonne la commercialisation de sa tomate transgénique "Flavr Savr", car les consommateurs n'appréciaient pas son goût métallique. La tomate était prévue pour se conserver plusieurs semaines sans flétrir.

En 1997: Monsanto retire de "petites quantités" de colza transgénique qui avaient reçu "par erreur" un gène non-autorisé. En fait de petites quantités, il s'agissait, d'après le gouvernement canadien de quoi ensemencer 300000 ha de terres. Compte tenu des délais de production d'une telle quantité de semences, l'erreur aurait dû être détectée plus tôt, ce qui remet en cause l'efficacité des procédures de contrôle D'autres cas de plantations illégales sont rapportés au Brésil (soja), en Suède (Colza) et en Irlande (betterave).

En juillet 1997: la récolte de coton transgénique fabriqué par Monsanto tourne au désastre pour une quarantaine d'agriculteurs américains, une bonne partie du coton ne parvenant pas à maturité. Les agriculteurs demandent à être indemnisés.

(suite)

 

En 1997: plusieurs études publiées dans la revue "Nature" montre que le colza transgénique transfère ses qualités aux mauvaises herbes de la même famille à des distances importantes. Constatation confirmée par une étude de l'Institut d'Ecologie du gouvernement de Basse-Saxe (Allemagne) qui a trouvé une dissémination de gènes de résistance à l'herbicide "Basta" dans du colza normal poussant à plusieurs centaines de mètres du champ de colza transgénique.

Par ailleurs plusieurs études ont montré le caractère tératogène de l'herbicide glufosinate (Basta). Les récoltes qui en seront aspergées, en garderont des traces susceptibles de créer des cas de monstruosité.

En 1998: des victimes de l'aspartame se constituent en association de défense et attaquent Monsanto en justice arguant divers problèmes de santé résultant de sa consommation, notamment des problèmes neurologiques, cardiaques ou de cécité.

En mars 1998: Greenpeace fait constater par les autorités helvétiques la présence de maïs non autorisé dans une péniche sur le Rhin. La cargaison est renvoyée à l'expéditeur américain.

En avril 1998: deux journalistes de Fox Television (Etats-Unis) font état de pressions de leur direction et d'épuration de leur reportage sur les dangers de l'hormone de croissance bovine transgénique fabriquée par Monsanto, et l'attaquent en justice.

En Juin 1998: les députés britanniques décident d'interdire les aliments transgéniques des restaurants et bars du siège du Parlement à Londres, mais paradoxalement n'en font pas autant pour le reste du pays... Plus de 1300 écoles d'Outre-Manche ont aussi suivi cet exemple. En France plusieurs communes ont pris des mesures analogues ou envisagent de le faire.

En septembre 1998: un tribunal brésilien interdit au gouvernement d'autoriser la mise culture de soja transgénique

En septembre1998: six scientifiques du service public Santé Canada portent plainte pour pressions (harcèlement, vol de documents, menace de poursuite judiciaires ou même tentative de corruption) subies de la part de leurs supérieurs ou de représentants de l'industrie biotechnologique pour autoriser l'hormone de croissance bovine génétiquement modifiée (rGBH). Selon leur témoignage, ils émettaient de sérieuses réserves quant à son absence de danger : des rats à qui on avait injecté cette hormone développaient des kystes de la thyroïde, une augmentation des anticorps et une inflammation de la prostate, et souhaitaient que des études plus poussées soient faites.

Le 25 septembre 1998: le Conseil d'Etat suspend la décision du gouvernement français d'autoriser la culture du maïs transgénique de la firme Novartis. Le Conseil d'Etat a jugé les arguments de Greenpeace " sérieux et de nature à justifier l'annulation de l'arrêté attaqué. (...) En particulier, l'avis de la commission d'étude de la dissémination des produits issus du génie biomoléculaire, sur lequel le ministre se fonde pour prendre sa décision, aurait été rendu au vu d'un dossier qui ne comportait pas d'éléments permettant d'évaluer l'impact sur la santé publique du gène de résistance à l'ampicilline ".

POUR EN SAVOIR PLUSÖ..

Comment obtient-on une plante transgénique ?

1. Repérage d'un caractère intéressant dans un autre organisme vivant (plante, champignon, bactérie...) et identification de la protéine responsable de ce caractère, par exemple un composé toxique pour un insecte ravageur.


2. Identification et isolement du gène codant cette protéine.

3. Réalisation d'une "construction génique" qui contient le gène d'intérêt et des séquences d'ADN (promoteur, terminateur) indispensables à son fonctionnement dans le génome d'une cellule végétale. Ces séquences sont impliquées dans la régulation de l'expression du gène. Elles permettent de cibler le lieu d'expression du gène dans la plante (graines, racines, feuilles...), voire de faire en sorte qu'il ne s'exprime qu'au moment nécessaire, lors de l'attaque d'un insecte ou de l'infection par un virus par exemple. Cette construction contient éventuellement un gène marqueur de repérage des plantes transgéniques (par exemple un gène de résistance à un antibiotique). Cette construction génique est ensuite insérée dans un plasmide bactérien (mini-boucle d'ADN) pour être multipliée.

4. Introduction de la construction génique dans le génome de la cellule végétale par deux méthodes principales :

- transfert biologique : au moyen d'un vecteur, la bactérie du sol Agrobacterium tumefaciens, qui transfère naturellement une partie de son ADN (auquel on a donc ajouté la construction génique à intégrer) dans le génome des plantes.

- transfert mécanique : les constructions géniques, portées par des microbilles de tungstène, sont projetées dans la cellule végétale.

5. Sélection des cellules exprimant le gène ajouté.

6. Régénération de plantes entières à partir de ces cellules. Ces plantes sont testées en serre puis en champ afin de vérifier la conformité de leur développement, la stabilité de l'expression du gène ajouté, sa transmission à la descendance.

Voici un article fait par: "A Bon Entendeur", une émission qui a eu lieu le 21 avril 1998 sur la TSR:

 

ALIMENTS TRANSGENIQUES: PEUT-ON ENCORE SE FIER A L'ETIQUETTE ?

Depuis l'été dernier, la commercialisation du maïs et du soja transgéniques est autorisée en Suisse. Mais il faut savoir que seule une variété de maïs transgénique, le maïs BT de Novartis, et une variété de soja, le soja Roundup de la firme américaine Monsanto, peuvent entrer dans notre pays. Les autres espèces ne sont pas admises. Plusieurs autres aliments sont en attente d'homologation auprès de l'Office fédéral de la santé publique.

Le génie génétique est une technologie qui permet des avancées dans le domaine de la médecine et de la santé. Mais de quoi parle-t-on quand on parle maïs et soja génétiquement modifiés ?

On parle d'une opération qui consiste à introduire artificiellement dans le patrimoine génétique de la plante une séquence nouvelle qui, dans le cas du maïs BT de Novartis, le protège de son prédateur naturel, une chenille appelée la pyrale, et dans le cas du soja Roundup de Monsanto, rend la plante résistante aux herbicides que l'on déverse sur les cultures pour éradiquer les mauvaises herbes.

Des espèces végétales modifiées génétiquement, c'est quelque chose que la nature fait, de manière aléatoire, depuis la création du monde. Mais jamais on n'était intervenu directement sur le génome en vue de fabriquer en laboratoire des espèces artificielles. On manque donc de recul en ce qui concerne les conséquences à long terme de telles opérations. A quoi s'ajoute, dans le cas du maïs BT de Novartis, un autre doute, car un des gènes employés comme signature indiquant que la semence a été modifiée génétiquement, un gène qu'on appelle marqueur, pourrait nous faire courir un risque éventuel : il serait susceptible de développer chez l'homme une résistance à un antibiotique "l'ampicilline" utilisé entre autres pour combattre la méningite.

Plus de 1500 produits vendus en magasins contiennent, sous une forme ou une autre, du maïs ou du soja. Comme on est aujourd'hui incapable de mesurer avec précision le degré de risque que peuvent nous faire courir les produits transgéniques, le législateur a prévu qu'en Suisse, on stipule sur l'étiquette la présence d'organismes génétiquement modifiés avec les 3 lettres OGM. Précisons que cette législation correspond à celle des autres pays européens.

Alors, est-ce que cette loi est respectée en matière d'étiquetage ? Les promesses des grands distributeurs et des politiciens sont-elles tenues ?

Pour le savoir, A Bon Entendeur a effectué, en collaboration avec ses collègues de l'émission d'information des consommateurs suisses-alémaniques Kassensturz, le premier test du genre sur une série de 34 produits courants contenant du maïs, du soja ou leurs dérivés.

Nous avons acheté ces produits comme n'importe quel consommateur qui ferait ses courses. Il s'agit donc d'un sondage et pas de l'analyse systématique de tous les produits qui contiennent du maïs ou du soja. Le but était juste de se faire une idée et, théoriquement, rien n'aurait dû être décelé.

TEST

Pour savoir si un produit contient ou non des éléments génétiquement modifiés, le laboratoire va en prélever un échantillon dont on va mettre en évidence, par la méthode dite du PCR, la partie des gènes susceptible d'avoir été manipulée. Il suffit ensuite de comparer la représentation obtenue de ces gènes avec le modèle de référence du gène manipulé.

 

 

LISTE DES PRODUITS ANALYSES

Articles

Marques

Magasins

Pop corn

(sans)

Denner

Snacks de maïs

Beste

Denner

Biscuits Cigarett's

Delices de Comines

Denner

Céréales Crunchy Crips

(sans)

Denner

Salade mexicaine

Hero

Denner

Maïs en grain

Friday canning corp.

Denner

Corn flakes

(sans)

Migros

Polenta

(sans)

Migros

Médaillon de légumes

Bell

Coop

Maizena

(sans)

Coop

Semoule de maïs

Coop Natura plan

Coop

Tacos Dinner

Old el Paso

Coop

Soja drink

(sans)

Coop

Chips flips

Zweifel

Coop

USA Pop corn

Zweifel

Coop

Snack de maïs

Smiths

Coop

Galettes de maïs

Old el Paso

Coop

Pop corn USA

Bonnie Lee

Coop

Corn flakes Frosties

Kellogg's

Coop

Céréales Golden Grahams

Nestlé

Coop

Céréales Wapi

Cereals food

Billi

Maïs en grain

(sans)

Billi

Tortilla chips bio

Apache

Magasin bio

Chips au paprika

Funny-frisch

Migros

Tortilla chips/chili chips

Casa fiesta

Coop

Maïs en grain

Pride

Placette

Corn flakes

Kellogg's

Placette

Pancake mix

Aunt Jemima

Placette

Polenta ticinese

Maggi

Placette

Céréales C.M. plus

Familia

Coop

Goûters aux pommes

Céréal Wander

Placette

Doré de soja aux champignons

Céréal Union Nature

Coop

Sojavita

Granovita

Coop

Silken tofu

Morinaga

Coop

RESULTATS DU TEST :

Tous nos produits contenaient soit du maïs, soit du soja, soit des dérivés de maïs ou de soja, mais aucun ne portait la mention OGM signalant qu'ils pouvaient contenir des organismes génétiquement modifiés, comme le prévoit la loi.

Résultats:

3 de nos 34 produits se sont révélés positifs à l'analyse, ils contenaient des OGM sans que cela ne soit mentionné sur l'étiquette. Ce sont :

Le pankake Mix Aunt Jemima de Quaker Oats, acheté à La Placette, qui contient du maïs BT Novartis génétiquement manipulé.

Le Tofu Silken de Morinaga, vendu par Coop Gourmet, qui contient un soja transgénique dont la provenance est de type Roundup Ready

Tortilla chips Casa Fiesta, vendu par Coop Gourmet, contient des traces de maïs transgénique. Ces traces sont en faible quantité. Il n'est pas légalement nécessaire de les déclarer sur l'étiquette.


CONCLUSION :

3 produits OGM sur 34, c'est une réelle surprise aux yeux des spécialistes consultés, en particulier pour le chimiste cantonal bâlois. Voici donc la preuve que les consommateurs mangent des aliments transgéniques sans le savoir. En plus, il faut bien voir que ces résultats ont été obtenus avec seulement 34 produits alimentaires, alors qu'il y en a au moins 50 fois plus qui sont susceptibles de contenir des OGM en Suisse.

En résumé, voici les points essentielle à savoir pour comprendre ce qu'il se passe dans notre vie actuel de consommateurs à propos des aliments transgéniques:

1.- Les aliments transgéniques déjà disponibles dans nos rayons

2.- Les aliments transgéniques de demain

3.- L'étiquetage

1.- Les aliments transgéniques déjà disponibles dans nos rayons

Deux plantes transgéniques sont officiellement autorisées en France : le maïs BT du groupe suisse Novartis et le soja de l'américain Monsanto. A l'heure actuelle, le maïs est la seule plante ayant été autorisée pour la mise en culture par le gouvernement français. L'utilisation du maïs transgénique permet de diminuer les dégâts provoqués par un ver ravageur : la pyrale. Elle détruit actuellement entre 3%-7% des récoltes.

Néanmoins c'est principalement le soja génétiquement modifié et ses dérivés que l'on retrouve dans nos produits alimentaires. L'Europe importe actuellement 40% de la production annuelle de soja des Etats-Unis dont 30% ont été soumis à une modification génétique dans le but de rendre les plantes résistantes à l'herbicide. Jusqu'à 60% de nos produits alimentaires contiennent du soja OGM comme par ex. dans les biscuits, le pain, la bière et le chocolat.

Le transfert de gènes dans les végétaux est une technique maîtrisée depuis une quinzaine d'années. Alors que la tomate est la seule variante de légumes génétiquement modifiée qui est actuellement commercialisé en Europe (la tomate fraîche et le concentré de tomate) on utilise régulièrement des enzymes produites à partir d'organismes génétiquement modifiés, comme la chymosine qui remplace la présure dans le cas de la fabrication de fromages végétariens.

2.- Les aliments transgéniques de demain:

Le but du perfectionnement de la génétique dans le domaine de l'alimentation est l'espoir d'une meilleure hygiène alimentaire. Les nouveaux aliments seront plus riches en vitamines, minéraux ou protéines et seront pauvre en acides gras saturés. Les consommateurs auront désormais le choix entre des produits traditionnels et de nouveaux produits ëdits fonctionnels, qui promettent par exemple la prévention du cancer de la prostate ou des allergies. Outre le choix grandissant en produits alimentaires, la résistance aux herbicides permettra également d'éviter la perte de récoltes et de faire face à une population mondiale grandissante.

Un autre domaine de prédilection de la biotechnologie est la modification de gènes d'animaux pour améliorer la qualité du lait, de la viande, de la laine ainsi que la résistance aux maladies et l'accroissement de la production. Mais ici le débat est encore ouvert Ö à savoir sur l'acceptabilité de la méthode de clonage.

3.- L'étiquetage:

Les ministres européens de l'Agriculture ont adopté le 26 mai dernier une réglementation sur l'étiquetage des aliments à base de soja ou de maïs génétiquement modifiés. Dès lors, la mention 'produit à partir de soja ou de maïs génétiquement modifiés, devra figurer sur tous les produits vendus dans les pays membres de l'Union Européenne. Pour les aliments qui ne contiennent pas d'OGM, le producteur a le choix de mentionner ou non sur l'étiquette ne contient pas d'OGM. Tous les produits alimentaires contenant du soja ou du maïs modifié devront désormais porter une mention claire sur leur emballage.

Les organismes génétiquement modifiés présents dans des produits alimentaires sont détectés de manière indirecte, c'est-à-dire en analysant non pas le produit lui-même mais les substances qu'il contient (par ex : la teneur en acides gras, vitamines, acides animés ou en sucre). La présence de protéines génétiquement modifiées est dépistée selon des méthodes utilisées dans l'immunologie, à condition de pouvoir extraire une quantité suffisante des substances contenues dans un produit.

Le nombre de produits soumis à une modification génétique devrait augmenter dans les années à venir (après le soja et le maïs le consommateur va bientôt trouver, entre autres, des céréales, des gâteaux, des farines et des plats cuisinés dans son panier). Désormais, un étiquetage uniforme s'impose.

Cependant, le nombre de produits soumis à une modification génétique devrait augmenter dans les années à venir (après le soja et le maïs le consommateur va bientôt trouver, entre autres, des céréales, des gâteaux, des farines et des plats cuisinés dans son panier). Désormais, un étiquetage uniforme s'impose.

Problème à venir: La NOURRITURE MONDIALE

Voici un des problème futur : Celui de nourrir 80 millions d'êtres humains en plus chaque année.

Pendant des siècles, l'amélioration des variétés a permis de nourrir mieux plus d'hommes. Le début de la sélection "scientifique" date de 1910, mais c'est depuis 1950 que les rendements ont évolué rapidement.

En 1950, il fallait 0,5 hectares pour nourrir un habitant, aujourd'hui il en faut 0,3. A l'horizon 2050 la diminution des surfaces arables et l'augmentation des hommes donnent une prévision de 0,2 hectares !

Ainsi, depuis plusieurs décennies, les sélectionneurs ont adopté de nouveaux moyens d'amélioration des plantes tels que la biologie cellulaire, les cultures de tissus in vitro, les haploïdes doublés, les fusions de protoplasmes entre autre.

Depuis le début des années 1980, d'importants travaux sur la biologie moléculaire ont été réalisés, permettant une accélération des processus de sélection, une précision plus grande dans les caractères d'amélioration recherchés. Les premières plantes issues de ces travaux ont abouti à la création de plantes avec de nouvelles possibilités comme la tolérance à la pyrale dans le maïs. Ces plantes sont aujourd'hui utilisées par les agriculteurs américains.

La commission européenne a donné son feu vert pour importer les récoltes issues de la culture de ces maïs et pour la culture de ces variétés en Europe. En France, la Commission du Génie Biomoléculaire (CGB) a transmis favorablement le dossier au ministère de tutelle. Le Comité Technique Permanent de la Sélection (CTPS) a lui aussi donné un avis favorable à l'inscription du premier maïs "transgénique".

Les aliments transgéniques 5ème partie

CONCLUSION DES ARTICLES UTILISES

- En conclusion pour le Parti de la Loi Naturelle

Donc en conclusion, et c'est là le thème de base de la campagne menée actuellement à travers le monde par le Parti de la Loi Naturelle, il est urgent d'informer le public sur ce sujet très peu connu. Les dangers sont sans précédents et le temps presse. Il faut exiger un moratoire de 50 ans sur les manipulations génétiques en général, et exiger l'interdiction absolue des aliments modifiés génétiquement, avec comme première étape l'étiquetage obligatoire des aliments déjà sur le marché. Les dangers du génie génétique sont mal compris et on lance de nouveaux produits sur le marché sans les avoir testés suffisamment. Les intérêts financiers prennent le dessus sur les considérations humanitaires et sur l'équilibre écologique de la planète.

- Des alternatives existent

Ce n'est pas l'habitude du Parti de la Loi Naturelle d'alerter sans proposer aussi des solutions concrètes et nouvelles. Sa vocation est de favoriser la loi naturelle, de promouvoir tout ce qui est bon, juste et désirable. Du point de vue de la connaissance totale de la loi naturelle contenue dans la science Védique ancienne remise en lumière par Maharishi Mahesh Yogi, jouer avec le code génétique à partir du niveau de connaissance actuel de l'homme est une aberration, et il existe des solutions simples, efficaces, et sans danger aux problèmes que le génie génétique prétend résoudre.

Dans son livre sur les dangers du génie génétique et sur les avantages de l'ingénierie Védique, le professeur Fagan montre que des alternatives intelligentes au génie génétique existent, et que le génie génétique est de ce fait une technologie tout à fait inutile. Malheureusement, les fonds destinés à la recherche sont actuellement canalisés vers le génétique, technique plus "impressionnante", plutôt que vers des approches plus simples et naturelles.

Exemple de bonnes intentions mal dirigées : les scientifiques cherchent maintenant à comprendre comment on pourrait réduire les risques de cancer en modifiant le patrimoine génétique de l'individu, certaines caractéristiques génétiques ayant été liées à une susceptibilité plus grande au cancer. On examine aussi la façon dont des modifications génétiques pourraient empêcher l'alcoolisme.

Aussi aberrantes que ces recherches peuvent sembler, elles paraissent tout à fait "naturelles" pour bien des scientifiques modernes qui sont avant tous des techniciens et non pas des philosophes. Mais ne faut-il pas plutôt travailler à la prévention des maladies en changeant naturellement les habitudes de vie qui les causent?

L'approche Védique Maharishi de la santé offre une science complète de la conscience et de la santé qui peut développer les individus jusqu'au stade où les maladies n'existeront plus, ou seront un problème mineur. La cause de la plupart des maladies, insiste le professeur Fagan, est comportementale et non pas génétique. Pour mettre en úuvre des programmes de prévention efficaces et améliorer la santé mondiale rapidement, il est cependant nécessaire de fonder notre vision de la santé sur une connaissance plus profonde, celle de l'intelligence de la nature.

- Agriculture Védique (info. Suppl.)

Il est tout à fait faisable, montre également le professeur Fagan, de nourrir abondamment la population mondiale sans pesticides et sans cultures modifiées génétiquement. Les principes de l'agriculture Védique Maharishi, remis en lumière ces dernières années par Maharishi Mahesh Yogi, incluent des techniques déjà connues comme la rotation des cultures, l'emploi de méthodes naturelles de protection des cultures et de fertilisants naturels, qui peuvent répondre aux défis de l'agriculture d'aujourd'hui. En plus, l'agriculture Védique Maharishi tient compte du développement de la conscience de l'agriculteur, faisant ainsi de lui un gestionnaire en harmonie avec l'intelligence de la nature. Créer un climat social favorable à la vie

En dernière analyse, la solution fondamentale offerte par la science Védique reste la création d'un climat social plus intelligent et plus créatif par la pratique en groupe du programme de Méditation Transcendantale et de MT-Sidhi. On sait que ce programme dissout le stress et les tensions dans la société et éveille la conscience collective. Ceci mène à une compréhension élargie et à de meilleures prises de décisions dans la société dans son ensemble. Dans un climat social plus harmonieux et moins tendu, les dirigeants peuvent prendre des décisions plus sages, davantage en accord avec la loi naturelle. Dans un tel climat, de meilleures décisions seront prises naturellement en ce qui concerne la recherche scientifique, les méthodes d'agriculture, la protection de l'environnement, et la santé en général.

Remarque:

Cette conclusion envers les modifications génétiques des aliments, est plutôt pessimiste puisque le professeur Fagan est totalement contre ce mode de procéder, pour lui nous courant à une catastrophe si nous acceptons les aliments génétiquement modifiés, c'est évidemment son opinion, mais en est-il vraiment ainsi ? En ce qui concerne la science Védique, elle est plutôt irréaliste, l'homme d'aujourd'hui et sa société ne confère pas à une science transcendantale, l'homme reste réaliste dans sa façon de penser, il est obstiné et borné.

Autre conclusion :

Pour justifier la dissémination de plantes transgéniques, on brandit le fait qu'en l'an 2100 il faudra nourrir 11 milliards de personnes; autrement dit, la population va croître davantage que la production agricole si celle-ci devait rester traditionnelle . Reste que, même si plantes et animaux transgéniques permettaient de nourrir cette population, les autres besoins humains ne s'en trouveraient pas satisfaits. En l'absence d'une politique volontariste, la consommation d'énergie augmenterait en effet d'autant. Seule l'énergie nucléaire serait alors susceptible de répondre à la demande, à moins qu'on ait recours d'ici là aux énergies renouvelables. Si bien que le projet génétique en agriculture est complémentaire du projet atomique dans l'industrie.

Ainsi des betteraves transgéniques, capables de résister aux herbicides, ont déjà pu passer leur gène de résistance à des mauvaises herbes environnantes ; ainsi le colza transgénique résistant à l'herbicide Basta s'est montré capable de répandre son pollen jusqu'à plusieurs kilomètres - alors que les experts lui accordaient 500 mètres, et de féconder des variétés sauvages en générant des hybrides fertiles, dont les experts affirmaient pourtant la stérilité. Autre risque : qu'on sélectionne des parasites résistants aux insecticides en utilisant des plantes transgéniques produisant des toxines de bactéries capables de tuer les insectes. Des planteurs en ont fait la douloureuse expérience en investissant dans un coton transgénique qui ne résista pas aux parasites aussi bien que promis, mais induisit une telle résistance chez les insectes qu'il devint nécessaire de distribuer des pesticides en abondance.

Autre conséquence probable : l'aliénation des agriculteurs à des variétés nécessitant des soins spécifiques. Une certaine nature d'engrais, de pesticides et de modes de culture pourrait se révéler impérative pour chaque plante, au bénéfice d'industriels de l'agro-alimentaire, associés à des industriels des biotechnologies, au sein de multinationales puissantes.

Ces risques, non exhaustifs, sont bien réels et ne seraient acceptables que s'il n'était pas d'autre moyen de survivre.

Quel est donc l'intérêt d'avoir des plantes qui contiennent leur propre "vaccin" ?

C'est pour se protéger et cela conduit donc à utiliser moins d'insecticides en champ. Ceci donne un double intérêt, d'une part pas de résidus chimiques, et d'autre part, la plante est toujours protégée contre l'agression des insectes.

Une nature plus propre et des productions plus saines. Nous sommes au début de ces technologies et nous verrons apparaître de très nombreuses autres transformations dans les quelques années à venir.

Deux grands axes pour cette amélioration des plantes:

- les améliorations agronomiques

- les améliorations pour les valeurs d'usage

 

(suite)

 

Les améliorations agronomiques :

- La résistance aux herbicides

- Pouvoir contrôler les mauvaises herbes dans les cultures en utilisant des herbicides plus "doux" pour l'environnement permettra d'améliorer la propreté des cultures.

- La résistance aux insectes

- La résistance aux maladies, aux virus

Les améliorations pour valeur d'usage :

- Modifier la composition en acide gras des plantes pour qu'elles produisent des acides gras meilleurs pour la santé, ou bien d'autres acides gras pour l'industrie (les énergies renouvelables)

- Modifier la qualité ou la quantité des protéines produites par les plantes (l'Europe importe 60% des protéines végétales dont elle a besoin)

Les aliments transgéniques 5ème partie

CONCLUSION PERSONNELLE

Notre opinion, ou conclusion personnelle sur les aliments génétiquement modifiés (OGM) est plutôt d'un point de vue positif sur le plan de l'avancement scientifique, mais le problème c'est qu'il ne faut pas en abuser.

(L'homme à su évoluer à grand pas, mais sans savoir ce qu'il faisait vraiment et ce que cela allait produire dans le futur. Il n'est que sujet de ces propres expériences; ces trouvailles l'amène à se rendre plus vulnérable car il veut aller plus loin dans ce qu'il fait, sans savoir qu'il fragilise sa propre existence, et la nature ne peut qu'en profiter.)

Les aliments transgéniques comme le maïs BT de Novartis ou le soja sont des aliments, d'après la plupart des scientifiques sans aucuns risques pour la santé des consommateurs, mais en est-ce vraiment le cas ? Nous pouvons penser que les scientifiques ne peuvent pas savoir ce qui va se passer sur un cour terme, il faudra laisser le temps pour s'apercevoir ou prouver qu'il se passera quelque chose.

Il est certain que ces aliments sont plus rentables puisque qu'il sont, comme pour le maïs BT immunisé ou plutôt vacciné contre un de ces ennemis mortels: la pyral. Evidemment pour l'agriculteur, c'est très économique, puisqu'il n'a plus besoin d'investir dans des pesticides qui d'ailleurs ne sont pas excessivement bon pour la nature et le consommateur lui-même.

Sur un plan démographique, c'est-à-dire que la population croit de plus en plus rapidement, donc les OGM sont la bienvenue puisqu'il permettront de nourrir plus d'homme par leur reproduction plus rapide, par exemple, ou leur concentration en protéine, en sucre, en vitamines etcÖ. qui seront bien plus élevée que dans un seul et unique aliment. C'est donc un point de vue optimiste; mais ce rapport nous a permis de comprendre certaine chose, comme par exemple, que les OGM on causé plus d'un problème. (voir documents p.19 - 20).

Et franchement qu'en on lit certain article, et qu'on s'aperçoit que le maïs BT, possède un gène marqueur (voir p.22) qui serait susceptible de développer chez l'homme une résistance à un antibiotique: l'ampicilline, utilisée entre autres pour combattre la méningite, cela nous fait réfléchir. Autre exemple qui peut nous faire raisonner: si la plante modifiée génétiquement, crée une toxine, ou un virus mortel que l'homme serait incapable de trouver son vaccin. Il y a bien sur plusieurs cas à imaginer, comme le problème de l'information sur ces aliments, nous ne savons pas grand chose dessus; il faudrait peut-être une explication plus approfondie de ces OGM qui d'ailleurs se trouvent dans nos supermarchés.

Nous pensons que tout est une question de marché et que si le public (ou consommateur) commencerait à comprendre qu'est ce que sont réellement ces OGM, cela aura peut-être pour effet, que le marché des aliments transgéniques se trouverait en crise.

(suite)

Nous estimons qu'il faut poursuivre les recherches sur la transgénèse car elles ouvrent des perspectives particulièrement intéressantes pour la compréhension du vivant et l'amélioration des plantes. Dans ce cadre, des recherches sur l'évaluation des plantes transgéniques s'imposent. Les questions posées par les professionnels, les consommateurs et les environnementalistes doivent en effet trouver des réponses totalement fiables. Comme celles de l'étiquetage par exemple ou les conséquences futures des aliments, s'il y en a, bien sur.

Ce rapport nous a permis de comprendre plusieurs choses sur ce que sont et on fait pour l'instant certains aliments transgéniques dans notre société.

Pour nous, la recherche dans ce domaine ne peut être que bénéfique, mais il est évident que les scientifiques ont encore du chemin à faire, pour en savoir plus.

Les aliments transgéniques 7ème partie

BIBLIOGRAPHIE

Nous avons puisé nos informations sur Internet et dans un magazine: Top Santé

- Voici les adresses URL:

http://lasmea.univ-bpclermont.fr/

http://members.aol.com/partiloina/palona17.htm

http://sentenext1.epfl.ch/fph/French.wlproj/aliments%20transgeniques.html

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http://www.lesverts92.com/docs/ogm/legumes_mutants_sous_surveillance_27_11_97/legumes_mutants_sous_surveillance.html

http://www.lisco.com/FranceTM/genetique_transgenique.html

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http://www.webdo.com/hebdo/hebdo_1997/hebdo_50/genetique_essais_50.html

http://138.102.88.3/ACTUALITES/DOSSIERS/ogm.html

- Voici le magazine dans lequel se trouvaient les articles: Top Santé Janvier 97