Remarque : ceci est un travail d'élève au collège.
Il n'a pas de caution scientifique, médicale ou autre, et, bien que ces élèves aient fait un travail qui a été accepté dans le contexte scolaire, il ne peut prétendre être une source fiable d'informations !
  Introduction | Matériel et méthodes | resultats | Analyses et conclusions | Bibliographie |

RAPPORT DE BIOLOGIE

Véronique Desbeaumes, Céline Deshusses, Ilan Lew.

QUELLES SONT LES MODIFICATIONS GENETIQUES QUE L'ON POURRAIT APPORTER AUX GENES AVANT DE CLONER DES HUMAINS ?

COLLEGE CALVIN, le 7 Novembre 1998


A l'aube du XXIe siècle, le clonage humain est sur le point de devenir une réalité; avec ses promesses et ses risques. C'est pourquoi les scientifiques, cherchant à échapper à la science-fiction, tâchent de rendre cette nouvelle technique utile, en procédant, par exemple, à différentes modifications avant de produire un clone.

Mais à quoi rime tout ceci? Ne sommes-nous pas en train de bouleverser l'ordre des choses?

Le rapport suivant a pour buts d'étudier le côté scientifique et médical du clonage, mais aussi de traiter le plan éthique, qui n'est pas à négliger.

II. MATERIEL & METHODE

Afin de réaliser ce rapport de manière précise, nous nous sommes énormément documentés. pour cela, nous nous sommes rendus dans des bibliothèques municipales, et nous avons également collectionné les articles de presse ou revues traitant de notre sujet, dont nous avons ensuite étudié les points intéressants..

IV. ANALYSES

Il serait judicieux, pour commencer, d'expliquer ce qu'est un clone (cf. fig.I).

Un clone est un individu qui n'existe que par rapport à un autre individu, puisque tous deux ont un patrimoine génétique identique. L'identité est absolument parfaite, tout comme elle l'est dans le cas de vrais jumeaux, toutefois, elle n'affecte pas le développement psychologique de l'individu, qui est le produit de son environnement.

Nous allons maintenant décrire la technique du clonage humain (cf. fig. II), tel qu'il pourrait se pratiquer aujourd'hui. Il faudrait trois personnes: un individu X (homme ou femme) à cloner, auquel on prélèverait une cellule non sexuelle; une femme donneuse d'ovule (contenant encore son noyau); et enfin une mère porteuse, à laquelle on implanterait l'embryon.

La cellule prélevée sur l'individu à cloner devra être placée dans un milieu de culture (sérum) très pauvre en éléments nutritifs, afin de la bloquer à un stade précis de son développement. A ce moment là, on pourra la reprogrammer, ce qui revient à dire qu'on lui ferait "oublier" ses fonctions premières. La cellule serait alors apte à remplir ses fonctions dans les opérations suivantes. A ce point des manipulations, on lui extrairait son noyau. Pendant ce temps, on aurait éliminé le noyau de la cellule reproductrice, il resterait alors la membrane et le cytoplasme. Puis, on transférerait le noyau de la cellule de l'individu à cloner dans le cytoplasme de la cellule reproductrice, ce qui donnerait un nouvel ovule, contenant le code génétique de l'individu X au complet. Il ne resterait plus qu'à stimuler électriquement l'embryon, ce qui remplace la fécondation, et à le transférer dans l'utérus de la mère porteuse.

Il est important de noter que c'est au moment où l'on a extrait le noyau, et avant de l'insérer dans le cytoplasme, que pourraient avoir lieu les différentes modifications que l'on désirerait apporter au code génétique du futur clone.

Mais en quoi consistent ces modifications (cf fig IV et VII)?

Tout d'abord, certaines personnes pourraient vouloir être clonées, mais en modifiant légèrement leur clone, de manière à en faire un "homme parfait" (cf fig. III et IV). Mais ceci n'est qu'une utopie, et nous ne possédons pas encore les moyens matériels d'effectuer pareille opération (cf fig VIII).

Ensuite, il est envisageable que des couples homosexuels ou stériles (cf fig VII) ayant recours au clonage pour avoir une descendance souhaitent que l'embryon soit également modifié, afin que l'enfant ait quelques caractéristiques physiques qui lui seraient propres.

Enfin, et cela suscite le principal espoir dû au clonage, on sait que l'on peut, en modifiant le code génétique d'un individu avant sa naissance, empêcher que cette personne soit atteinte de certaines maladies génétiques (cf fig IV). Il devrait donc être possible, grâce au clonage, des soigner des gens atteints de maladies génétiques.

Prenons par exemple un diabétique (cf fig VII). Cet homme ne possède pas (ou peu) d'enzymes oxydant les hydrates de carbone. Admettons maintenant que l'on clone le malade, en modifiant toutefois l'embryon, de manière à ce qu'il ne soit pas atteint lui aussi du diabète. On pourrait alors prélever des cellules du pancréas du foetus, afin de les implanter dans le pancréas de l'individu cloné, lui fournissant ainsi les enzymes qui lui manquaient.

Enfin, les clones peuvent servir de "banques d'organes" pour l'être humain dont ils sont issus, ce qui empêcherait dans tous les cas un rejet lors d'une greffe.

Ces modifications sont, de plus, assez "simples" à effectuer:

Il faut soit modifier l'ADN, soit injecter le gène manquant ou défectueux dans les cellules où il est, en temps normal, utile.

Pour modifier l'ADN, il "suffit" d'utiliser une enzyme spécifique, qui le coupera au bon endroit, supprimant ainsi le tronçon d'Acide DesoxyriboNucléique défectueux, et de le remplacer, à l'aide d'une autre enzyme, par une coupe d'ADN sain.

Il nous faut remarquer que, si le clonage humain peut devenir très vite une réalité, c'est parce qu'il existe de nombreux débouchés, des marchés ouverts à la "biospéculation", fournissant une gamme de demandes non négligeable (cf fig V, VI et VIII). De nombreux investisseurs, en effet, estiment que le clonage est "l'Eldorado du XXIe siècle", et n'hésitent par conséquent pas à jouer des fortunes sur la carte du clonage. Les entreprises pharmaceutiques cotées en bourse l'on bien compris: Tous ces milliards engloutis dans leurs actions financent leurs recherches bien plus efficacement que n'importe quelle entreprise publique ne pourrait le faire. Tout ceci nous montre qu'il est fort probable que les chercheurs trouvent d'ici peu de nouvelles modifications à effectuer avant de cloner quoi que ce soit et surtout des humains. Le rapport présent sera donc bientôt totalement dépassé!

V. CONCLUSION

Forts de ce que nous avons appris, nous pouvons maintenant tirer les conséquences éthiques de cette révolution scientifique.

Tout d'abord, nous allons parler de ces hommes dont le rêve est de créer une race d'hommes supérieure, voir parfaite, qui vivrait dans un monde "parfait". En admettant qu'ils réussissent à créer une société de clones "améliorés", et que, par la suite, ils se contentent de cloner une nouvelle fois les clones, sans apporter de nouvelles transformations, cela stopperait l'évolution, due en grande partie à la diversité dans une même espèce. Si, au contraire, ces hommes apportent de nouvelles "améliorations" à chaque générations, pour arriver en fin de compte à une société parfaite, ce serait , dans un sens, encore plus grave. En effet, il ne faut pas oublier: "Le Meilleure des Mondes" et "Bienvenue à GATTACA", qui nous montrent bien que l'homme, n'étant pas parfait lui-même, ne peut créer que des monstruosités en tendant à la perfection, qu'il n'atteint d'ailleurs jamais.

Pour ce qui est des couples homosexuels ou stériles, les avis sont partagés. Pour certains, l'important est que le clone aurait d'énormes problèmes d'identité, car il serait la copie conforme de l'un de ses parents. Pour d'autres, le fait que l'enfant serait différent des autres en de nombreux points (origine, situation familiale pour ce qui est des couples homosexuels, etc...), ferait que le clone ne se sentirait pas adapté à sa société, ce qui engendrerait de graves problèmes (cf fig IX).

Enfin, au sujet de l'utilisation du clonage et des modifications génétiques avant le clonage en médecine, nous pouvons dire qu'il est ignoble de sacrifier un être vivant, même s'il n'a été créé que pour cela (cf fig IX)! D'autres moyens sont étudiés aujourd'hui pour, entre autres, se procurer des organes, comme, par exemple, la culture d'organes.

VI. BIBLIOGRAPHIE

Figure I: Tribune de Genève, vendredi 9 janvier 1998

Figure II: l'Illustré, 28 octobre 1998

Figure III: Tribune de Genève, samedi 10 janvier 1998

Figure IV: "La Génétique et l'Evolution" de Denis Buican coll. "Que sais-je" éd. Presses universitaires de France

Figure V: l'Hebdo, 15 janvier 1998

Figure VI: Science et Vie n° 956 mai 1997

Figure VII: Courrier International n° 390 du 23 au 29 avril 1998

Figure VIII: Tribune de Genève 7 au 8 février 1998

Figure IX: l'Hebdo 15 janvier 1998

IV. RESULTATS

Ce chapitre n'a pas été dactylographié.