Projet : état intermédiaire au 19 mai 01
Le sport est important pour tout le monde et il doit pouvoir s'adapter à tout le monde, car c'est par ces pratiquants que le sport existe et surtout parce qu'il permet de se dépasser, de s'amuser, de communiquer avec les autres et surtout d'oublier ses problèmes actuels. Le sport peut donner un but à la vie et permet de se passionner pour quelque chose.
Pour toutes ces raisons c'est évident que le sport est encore plus important pour les personnes handicapées que pour les personnes valides.
La pratique d'un sport par une personne handicapée doit être adaptée à ses possibilités et à son handicap. Les sport sont différents pour les handicapés auditifs, les handicapés mentaux et les handicapés moteur (physiques). Ainsi, il y a différentes associations qui aident les handicapés à pratiquer un sport adapté à leur handicape.
L'histoire du développement du sport pour les personnes handicapées
C'est en Grande-Bretagne, en 1948, qu'on parle pour la première fois de la valeur du sport comme complément de la rééducation dans les atteintes neurologiques. Les médecins découvrent que c'est très important pour ces personnes d'avoir du travail et surtout de pratiquer un sport comme tout le monde. En France, en 1954, l'initiative du sport pour handicapés physiques est prise par Philippe Berthe avec l'idée de compétition au-delà de la simple rééducation.
La FAVA, association de volontaires franco-américains organise chaque année les jeux olympiques spéciaux de Paris qui groupent 1500 concurrents.
Grâce au sport, les diminués physiques ne sont plus des exclus !
Ainsi, les premiers Jeux de Stoke-Mandeville ont lieu et c'est le début des compétitions de sport pour handicapés. Depuis 1960 il y a des Jeux Olympiques pour handicapés tous les 4 ans. Les illustrations nous montrent quelques sports praticables par les personnes handicapées.
SUJET PAS ENCORE TERMINE !!!
LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON
Vous êtes-vous déjà imaginé plonger dans l'Atlantique dans l'un de ces vieux scaphandres de métal qui empêchent toutes fonctions motrices ? La mer est bien belle, avec ses coraux et ses poissons multicolores, mais si on ne peut ni lui toucher, ni même la sentir, l'aventure ne vaut pas vraiment la peine d'être vécue.
C'est ce qui est arrivé à Jean-Dominique Bauby, journaliste, ancien rédacteur en chef de "Elle", et père de deux enfants. Du jour au lendemain, il s'est plongé dans un scaphandre, dans un moule de plâtre qui l'obligeait à modifier tous les détails de sa vie.
Le 8 décembre 1995, brutalement, un accident vasculaire a plongé Bauby dans un coma profond. Quand il en est sorti, toutes ses fonctions motrices s'étaient détériorées. Atteint de ce que la médecine appelle le " locked-in syndrom ", littéralement " enfermé à l'intérieur de lui-même ", il ne pouvait plus bouger, parler, manger ou même respirer sans assistance. Depuis ce moment Jean-Dominique mène une existence totalement inédite de grand handicapé selon les uns, et de grand mutant selon lui-même. Dans ce corps inerte, seul un oeil bouge : le gauche. Son oeil, c'est son seul lien avec le monde, avec les autres, avec la vie. Cependant soulever cette paupière s'apparente à l'haltérophilie, disait-t-il. Rester enfermé en soi-même n'est pas la meilleur des choses qui puisse nous arriver. On perd vite le contact avec la vie extérieur et comme il le dit dans son livre : " Je sens mon passé qui s'estompe, mon ancienne vie brûle encore en moi, mais se réduit de plus en plus en cendre du souvenir ".
Avec son oeil, il cligne une fois pour dire " oui " et deux fois pour dire " non ". Prisonnier de son scaphandre, son esprit vole à la vitesse des papillons. Cruellement, Jean-Dominique Bauby est complètement lucide. Pour faire comprendre au monde cette situation inhumaine, il débute l'écriture d'un livre. Avec son oeil, il arrête l'attention de son " traducteur " (Claude Mendibil) sur les lettres d'un alphabet classé par fréquence d'apparition dans la langue française : E-S-A-R-I-N-U-L-O-M-D-P-C-F-B-V-etc, qu'on lui dicte et qui, fur et à mesure, forment des mots, des phrases, des pages entières. Chaque matin pendant des semaines, il en a mémorisé les pages avant de les dicter, puis de les corriger.
La lecture de " Le Scaphandre et le papillon " m'a bouleversée, et j'ai été touchée par la force et, même, la foi de cet homme. Lorsqu'on possède ce scaphandre, le moindre petit geste - avaler sa salive, tourner la tête - devient un effort surhumain, et lorsqu'après maints efforts il se réalise, c'est l'une des plus grandes victoires de la semaine. C'est un livre sans tabous, sans limites, où Bauby décrit avec émotions la dépendance, la vie à l'hôpital dans des détails qu'on ne pourrait soupçonner.
Comme un cri, il termine par cette phrase : " Y a-t-il dans ce cosmos des clefs pour déverrouiller mon scaphandre ? ". Malheureusement, non, Jean-Dominique Bauby s'est éteint le 9 mars 1997.
Existe-t-il une manière de guérire cette maladie va savoir !?
Maladie rare, le "locked-in syndrome" est un drame pour la médecine aussi, car elle ne peut rien pour les malheureux qui en sont frappés. "C'est le cauchemar absolu, observe Patrick Aebischer, chef de la section autonome de recherche chirurgicale au CHUV, à Lausanne; une terrible dépendance, qui ne vous laisse même pas le choix de vous suicider." Les choses pourraient changer pourtant. Les travaux de Roy E. Bakay, professeur de neurochirurgie à l'Université Emory d'Atlanta (Géorgie) et de son collègue Phillip R. Kennedy constituent de l'avis général une réelle percée, et ouvrent un immense espoir: celui de redonner aux personnes enfermées dans leur "scaphandre" la possibilité de communiquer. Le moyen? Relier directement la pensée des malades à un ordinateur. Oui, vous avez bien lu: la pensée. "Un individu peut interagir avec le monde s'il peut utiliser un ordinateur, explique Ron Bakay; ce développement va ouvrir d'immenses possibilités pour les patients qui ont perdu la capacité de bouger et de parler, en raison d'une attaque, d'une blessure à la moelle épinière ou de pathologie comme la maladie de Lou Gehrig."
Mais comment faire pour utiliser un ordinateur, lorsqu'on est statufié dans son propre corps, et incapable du plus petit mouvement? Après huit ans de recherches et de travaux sur des singes, Roy Bakay a reçu l'autorisation de tester ses découvertes sur des humains. Jusqu'ici, deux patients ont pu expérimenter avec succès la méthode Bakay, et trois vont y avoir accès.
Dans le cortex moteur des patients, celui qui commande les mouvements, les chirurgiens implantent de minuscules cônes de verre, qui contiennent des électrodes dites neutropiques, autrement dit qui vont pouvoir se combiner avec les terminaisons nerveuses du cerveau. C'est une opération bénigne et peu difficile d'un point de vue chirurgical: on connaît cette partie du cerveau au millimètre carré près, on sait à quel endroit se décide tel ou tel mouvement. De telles interventions sont courantes, remarque Patrick Aebischer, elles se pratiquent sur des malades atteints de Parkinson, de tremblements, etc. Le patient, qui reste éveillé, ne sent rien du tout et coopère à l'intervention. A Atlanta, les chercheurs ont trouvé le moyen d'éviter que des fils traversent le cuir chevelu du patient - une image quelque peu monstrueuse! - en plaçant un émetteur, relié à l'électrode, sous le cuir chevelu. Celui-ci transmet ses données à l'ordinateur, l'énergie nécessaire lui étant fournie par une petite batterie extérieure, par induction à travers l'épiderme.
L'intuition géniale de Ron Bakay a été d'essayer de capter les stimulations électriques induites par la volonté du patient, pour piloter un ordinateur. Au fil des semaines, explique-t-il, les terminaisons nerveuses du patient se sont introduites dans les cônes de verre, et se sont liées aux capteurs au silicium qui sont à l'intérieur. On a ainsi réalisé un véritable interface entre le vivant et la machine. Il suffit alors au malade de penser à effectuer un mouvement précis, par exemple lever la jambe gauche, pour produire une impulsion qui va guider un curseur de gauche à droite sur l'écran de l'ordinateur. Une autre volonté de mouvement - pensée seulement puisque le malade est immobile - va produire un déplacement différent du curseur, de haut en bas. Sur l'écran, le curseur va rencontrer des icônes, sur lesquelles le patient peu s'arrêter et ainsi communiquer: "J'ai soif", "Eteignez la lumière".
"Avec un peu d'entraînement, explique Ron Bakay, le patient est capable de "vouloir" faire bouger le curseur, puis de l'arrêter à un endroit précis de l'écran. Il peut alors s'arrêter sur certaines icônes, envoyer un e-mail, allumer et éteindre la lumière, et interagir avec l'environnement." Ron Bakay décrit ainsi le patient en traitement aujourd'hui à Atlanta: "Il est paralysé, à l'exception du visage, à la suite d'une attaque cardiaque; il est sous assistance respiratoire et ne peut pas parler. Pourtant, il est parfaitement alerte et intelligent. Ce patient a été implanté il y a cinq mois avec une électrode. Il peut déplacer un curseur horizontalement, d'une icône à l'autre. A chaque icône rencontrée correspond une phrase prononcée par l'ordinateur.
Cette extraordinaire percée scientifique ouvre d'innombrables perspectives. "Notre espoir est qu'il nous sera bientôt possible de connecter le signal neural à un stimulateur musculaire sur le membre paralysé, afin que le patient puisse le faire bouger selon le même procédé qui lui permet de déplacer le curseur."
Les spécialistes objectent toutefois que déplacer un curseur est infiniment plus simple que faire bouger un membre: tout mouvement mobilise un nombre immense de muscles, et implique donc un nombre aussi grand de "commandes", qui plus est modulées individuellement dans leur intensité. Plus réalistement, on peut imaginer que le pilotage du curseur par le patient s'affine, et lui permette par exemple d'écrire. Il retrouverait ainsi une communication satisfaisante avec l'extérieur. Car (et le livre de Bauby le montre bien) le pire est bien de ne pas pouvoir se faire comprendre, ni même protester. Jusque dans les détails les plus banals, cette dépendance débilitante éclate: lorsqu'on vous laisse le soleil dans les yeux, ou qu'un aide-soignant vous éteint la télé pendant la mi-temps d'un match passionnant en braillant "Eh bien, bonne nuit!" avant de claquer la porte...
Guillaume Schleipen mai 01
TM état au 19 mai
Le travail est intéressant.
La question n'est plus la même qu'avant.
J'ai même l'impression qu'il y a plus d'une question : le travail semble peu focalisé : tu parles du sport handicap d'un côté et des prothèses motrices nerveuses
Je te suggère de choisir l'une ds questions ou de revenir à celle d'avant :
-Comment perçoit-on la "différence" dans le regard d'autrui selon si le handicap est de naissance ou acquis.
Vous m'aviez demandé de vous envoyer le sujet de mon travail, la phrase qui expliquerai en bref mon travail.
C'était la QUESTION. Une recherche sous-entend une question.
Sinon on met un peu n'importe quoi ensemble et c'est médiocre.
Tu peux faire quelquechose de bien. Franchement ta première question me semblait très bonne.