Rapport d'évaluation du camp de Sanary 2003

Mon rôle dans ce camp était, premièrement, d'encadrer un groupe d'élèves pour les déplacements à vélo, deuxièmement, d'encadrer l'ensemble des élèves pour la composition de pages web, et finalement de veiller à ce qu'un journal soit rédigé par un élève journaliste afin de rendre compte des activités du camp. Il s'agissait pour les élèves de rédiger des fiches sur les espèces trouvées préalablement lors des séances de plongées et de donner certaines caractéristiques de l'espèce (préalablement définies par les enseignants).

Les déplacements à vélo se sont bien déroulés (à quelques poteaux près !) ; j'ai trouvé assez stressant de rouler en groupe sur de longues distances en essayant le plus possible de faire circuler tout le monde à la queue leu leu pour éviter tout incident avec une voiture.

Le planning de la semaine était très compact, étant donné l'ensemble des activités agendées. Pas le temps de s'ennuyer ! A ce propos, je pense que le rendez-vous du lundi matin ne perdrait pas grand chose à être repoussé d'une heure, et on y gagnerait un peu plus de fraîcheur pour débuter cette semaine chargée.

En ce qui concerne le travail sur les fiches d'espèces, la gestion du temps est assez délicate puisqu'il y a peu de moments de libre, ce qui rend difficile la réalisation d'autres tâches, comme le journal du camp. Je pense possible de gagner du temps, premièrement en fournissant un modèle papier aux élèves et aussi en leur donnant l'occasion d'écrire directement sur des modèles à remplir, comme pour la version web sur les ordinateurs : au lieu de cela, ils ont dû recopier les rubriques. Afin d'optimiser encore davantage, il faudrait s'assurer qu'ils sont bien prêts à recopier sur l'ordinateur la fiche, sans avoir besoin de poser des questions durant cette phase et compléter encore la fiche à ce moment.
Au niveau des priorités, le transfert des photos des appareils aux ordinateurs aurait dû être la première, cela aurait permis de finaliser plus rapidement les fiches. La rédaction sur l'ordinateur est important et beaucoup de temps est perdu durant cette phase. Avec les bons dactylo devant les ordinateurs, nous aurions eu un rythme plus soutenu et il aurait été possible de garder un peu de temps pour fignoler les derniers détails à améliorer et aussi pour laisser le journaliste faire son travail. Le journal du camp n'a pas été finalisé, en grande partie à cause d'une mauvaise gestion de ma part (mea culpa). C'était mon rôle de solliciter le journaliste pour qu'il fasse son travail. Il faudrait débuter ce journal dès le trajet en car à l'aller, ce qui rendrait plus facile la continuité de l'activité. Le journaliste pourrait être dispensé une heure durant le labo afin de rédiger son compte rendu. Il me semble difficile de trouver du temps en dehors de ce moment, les temps libres étant peu nombreux.

Globalement, mon impression sur le camp de Sanary est que les élèves ont bien profité de ce camp. L'ambiance était très agréable, les élèves formaient une équipe soudée, ils étaient prêts à travailler. Ils avaient le matériel nécessaire pour observer les espèces récoltées et des livres pour récolter des informations. Une connection sur le réseau permettrait rechercher des informations sur le web. Pour cela il faudrait davantage d'ordinateurs puisque le nombre d'ordinateur est un frein à une production plus importante de fiches.
L'intégration des technologies est réelle et ne nécessite pas dans ce cas l'introduction de connaissances préalables en informatique pour les élèves, ce qui simplifie la tâche de tout le monde. Au niveau de la valeur de la tâche proposée aux élèves, rendre visible ces fiches durablement permet de valoriser leur activité auprès de l'extérieur. Mais, le plus important, c'est que cette informatisation des fiches permet avant tout de finaliser les observations sur le terrain et la recherche dans la littérature.

A mon sens, c'est un camp rodé, à l'organisation bien pensée et adéquate avec les buts recherchés : en effet, malgré un cadre plutôt relax, assez éloigné de leur classe de collège, les élèves se sont pliés aux attentes et ont rempli leur tâche avec sérieux. L'alternance entre les activités plus sportives et les activités davantage pédagogiques me semble adéquate : ce n'est pas un camp pour travailler uniquement, mais ce n'est pas non plus un camp de vacances, juste pour s'amuser. Je pense qu'ils ont appris à mieux observer la faune et la flore, à mieux glaner des renseignements dans des livres de références ; la fiche d'observation, syntétisant leur apprentissage montre en partie cet apprentissage.


Rédigé par Luis Gonzalez | homepage -  Retour à la page des camps de Sanary