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1. Multimédia - pour qui et pourquoi ?


Le marché du multimédia sur IBM-PC compatible est l'un des plus florissant. Il donne la possibilité à un utilisateur sans grandes connaissances en informatique de développer et d'utiliser certains types d'applications multimédia pour un coût modique.

On peut distinguer différents types d'applications multimédia selon la complexité technique des composantes multimédia et selon leur type d'utilisation: pour arriver à la typologie simple de la table 1
Utilisation:

 

 

Composantes:

1. CompSupp. Coll. Work (Video conferencing,scratch boards, etc.) 2. Présentation

(borne interactive, Marketing, etc.)

3. Documentation

(hypermédia)

4. Tutoriel

(Didacticiel "classique")

5. Simulation,

Micromonde

6. Micromonde guidé

(Environnement d'apprentissage)

A. Image fixes,

Audio

Equipement standard avec carte son, CD-Rom et grand disque dur à option     
B. + Animation simple      
C. + Vidéo digitalisé, visualisation, mondes virtuelles.Equipement puissant et/ou cartes graphiques, vidéo, son, etc. spécialisées     
.

Selon le type d'application, de problèmes, de ressources humaines et techniques variés se posent. Le degré de difficulté technique accroit de haut en bas (A vers C) et de façon pas tout aussi assurée de gauche vers la droite (1 vers 5).

Chaque type d'utilisation requiert un certain nombre de compétences. Pour les types 1 et 2 il faut déjà des bonnes connaissances en infographie et en "rhétorique du document interactif". En ce qui concerne les types 3 à 5, il faut savoir médiatiser un contenu pédagogique. Dans ce contexte que nous n'allons pas développer ici, le mot important n'est pas "multimédia", mais "interactif". Le travail du concepteur n'est pas simplement de rédiger des hyperdocuments multimédia, mais, avant tout, de concevoir des activités d'apprentissage. Lire et voir ne signifie pas apprendre. Ainsi, nous suggérons de bien distinguer entre 4 grandes classes du multimédia (table 2). Cette nouvelle typologie nous aidera à identifier les compétences nécessaires aux créateurs multimédia dans une institution comme l'Université de Genève.
Utilisation:

 

 

Composantes:

1. Hyperdocuments interactifs2. Didacticiels multimédia
I. Image fixes,

Audio, Animation simple

Type A:
"rédacteur multimédia"

c. technique: rudimentaire

c. pédagogique: rudimentaire

c. rédaction: bonne

Type C:
"concepteur de didacticiels"

c. technique: rudimentaire à élevée

c. pédagogique: élevée

c. rédaction: moyenne

II. + Vidéo digitalisé, visualisation, mondes virtuelles.Type B:
"rédacteur-informaticien multimédia"

c. technique: moyenne à élevée

c. pédagogique: rudimentaire

c. rédaction: bonne

Type D:
"concepteur de didacticiels multimédia

c. technique: moyenne à élevée

c. pédagogique: élevée

c. rédaction: moyenne

Il faudra également faire une distinction similaire en ce qui concerne les utilisateurs de produits multimédia. Malgré ce que peut croire un informaticien, toute personne capable d'utiliser Word ne se sent pas forcément à l'aise pour utiliser une application multimédia. Les gestes, la navigation, etc. doivent être appris.

Il va de soi qu'il est souvent plus avantageux de travailler en équipe. Une équipe créant des didacticiels devrait comporter dans son sein idéalement: un spécialiste de médiatisation de contenus de formation (pédagogue spécialisé), un informaticien spécialisé dans la programmation des interfaces interactives et un infographiste spécialiste du son et de l'image.

Pour finir cette introduction, il est en tout cas important de distinguer entre le multimédia "de présentation et de documentation", le multimédia "destiné à l'auto-apprentissage" et multimédia intégré à des outils de communication et de collaboration. Les formations requises pour les différents types de rédacteurs et concepteurs, ainsi que les besoins en matériel et en logiciels ne se recoupent pas beaucoup. Il faudrait éventuellement penser à offrir une solution multi-média pour chaque type.

Il faut cherer une équilibre entre hardware et software. Il est dommange d'acheter du matériel très performant sans acheter des outils logiciels puissants. Ceci dit, il existe un très grand nombre d'outils gratuits (ou presque) qui peuvent rendre service. D'autre part il ne sert pas grand chose d'acheter des logiciels puissants pour faire du multimédia avancé (vidéo digitalisée, animation 3D) sans avoir du hardware spécialisé. On parle beaucoup de standards comme QuickTime, mais sachez qu'un film QuickTime de mauvaise qualité ne peut occuper que l'espace d'un timbre poste sur un MacIntosh comme leLCII. ...


No Title - 6 OCT 1995

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